Alec se dirigea vers sa chambre. L'astronaute repassa dans sa tête tous les événements, se demandant s'il aurait pu faire davantage. Il était désormais à la tête du vaisseau et aurait un rapport à fournir à la NASA.

— Crap !

Il entra dans la chambre et fonça droit vers la salle de bain pour nettoyer tous les vestiges de l'attaque survenue un peu plus tôt.

Lorsqu'il ressortit, Magnus l'attendait sur le canapé. Ce dernier se rua sur Alec et entoura ses bras autour de son cou.

— Oh mon chéri ! J'ai tellement eu peur qu'il t'arrive quelque chose, aujourd'hui. Je ne voulais pas m'exprimer devant Clary tout à l'heure, car cela me rendait un peu coupable. Cette pauvre petite est à ramasser à la petite cuillère.

Il leva les talons et l'embrassa avec passion. Une fois leur doux baiser terminé, il continua.

— C'était atroce d'entendre tous ces cris et ne pas savoir si tu étais blessé. Il colla littéralement sa tête au torse d'Alec et le serra comme s'il allait le perdre.

— Allons, allons Magnus, je vais bien, dit-il en enroulant lui aussi ses bras autour de la taille de Magnus. Tu n'étais pas sensé accoucher Tessa ? demanda-t-il après quelques secondes a appuyer son menton sur la tête du milliardaire.

— Oui, mais Will est arrivé. Il a fait un petit malaise en apprenant qu'il allait être papa et, qu'en plus, il allait accoucher Tessa. Je me suis éclipsé vers le poste de pilotage dès qu'il a repris ses esprits. Là-bas, on m'a dit que tu étais venu te reposer un peu. Alors me voilà.

— Je suis content que tu sois ici. Je n'arrête pas de repenser à tout cela. J'ai dû abattre Hodge. Il venait d'être papa, tu te rends compte ? Les chiots ne connaîtront jamais leur père. Tout ça parce que Valentin, avec toutes ses expérimentations, l'a retourné contre nous.

— C'est bien malheureux effectivement, mais toi tu es vivant et je compte bien en profiter. Tu m'as fait une telle frayeur, minauda-t-il.

Il soulevait déjà le chandail d'Alec en le regardant avec cette passion qui le consumait toujours en compagnie de son petit ami.

— J'aurais bien une petite idée pour nous changer les idées, siffla Magnus d'une voix mielleuse.

— Intéressant !

Alec avait utilisé sa voix grave qui lui donnait un air très sensuel. Il perdit du même coup son t-shirt quelque part derrière lui. L'astronaute se pencha pour rejoindre les lèvres de Magnus et les frôla tout en douceur.

— Il faudrait que tu me montres comment.

— Tu verras, répondit-il, je vais enlever toute cette tension dans ce joli corps.

💥💥💥💥lemon💥💥💥💥

Magnus joignit le geste à la parole et glissa ses mains le long du torse d'Alec. Il descendit lentement jusqu'à l'élastique de son pantalon puis, il y insinua une main. Effleurant à peine le membre de son amant, il remonta sur son bas-ventre. D'un regard tentateur, le milliardaire dirigea sa main vers son postérieur. D'un mouvement brusque, Il attrapa les deux fesses de son amant et se colla tout contre son corps.

— Je vois que quelqu'un est déjà prêt à faire sortir la pression, dit Magnus en sentant déjà le membre d'Alec se durcir.

Ce dernier rit doucement avant d'embrasser sa moitié.

— J'aimerais bien que toi aussi tu fasses sortir la pression. Ce n'est pas très bon de garder tout cela à l'intérieur.

Il était déjà en train d'explorer le cou de Magnus avec des milliers de tendres baisers.

— Aujourd'hui, tu oublies un instant que tu es à la tête du vaisseau et je prends le contrôle.

Il poussa Alec qui marcha à reculons jusqu'à sa table de maquillage. Lorsqu'il buta contre le meuble, Magnus le retourna face à celui-ci.

— Ok soldat, on va vérifier ce qui ne va pas. Je vais devoir tout inspecter.

Il  passa lentement ses mains dans le dos d'Alec tout en lui prodiguant de petits massages sensuels. Une adorable complainte sortit alors de la bouche d'Alec qui en désirait beaucoup plus. Il releva la tête et sentit Magnus en profiter pour passer sa bouche dans son cou brûlant de désir.

D'un geste tranquille, il descendit ses mains et attrapa au passage le pantalon d'Alec qu'il abaissa jusqu'à ses pieds, tout en continuant sa cascade de baisers sur son dos, ses fesses fermes et ses cuisses musclées.

— Ah ! susurra Magnus. Je crois bien avoir trouvé le problème.

Il écarta avec précaution les jambes d'Alec et continua ses baisers à l'intérieur de sa cuisse. La respiration d'Alec devint plus difficile. Les mains et la bouche de Magnus étaient partout à la fois. C'était une douce torture et il en avait besoin pour oublier les événements de la journée.

