Un grand malade
Tout le monde revint dans le véhicule que Simon et Izzy avait utilisé pour les rejoindre.
Alec, entourait son fiancé de son bras, alors que les enfants étaient assis sur les genoux de leurs parents. Ils arrivèrent enfin au vaisseau et débarquèrent en grondant un peu leur fils. Izzy c'était assuré de vérifier les signes vitaux de Raphaël une dernière fois et ce dernier était disparu immédiatement après pour rejoindre Clary qui avait gardé les oisillons. Madzie, elle, était resté se dandinant d'un pied sur l'autre.
— Papa ? Est-ce qu'on pourrait dormir avec Maryse ce soir ? Elle aimerait qu'on amène Fuchsia et Rose.
— D'accord, mais assurez-vous que Simon et Isabelle l'autorisent aussi. Et soyez gentils. Je ne veux pas de chamailleries.
Elle courut aussitôt annoncer la bonne nouvelle et disparut à son tour, se dirigeant vers l'animalerie. Quant à Alec, il ne put que se retourner vers son fiancé pour lui rappeler une information très importante.
— Magnus, j'ai tellement eu peur pour Raph. Je ne pouvais pas m'imaginer de le perdre. Ça m'a fait réfléchir et je crois que je suis prêt, maintenant.
— Tu es prêt pour quoi mon chéri ?
— Hé bien, je t'ai demandé en mariage, non ? Et puis, j'ai pensé à ce que serait ma vie sans toi. Il n'est plus question de perdre un seul instant sans t'appeler mon mari.
Magnus en avait les larmes aux yeux. Il l'avait attendu ce mariage, bien trop longtemps à son humble avis.
— Oh mon ange ! Je ne pourrais pas me passer de toi non plus, tu sais.
Il avait passé sa main dans le dos à peine vêtu de son amoureux. Alec frissonna. Il se dit qu'il ne se fatiguerait jamais des caresses de Magnus.
— Tu as froid mon ange ? Ce n'est pas normal. Il fait pourtant très chaud.
Le regard de Magnus le sonda pour s'assurer que tout allait bien. Il appliqua son autre main sur le front d'Alec et fronça les sourcils.
— Tu n'as pas l'air fiévreux.
— Mmm, pourtant je suis très malade.
Magnus, concerné par le bien être d'Alec, commençait à le tirer vers leur chambre.
— Alors je vais bien m'occuper de toi. C'est peut-être juste la chaleur.
— Oui, je crois que je suis malade... Malade de toi.
Magnus s'arrêta aussitôt. Il ne s'attendait pas à un tel revirement.
— Et c'est toi qui me donne des chaleurs, continua Alec.
Cela devenait essentiel qu'Alexander arrête son petit jeu car son cœur ne tiendrait pas très longtemps avec ce genre de réplique de son fiancé. Après quelques secondes de délibération interne, Magnus lâcha prise. Ce ne serait pas plus mal de participer.
— Oh ! Mon pauvre chéri !
Il enserra davantage son futur mari et le poussa gentiment vers l'entrée des quartiers de l'équipage.
— Le grand docteur Magnus Bane va bien prendre soin de son patient.
*******
Alec fut plaqué au mur de leur chambre par un Magnus dans tous ses états. Le commandant se pliait toujours aux petits caprices de Magnus, mais il initiait plus rarement leurs ébats. Le plus jeune savait qu'il en aurait pour son argent aujourd'hui puisqu'il avait fait comprendre à son petit ami qu'il avait besoin de le sentir tout près de lui.
— Hennnfff ! vas-y plus mollo, un peu.
— Oh mais c'est que nous avons un blessé grave, ici. Laisse le docteur Bane s'occuper de toi.
— Oui, je souffre le martyre !
Il pointa alors le coin de sa bouche et fit une moue imitant un enfant triste. Magnus lui offrit un baiser qui se voulait tendre et plein de promesses.
