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V Léna

Bonsoir à tous, et merci d'avoir attendu si longtemps pour ce chapitre ! Je suis vraiment désolé d'avoir mis tant de temps à l'écrire, je n'ai pas vraiment eu beaucoup de temps libre sur cette période, mais ça a changé depuis quelques jours (un petit déménagement qui me fait économiser 1h30 de route matin et soir si vous voyez ce que je veux dire). 

Est-ce que ça veut dire qu'il y aura enfin des chapitres ? Oui, sur le même roulement qu'avant, soit ; Magus FALL, Les Ailes Glacées de la Justice, Magus FALL, Les Ailes Glacées de la Justice, Art of Killing (sur le compte Komomy). Par contre les chapitres ne sortiront pas tous les vendredis, c'était un rythme que j'arrivais à tenir en terminale mais dans le supérieur c'est un (très gros) poil plus compliqué :') Du coup les chapitres sortiront dès que je les aurai fini, ce qui sera plus fréquent que ces-derniers mois, pas de soucis là-dessus. 

J'espère que vous serez content de ce chapitre et de mon "retour" si on peut appeler ça comme ça. Sur ce joyeuse semaine et à bientôt !

- Kori-kun


La salle était baignée d'une lumière blanche si intense qu'on ne pouvait en discerner les bords. Si on avait pu, on aurait alors remarqué qu'on se trouvait dans une grande pièce circulaire, de vingt mètres de diamètre sur cinq de haut.

C'était un endroit fermé au grand public situé au troisième sous-sol de la tour de l'Eclat, à Hopis. Quand les premiers Régents étaient descendus d'Angleterre s'installer à Aethernia, ils avaient construit cet endroit pour entraîner leurs pouvoirs, pour ne pas perdre la main si jamais la population décidait de se soulever contre eux. De nos jours, maintenant que les citoyens avaient une confiance totale aux Régents, cette salle d'entraînement n'avait plus beaucoup d'utilité, c'est pourquoi elle servait aujourd'hui de lieu de test.

- Allons-y, se souffla Léna.

Mais se fut une bouillie inaudible qui sortit de son masque respiratoire.

La jeune femme avança alors, ses longs cheveux blancs battant contre ses hanches moulées dans une tenue de cuir noir, les yeux violets rivés sur le centre de la pièce. Les premières fois, elle ne pouvait s'empêcher de zyeuter sur les caméras et haut-parleurs accrochés ça et là aux murs, en se disant qu'elle était observée, jugée. Dorénavant, elle n'y faisait même plus attention.

Enfin, le martèlement de ses talons sur les dalles cessa et une voix grésillante émergea des haut-parleurs.

- Vingt-cinquième sujet de test, matricule 11478.

C'était la voix de Romain Nurma, le scientifique qui l'avait suivie plusieurs semaines en Angleterre, et qui la voyait maintenant plusieurs fois par mois depuis un an.

- Celle-là est réveillée, tu feras attention.

Léna hocha la tête, et le sol s'ouvrit devant elle. Un bruit mécanique résonna et un poteau émergea petit à petit, jusqu'à ce que le mécanisme s'arrête totalement.

La jeune femme recula d'un pas et observa la fillette allongée au sol.

Ses cheveux blonds étaient ondulés et recouvraient ses mains menottées au poteau. Elle était vêtue d'une robe beige crasseuse, déchirée aux épaules et aux genoux. Et ses yeux bleus grand ouverts lançaient d'innombrables éclairs.

- Son petit nom est Lucy, continua Romain. Magus sans pouvoirs élémentaires, mais dont la force physique est décuplée. Tu n'auras pas de problème à la neutraliser, fais juste attention à ses membres.

- Entendu.

Léna leva les mains et deux pieux gelés se matérialisèrent dans ses paumes. Avant que Lucy ne puisse réagir, les deux pointes de glace s'enfonçaient dans ses pieds. Muette, elle ne put crier.

La Magus tenta alors de se relever mais trop tard, deux flashs bleus illuminèrent l'espace et les épées Lumen lancées par Léna s'enfoncèrent au creux de ses mains, finissant de la clouer au sol.