D'une façon si érotique, Magnus prit chacune des fesses d'Alec et les écarta afin de se frayer un chemin avec sa langue. L'astronaute ne put contenir davantage son excitation et poussa un cri d'exaltation, ce qui donna à son amant le goût d'explorer encore plus son corps envoûtant. Il enfonça donc sa langue en douceur, à l'intérieur de l'antre d'Alec qui devint encore plus excité. Ce dernier tenta de s'embrocher autour de son partenaire, mais ce fut Magnus qui enfonça son muscle buccale un peu plus loin. Il fut vite récompensé par une exclamation approbatrice.

— Oui ! Ne t'arrête pas, c'est tellement divin. Continue !

Magnus se releva aussitôt et Alec se plaignit de la perte de l'intrusion.

— Oh, mais ce n'est pas toi qui donnes les ordres mon chéri. Il lui donna une petite tape de réprimande sur une fesse. Tu te souviens, dit-il en chuchotant à son oreille. Je suis le commandant.

Il passa un bras autour de son petit ami et attrapa son membre bien dur. Sur le coup, Alec fut étonné, mais osa jouer le jeu, bien trop excité pour le contredire.

— Oui mon commandant ! Quels sont vos ordres ? dit-il d'une voix rocailleuse.

Entendre son amant enflamma Magnus d'un désir qui était presque incontrôlable. Il lui ordonna de se retourner et d'appuyer ses coudes contre la table. Le plus jeune s'exécuta sur le champ, trop attisé par la voix autoritaire.

— Très bien soldat ! Continuons l'inspection. Nous allons devoir y aller en profondeur.

En son for intérieur, il pensa qu'il ne pouvait pas y avoir plus sexy que son partenaire, soumis et à sa merci. Son excitation était à son comble et il se hâta de descendre sa braguette pour enlever son pantalon bien trop encombrant. D'un seul coup de pied, il partit rejoindre le chandail d'Alec.

Enfin libéré, il prit alors les cuisses de son amant et les remonta. Il obtint ainsi un accès plus facile à son anneau de chair qu'il avait pris soin de préparer avec sa langue humide. Il s'agissait du paradis sur terre qu'il devait atteindre coûte que coûte. Ce fut donc de son membre dressé qu'il le pénétra sans plus attendre. À chaque fois, un son délicieux et charmant s'évadait des lèvres d'Alec. Il renforça sa prise et commença de longs va-et-vient en tentant d'exprimer toute la peur qu'il avait eu de perdre son homme un peu plus tôt. Ses plaintes incessantes racontaient sa joie de le retrouver en vie.

Alec, de son côté, s'accrocha à la petite table et laissa retomber sa tête vers l'arrière, pris par la passion de leurs deux corps qui entraient en communion. Magnus ne cessa de ravager le corps d'Alec avec ses coups de plus en plus sauvages, lui rappelant ainsi combien il ne pouvait se passer de lui.

Les deux hommes continuèrent ainsi leurs jolies complaintes, se parlant du regard et de leurs gestes amoureux. Aucun mot n'était nécessaire. Ils ne pouvaient décrire comment ils s'aimaient et combien ils ne pourraient vivre l'un sans l'autre. Seuls leurs yeux parlaient la langue de l'amour et leurs gestes celle de la passion.

Ils étaient tous les deux recouverts de sueur au moment où Alec, à l'agonie, empoigna son sexe pour se frotter désespérément.

Magnus le lui enleva des mains et s'expliqua en voyant son amour si torturé.

— Non mon ange. Je donne les ordres ! Tu pourras te laisser aller lorsque je t'en donnerai l'autorisation.

Alec poussa le cri désespéré d'un condamné, mais Magnus ne l'écouta pas et continua ses poussées. Il atteignit encore et encore le coin si sensible de son amant qui n'était plus que pagaille sous les mains de Magnus. Voyant que son petit ami tentait désespérément de se retenir d'exploser, il lui ordonna de se faire plaisir.

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que son son amoureux s'était déversé sur son torse. La contraction que produisit le corps d'Alec autour de Magnus lui offrit une jouissance instantanée, et il se répandit au plus profond de son adorable soldat.

Magnus était exténué, mais il savait que c'était exactement ce qu'il fallait pour relâcher toute cette pression. Il s'étendit au dessus d'Alec et soupira de bonheur. À contrecoeur, il se retira de son amant qui était tout aussi épuisé. Un simple linge chaud et humide suffirait. Il nettoya avec soin la preuve de leur amour et releva son amant.

💥💥💥💥fin du lemon💥💥💥💥

Ils prirent très vite la direction du lit en se soufflant de jolis mots d'amour et sombrèrent instantanément; les deux hommes, plus enroulés l'un sur l'autre que jamais.