Alec pointa à nouveau un autre endroit dans le creux de son cou. Il papillonna des yeux tout en faisant encore plus pitié.
— Si magnifique et si fragile. Mon ange doit être soigné à tout prix.
Il embrassa doucement son cou.
— Je ne peux pas le laisser dans cette condition atroce.
💥💥💥💥 lemon 💥💥💥💥
Le milliardaire continua son exploration et migra vers le torse d'Alec. Un gros soupir de contentement sortit des lèvres de son amant. Magnus lui descendit alors le col de sa chemise sur le haut de ses bras, laissant sa peau nue à la merci de son fiancé.
Il embrassa ses deux épaules, ne laissant aucune place sans baiser. Un frisson de bonheur traversa le corps d'Alec qui subissait les douces caresses de son petit ami. Il releva un peu la tête et Magnus trouva le bas de la mâchoire d'Alec qu'il explora d'avantage.
— Magnus je sais que les enfants sont occupés, mais il ne faudrait pas non plus qu'ils nous surprennent.
Le milliardaire releva la tête, surpris. Il découvrit un Alec aux yeux brillants d'amour et aux mains baladeuses qui défirent les boutons de sa chemise de soie.
— Je crois que mon patient est fiévreux, continua Magnus.
Il s'attaqua au pantalon d'Alec qu'il laissa descendre à leurs pieds en continuant ses petites attentions enflammées.
— Oui, il est très fiévreux. Je vais devoir prendre votre température. Rectale, évidemment.
Un simple signe de la tête d'Alec lui ordonna de le faire. Il glissa alors une main dans son sous-vêtements et attrapa une des fesses parfaites du commandant. De l'autre main, il mit le loquet sur la porte, s'assurant ainsi d'une certaine intimité. Il s'avait que c'était un de ces jours où son Alexander ne se retiendrait pas. La passion était bien trop présente dans son regard. Il testa sa réaction en ramenant le corps d'Alec tout contre lui. Mon Dieu, il était déjà ferme, et sa bouche entrouverte laissa passer le plus adorable des sons. Un bruissement familier, mais aussi, plutôt lointain. Depuis qu'ils étaient parents, c'était un peu plus compliqué d'expliquer pourquoi papa faisait autant de bruit quand il dormait.
Ce jour-là, il s'agissait d'un retour aux sources. Rien ne pouvait les empêcher. Magnus reprit une poigne plus ferme et s'ajusta à son fiancé. Il voulait que lui aussi sache combien il était excité. Son sexe, encore coincé dans son bermuda, était bien érigé et il se frotta contre celui d'Alec. Les deux hommes poussèrent un cri passionné et se rejoignirent à nouveau, lèvres contre lèvres.
— Les réflexes sont excellents, souffla Magnus.
Alec, qui ne contrôlait plus son désir, poussa Magnus jusqu'au dossier du canapé. Ce dernier se démena à enlever son pantalon et réussit ce tour de force en retournant Alec face à l'accoudoir. Il ne se retenait plus et arracha pratiquement le pauvre sous-vêtement des hanches d'Alec. Magnus admira le dos parfait de son amant et s'étira à la recherche du lubrifiant qui dormait dans la table de chevet. Il retrouva bien vite la chaleur de son fiancé et utilisa ses mains pour faire jaillir une bonne quantité de gel. Le milliardaire laissa la bouteille choir un peu plus loin et passa l'une de ses mains sur la musculature d'Alec, la descendant vers son érection. De l'autre, il étendit la gelée sur son propre sexe affamé. Il commença à faire de petits mouvements aguicheurs sur le membre d'Alec et ce dernier ne put retenir un autre bruit tout aussi aphrodisiaque que les précédents. Le plus jeune, n'y tenant plus, replia une jambe sur l'accoudoir et attira son homme à sa portée. Le membre de Magnus s'imbriqua dans la fente de son postérieur. Alec rugit un peu plus en relevant la tête, poussant de sa jambe qui reposait sur le sofa et inclinant le haut de son corps pour tenter de s'unir à son partenaire.