C'est maintenant, songea-t-elle. Sans attendre, elle se jeta sur la fillette, posa sa main contre son front et ferma les paupières en se concentrant.

Le monde devint alors totalement noir, à l'exception de deux flammèches trouant l'obscurité. Léna observa ces Origines, Esper et Faunus, l'une bleue, l'autre verte. Elle les regarda, les analysa, les visualisa, les vit, les apprit, et quand elle se sentit prête, elle voulut les toucher.

Mais au lieu de les atteindre, elle se sentit repoussée en arrière par une tornade folle. Les flammes disparurent bien vite de son champ de vision, et elle sut qu'elle avait échoué.

Encore.

- Toujours pas, dit Romain.

Sa voix ne sortait pas d'un haut-parleur, il se tenait juste au-dessus de Léna, qui baignait dans sa propre sueur, exténuée. Deux autres scientifiques en blouse blanche traînaient au loin le corps sans vie de la Magus Lucy.

- Tu es restée quarante minutes dans son ADN, poursuivit-il. Normal qu'elle soit dans cet état. C'est bien d'observer les choses avant de tenter, mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps.

Léna soupira, se releva et se tourna vers le scientifique à lunettes.

- C'est bien gentil de dire ça, mais vous vous rendriez compte de la difficulté que ça représente si vous étiez à ma place.

- Ça n'avait pourtant pas l'air si dur quand Negai a transformé cette Magus en Sorcière en Angleterre...

La jeune femme savait que ce n'était pas qu'une simple observation scientifique mais un pique bien acéré lancé au bon moment. Elle serra les poings et tenta de garder son calme.

- Qu'est-ce que vous préférez ? Quelqu'un qui fait de son mieux ou quelqu'un qui vous trahie ?

Romain souffla pour éluder la question et reprit d'un ton froid :

- Il va falloir accélérer le rythme si on veut satisfaire l'attente des Régents. De deux essais par semaines on va passer à trois, peut-être quatre, selon ton nouvel emploi du temps. Mais on en discutera plus tard, tu es très occupée aujourd'hui, pas vrai ?

Léna leva la tête vers le scientifique.

- Vous le savez sûrement mieux que moi.

Avec ça elle quitta la pièce et courut vers les douches du sous-sol.


***


C'était agréable de sentir l'eau froide glisser sur sa peau. Encore plus depuis que Léna avait obtenu le droit de retirer son masque dix minutes par jour. Ses poumons redevenaient petit à petit ce qu'ils étaient avant, et se doucher s'était transformé en véritable plaisir quotidien. La jeune femme s'amusait à tripoter ses lèvres sèches et à chanter de temps en temps. Sa voix lui plaisait comme ça, elle sonnait plus clair qu'avec le masque. Elle s'apprêta alors à chantonner une vieille comptine lui évoquant des moments calmes, mais elle se figea quand sous les bruits de l'eau sur les carreaux, la porte grinça.

Elle retint instinctivement sa respiration en se demandant quel ennemi pouvait connaître l'existence de ce sous-sol, en plus de passer la sécurité à l'entrée de la tour et de l'ascenseur pour y accéder. Elle ouvrit les paumes et y matérialisa deux dagues gelées et attendit patiemment.

Les bruits de pas étaient lourds, il s'agissait d'un homme, et il portait des bottes. Il avança, passant devant les quatre premières cabines, vides, et s'arrêta devant la dernière. Il se tourna et s'appuya contre la paroi en contreplaqué, qui cogna sur le loquet. En même temps, Léna relâcha la tension ; elle avait reconnu le parfum de l'homme.

- Lionel... souffla-t-elle en faisant disparaître ses armes.

Elle n'avait plus aucun mal à imaginer celui qui se trouvait derrière la porte. Grand, blond, le visage carré et le corps enveloppé dans une tenue noire faite pour révéler sa musculature.

- On m'appelle Régent Gomon, maintenant, dit-il.

- Et pourquoi devrais-je commencer à le faire aujourd'hui ?

- Ta voix semble plus en colère quand tu n'as pas ton masque...

- D'ailleurs... marmonna Léna en coupant l'eau. Je ne peux pas l'enlever indéfiniment, et j'ai fini de me doucher. Alors dis-moi vite ce que tu es venu faire ici avant que mes poumons s'enflamment.

Lionel ne répondit pas et elle se mordit la lèvre inférieure. Elle ne voulait pas être désagréable, mais peut-être l'avait-elle vexé. Léna s'en voulut un peu et elle entendit les pas de son ami s'éloigner. Puis son masque vola au-dessus de la paroi et elle récupéra en vitesse.

- Tiens, fit le Régent Gomon. Pas de risque que tes poumons s'enflamment, comme ça.

- Merci, répondit-elle sèchement, faussement énervée. Qu'es-tu venu faire ici, alors ?

- On t'attend, là-haut. Ça va être l'heure.

J'ai pas envie... pensa Léna.

- Ok. Alors fallait commencer par ça. Maintenant pousse-toi, il faut encore que je me sèche et que je m'habille.

- Si c'est demandé si gentiment... murmura-t-il.

La jeune femme patienta que l'homme sorte des douches, mais elle ne l'entendit faire que quelques pas. Il est sérieux ? Hallucina-t-elle. Pensait-il vraiment qu'elle allait sortir nue alors qu'il était encore dans la pièce ?

Elle se sentit rougir.

Léna n'était pas complexée par son corps, du tout. Elle s'était trouvée souvent nue devant Romain et d'autres scientifique sans que ça ne lui pose problème, mais Lionel, c'était une autre histoire.

C'était différent.

Consciente qu'elle était probablement rouge pivoine, elle prit une grande inspiration pour se donner du courage. Elle déverrouilla le loquet, camoufla ses parties intimes avec ses mains et quitta la cabine, prête à faire face aux yeux de son ami.

Mais non, il n'était pas là.

Sans bruit, Lionel était parti en refermant derrière lui. Léna soupira, encore plus honteuse de croire qu'il aurait pu rester pour la regarder. Elle vit son reflet dans les miroirs et se donna une baffe, en se promettant qu'elle ne serait plus jamais aussi stupide. Même si elle avait trouvé ça agréable.

Puis elle se sécha en vitesse ; on l'attendait, en haut.


***


Il était presque dix heures quand Léna posa les pieds sur la terrasse de l'Eclat, à quelques centaines de mètres au-dessus du parc du même nom. Même si nous étions en plein été, le petit vent frais la fit frissonner, d'autant que sa tenue était plutôt légère.

En effet, elle portait un long voile de satin noir ne la couvrant que très légèrement : ses bras, ses jambes et une partie du ventre étaient presque totalement découverts. Etonnamment, c'était son visage le plus en sécurité ; la tenue camouflant habilement son masque. Avec ses cheveux blancs et son teint pâle on aurait pu croire à une image sans couleur, s'il n'y avait pas eu quelques accents dorés apportés par quelques bijoux et les chaussures.

D'une manière générale, Léna se trouvait ridicule. Elle espérait au moins que les quatre personnages devant elle la trouvaient belle.

Lionel Gomon, le plus à gauche, était comme elle l'avait imaginé tout à l'heure. Il lui fit un clin d'œil et elle s'empêcha de sourire.

Tout à droite, Zetsu Marty hocha la tête en la voyant arriver. Ses cheveux étaient rouge sang, comme le long manteau qu'il portait pour camoufler son bras gauche mécanique. Ses yeux qu'elle avait l'habitude de voir teintés de rage semblaient plus calmes aujourd'hui.

A côté de Lionel, Dolores Olsen l'observait, bienveillante. La dame avait revêtu une robe violette qui s'alliait avec ses cheveux roux et contrastait avec ses yeux verts.

Enfin, entre elle et Zetsu, Tony Lumen lui souriait. Il portait un costard bleu, mais n'avait pas avec lui sa gourde fétiche. Il avait le regard d'un père fier de son enfant. Ce qu'il était probablement.

Entre les quatre Régents, une estrade de quelques marches donnant au-dessus du vide, et surplombant des centaines de milliers de citoyens réunis dans le parc. Dolores monta les marches et Léna devina qu'un drone-caméra filmait son visage car elle entendit la foule s'affoler en contrebas.

Carol Blake, la journaliste de Direct 1 avait dû annoncer le début du discours, et le visage de la Régente Marty devait maintenant être affiché sur les écrans géant du parc, comme sur toutes les télévisions du pays.

- Bonjour à toutes et à tous, annonça Dolores.

Et la foule se tût.

- Je suis ravie que nous soyons si nombreux à pouvoir nous être réunis ce matin pour cet évènement qui marquera l'histoire du pays. Au nom de toute Aethernia, merci.

Si c'était elle qui avait été sélectionnée pour faire l'ouverture du discours, ce n'était sûrement pas par hasard. En effet, Lionel et Zetsu n'étaient pas Régent depuis un an, et le nom Lumen avait légèrement perdu en crédibilité depuis que Tony s'était fait trahir par presque toute sa famille. Dolores, elle, ne s'était fait trahir que par sa fille aînée.

De deux maux le moindre, celui qui a le plus la confiance du public en priorité.

- Un évènement qui suit les dernières révélations de documents classés, révélés à la population durant les derniers mois. Vous connaissez maintenant tous l'existence de la famille royale, protégée par les premiers Régents Jude, Serena, Laurence et Marjorie, et par les générations qui suivirent. Il est maintenant temps pour vous de découvrir l'héritière de cette famille, qui retrouvera sa place sur le trône dès aujourd'hui.

Léna déglutit.

- Merci de bien vouloir accueillir notre Reine ; Irae, première du nom.

Un tonnerre d'applaudissement retentit alors que Dolores descendait de son estrade.

Léna Lumen jeta un dernier coup d'œil à son vrai père, Tony Lumen, et monta les marches en tant qu'Irae, la personne qu'elle serait dorénavant.

Et les acclamations fusaient de toute part, honorant celle qui se trouvait là-haut, au-dessus de tout le monde. Mais dès qu'elle leva la main, jamais Hopis ne parut si silencieuse.

Irae prit alors une seconde pour observer le paysage, ignorant la caméra qui flottait devant elle.

Dans le plus grand silence, elle regarda le jardin, transformé en véritable fourmilière grouillante, qui continuait encore loin dans les rues. Cette masse se pressait sur les pavés, contre les murs, jusqu'à l'entrée de la tour de l'Eclat. Peut-être un million de personnes réunis ici, un million de personnes qui lui feraient confiance.

Un million de personne à qui elle allait mentir.

- Je m'appelle Irae.

Sa voix était nette, précise. Un micro avait été intégré dans son masque et ses paroles passaient donc directement dans les haut-parleurs.

- Pendant presque trois siècles, les Régents ont défendu ma famille.

Mensonge.

- Ils la défendaient car ils attendaient le moment. Le moment où la situation du pays se serait stabilisée pour qu'un pouvoir pérenne puisse s'installer.

Mensonge.

- C'est d'ailleurs tout là le rôle d'un Régent ; préparer le terrain pour le prochain roi. Ou dans notre cas, la prochaine Reine.

Elle pensa alors à Negai, son frère, qui serait à sa place s'il n'avait pas trahi Aethernia.

- Cependant, vous savez également que la situation n'est pas réellement stable. Des traîtres se faisant passer pour des Révolutionnaires complotent pour détruire notre beau pays. L'un d'eux se trouve d'ailleurs parmi vous aujourd'hui.

Doucement, Irae leva le bras droit et pointa une tâche verte au milieu du noir. Au centre du parc, l'espace avait été libéré pour accueillir un invité tout particulier. Celui-ci était fermement tenu par deux agents des services de renseignement.

- Henry Siré, directeur de l'Académie Sids de Britanna pendant de longues années, mais aussi l'un des cerveaux de l'Ennemi. Le détruire aujourd'hui enverra un message clair à ces traîtres.

D'un pas sûr, Irae avança encore d'un pas et se tint debout sur le reborde de la terrasse. En bas, un vent de panique parcourut l'Assemblée. La Reine fit alors un pas dans le vide mais sous son pied, une fine pellicule de glace retint sa chute certaine. Dans l'incompréhension, les citoyens poussaient des cris mais Irae poursuivait sa descente.

Derrière elle, c'était un véritable escalier de glace qui se formait, et les Régents suivirent sa marche les uns après les autres. Bien vite, la panique disparut sous les cris d'acclamation, comme si des acteurs descendaient un tapis rouge sur plus de six-cents mètres.

Il fallut aux cinq personnes les plus importantes d'Aethernia un peu moins de cinq minutes pour arriver sur la terre ferme, en face d'Henry Siré. Quand ils eurent tous posé le pied au sol, l'escalier de glace disparut dans un milliard d'éclats bleutés, et les cris de joie furent si intenses qu'Irae pensa que ses tympans allaient exploser. On aurait eu du mal à croire qu'on était à quelques secondes de voir une exécution en place publique.

Elle aimait cette sensation.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et elle leva de nouveau la main droite pour faire le silence. Suite à cela, elle fit signe aux deux agents de relâcher le directeur de l'Académie.

- Henry Siré, dit-elle. Avouez-vous avoir collaboré avec les traîtres dans le but de détruire Aethernia ?

Le vieillard était haletant, et le micro placé sur lui quelques minutes auparavant retranscrivait sa panique dans tous les médias du monde. On n'y voyait que faiblesse et désespoir, l'image d'une Révolution morte dans l'œuf.

L'image que les Régents voulaient qu'on en ait.

- J'avoue avoir voulu renverser le pouvoir, lâcha-t-il. Mais jamais la Révolution n'a voulu détruire Aethernia, nous voulons la rendre meilleure !

Il y eut d'abord le silence, immortalisé par les dizaines de drones couvrant l'évènement, puis quelques rires émergèrent de l'assemblée, et quand Tony Lumen s'autorisa à son tour de rigoler, c'est une vague d'hystérie qui résonna dans le parc et ailleurs.

Des traîtres voulant rendre le monde meilleur, songea Irae, on aura tout vu.

Le visage d'Henry se décomposa. Le vieil homme ne devait pas s'attendre à ça.

- Je crois que ces aveux sont suffisants, déclara la Reine. Régent Gomon ?

A son nom, Lionel avança d'un pas. Son regard croisa celui du vieillard et le Régent activa son Kamibuki.

- Ne bougez plus.

Aussitôt, le corps d'Henry se raidit, comme paralysé par une décharge électrique invisible.

- Régent Marty ?

Zetsu courut alors vers le directeur, et lâcha à mi-chemin son manteau, révélant son bras mécanique et la rage qui l'animait depuis qu'il l'avait perdu.

- Shielder ! Hurla-t-il.

Le métal froid heurta le ventre du vieillard et le pouvoir des Marty s'activa. Pas celui de détruire, mais un souffle puissant se dégagea du bras mécanique qui souffla Henry au sol. La Terre se fractura sous lui et il se retrouva au centre d'un mini-cratère.

- Régents Olsen et Lumen ?

Dolores et Tony approchèrent du cratère et lancèrent en même temps :

- Archer !

- Saber !

Deux flèches Olsen filèrent dans le ciel et retombèrent dans les jambes d'Henry. C'est dans ses bras que vinrent se loger les deux épées Lumen.

Les quatre Régents firent un cercle autour du vieil homme, et Irae arriva à son tour, sous les caméras des drones.

Elle leva les mains en l'air et en un instant, une longue lance de glace apparut au-dessus du corps presque mort d'Henry.

- Exécution, murmura la Reine à son peuple.

Et la lance s'abattit, éliminant l'un des cerveaux de la Révolution.

Un nuage de poussière s'éleva en même temps, engloutissant les alentours de la scène. Mais même si la vue était brouillée, la voix d'Irae, elle, était bien clair.

- Voici ce qui attend les traîtres ! Hurla-t-elle. Et j'en fais mon premier devoir de Reine d'Aethernia, d'éliminer Stéphane et Jérôme Greeley ! Sylvia Ranch ! Josh Licht ! Camille Lumen ! Julien Lumen ! Phil Marty ! Mégane Lumen ! Lem Lumen ! Negai Lumen ! Bastien Lumen ! Et Flore Olsen ! De mes propres mains !

La poussière était retombée à la fin de l'énumération, et la détermination sur le visage d'Irae était parfaitement visible.

- Pour Aethernia ! Ajouta la Reine.

Et le peuple lui répondit.

- Pour Aethernia !


Pour Aethernia. 

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