— Attention mon cher patient, il y aura un peu d'inconfort. Un bruit guttural monta de son patient si fiévreux. Il plaça sa main qui était libre sur l'une des fesses d'Alec et l'écarta davantage afin d'avoir accès à son antre. Encore un autre bruit rauque. Il était magnifique, chantant toute sa convoitise envers l'homme qui était derrière lui.
— Vas-y Magnus, c'est insupportable. Je veux t'avoir en moi. S'il te plaît !
Le spectacle qui s'offrait à lui était magnifique : un Alec à sa merci, sans aucune pudeur, le derrière retroussé et prêt à recevoir son amant.
Il ne put retenir plus longtemps son désir et s'inséra en toute délicatesse malgré l'urgence qu'il ressentait. Alec l'aida en voyant qu'il n'était pas assez rapide. Il s'enfonça alors en une longue poussée d'où il pouvait sentir la douce chaleur d'Alec l'accueillir. Magnus laissa aller ses instincts et adopta un son aussi primitif que son partenaire. La magie opérait comme au premier jour ; sensuelle et charnelle à la fois. Magnus qui ne pouvait pas se rendre plus profondément fit demi-tour. Alec s'offusqua et partit à nouveau à la rencontre de l'objet de son désir. Il était assoiffé de son amant, affamé de son sexe et surtout malade de son corps tout entier. Magnus adopta donc un rythme plus rapide qui devint endiablé lorsqu'Alec se mit à gémir à chaque nouvelle entrée. La seule vue de son corps offert était une torture en soit. Le plus vieux rêvait d'y rester pour l'éternité. D'une voix saccadée, il réussit à prononcer les quelques derniers mots.
— Attention..., je vais... vérifier... votre prostate... cher patient...
Déjà, Alec hurlait de bonheur. Magnus savait qu'il avait atteint son but. Il continua encore et encore, criant, grognant, hurlant. À un certain point, il n'y avait plus que le son des deux hommes qui se manifestaient leur amour ainsi que leurs deux corps qui se frappaient inlassablement. Magnus possédait les hanches d'Alec, enfonçant avec allégresse ses doigts un peu plus fort chaque fois. Le commandant attrapa son propre membre et le frotta avec vigueur, sachant que sa fin était proche. Magnus le lui enleva des mains et l'attrapa pour adopter le même rythme que ses poussées désordonnées. Sa voix l'était tout autant.
— Alexander..., je ne tiens plus... Je vais venir...
— Vas-y Magnus je t'attends... Hoooooo ! Gooooddddd !
Et Alec termina sa phrase en se poussant une dernière fois, sentant l'explosion de son amant à l'intérieur de ses entrailles. Cette sensation enivrante des dernières pulsations de Magnus eurent raison du commandant qui se relâcha dans la main de son fiancé. Ce dernier s'étendit, à bout de force, sur son dos brûlant et luisant de sueur.
Quelques instants s'écoulèrent avant que les deux hommes ne reviennent à la réalité. Magnus, à contre cœur, dut se retirer.
💥💥💥 fin du lemon 💥💥💥
Alec n'apprécia pas la distance qui s'était créée et rouspéta un peu avant de s'étendre sur le sofa, attirant Magnus avec lui, torse contre torse.
— Ma fièvre est tombée.
Alec avait la voix éraillée d'avoir trop crié. Il embrassa la tignasse de Magnus qui avait la tête dans son cou.
— Quel dommage, je ne pourrai plus te soigner, poursuivit l'autre en l'embrassant dans le cou.
— J'ai peut-être une extinction de voix. Il faudra regarder cela.
Magnus se releva d'un mouvement calculateur, passa une jambe de chaque côté de son homme en frottant délibérément leurs bas-ventres l'un contre l'autre.
— Que c'est malheureux. Voyons voir ce que le grand docteur Magnus Bane peut faire pour vous aider.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro