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8 ans

Alec se réveilla avec le pied de Raphaël dans le visage. Il l'enleva avec précaution et regarda sa famille endormie.

Les enfants avaient grandi et prenaient toujours plus de place. Le jour du décès de leurs parents, ils avaient tous dormi dans le même lit afin de les consoler et de leur faire comprendre qu'ils resteraient là pour eux.

Madzie avait pris l'habitude de les rejoindre quand elle faisait des cauchemars et Raphaël la suivait toujours de très près car la mort de leurs parents les avaient rendus encore plus inséparables.

Magnus avait continué de les éduquer et ne les lâchait pas un instant. Ce matin-là, le milliardaire tenait Madzie dans ses bras qui avait passé ses petites mains dans son cou, la tête enfouie dans son épaule : deux anges au paradis. Raphaël, fidèle à ses habitudes, s'était retrouvé la tête aux pieds. Il était tout aussi mignon, mais moins confortable pour son papa.

De son côté, Alec avait finalement pris en charge le commandement du vaisseau de façon permanente. La réhabilitation de Jace s'était allongée sur plusieurs mois et après un certain temps, il avait demandé à Alec de prendre le poste pour de bon. Il savait que tout le monde l'appréciait et que l'atmosphère était beaucoup plus détendue. Jace faisait du bon travail, mais il savait qu'Alec était beaucoup plus diplomate.

Tout était finalement entré dans l'ordre et Alec songeait comment il était chanceux d'avoir sa propre famille. Il avait été difficile pour les enfants de s'adapter à leur nouveaux parents mais, il y avait quelques semaines, Raphaël avais appelé Alec « papa » pour la première fois. Il s'était montré brave ce jour-là, mais lorsqu'il avait vu Magnus un peu plus tard, alors que les enfants travaillaient leur français, il s'était mis à pleurer.

— Tu te rends compte qu'il m'a appelé papa.

— Alexander, tu sais très bien qu'il t'aimait tout de même. Il n'était juste pas prêt.

— Oui, mais toi il le faisait déjà depuis plusieurs mois.

— Et Madzie l'a fait avec toi bien avant moi, continua Magnus.

— Tu était tellement jaloux, dit-il en reniflant.

— Voilà ! Et maintenant, on dirait que Raphaël n'a que papa à la bouche et que son papou n'existe plus.

— Tu es encore jaloux.

— Je ne suis pas jaloux.

— Tu es jaloux, complètement jaloux, continua Alec en riant franchement cette fois.

— Bon d'accord, peut-être un peu.

— Alec l'embrassa en se collant à lui du mieux qu'il le put.

— Hen ! Moi je t'aime, mon petit papou d'amour.

— Très bien, soupira Magnus. Vous m'aimez tous et on t'aime tous.

Ils furent interrompus par Amatis qui désirait s'entretenir des plans de l'éolienne qu'ils avaient prévus ériger à leur arrivée. Tout était prévu pour dans quelques mois et les travaux qu'ils pouvaient débuter avaient commencés.

Magnus s'était retiré en annonçant qu'il allait au niveau un avec les enfants et que James pataugerait pour la première fois dans la terre.

Lorsque Magnus fut parti, Alec se retourna vers Amatis.

— Alors ? dit-il excité.

Elle le regarda tout aussi excitée.

— Ça fait des jours que j'y travaille et elle est pratiquement prête. Il ne manque que le centre. Elle sortit de sa poche un anneau noir qui luisait de mille feux.

— Elle est superbe !

Alec aimait Magnus plus que tout ce qu'il aurait pu espérer. Il y avait quelques semaines, le commandant avait eu l'idée de demander son petit ami en mariage. Il ne voulait pas lui offrir une bague futile, mais quelque chose qui représentait à la fois leur passé et leur futur. Il avait donc pigé dans sa collection de pierres qu'il avait constituée sur terre et qu'il ne s'était pas résolu à laisser derrière. La pierre qui servirait pour sculpter l'anneau était composée de la shungite la plus pure qu'il avait trouvée sur terre. Il l'avait trouvée lors d'un voyage qu'il avait fait en Indonésie. Elle représentait donc le passé d'Alec, mais aussi celui de Magnus puisque l'Indonésie était aussi le pays natal de Magnus. Elle rappelait aussi le futur des deux amoureux puisque la shungite, qui était plutôt rare sur terre, constituait une part importante des ressources de leur future planète, Magnificiant.

Il avait pigé de nouveau dans sa collection pour y trouver de magnifiques agates qui rappelaient la couleur violacée de la shungite qu'on retrouvait sur Magnificiant. Elles seraient insérées en une bande, au centre de la bague de shungite noire. L'effet serait fabuleux. Il remit donc les pierres violettes à Amatis.

— Est-ce que tu crois que ce sera suffisant pour la bande.

— Absolument ! Je continue et dans quelques jours ce sera terminé, avait-elle répondu.

On était le jour où il offrirait la bague à son bien-aimé et espérait de tout son cœur qu'il l'accepterait.

Alec avait rassemblé la population du vaisseau pour une fausse réunion générale.

— Papa, est-ce que papou va dire oui tu crois ?

— Je l'espère vraiment, Madzie.

Il la transportait dans ses bras tandis que Raphaël avait élu domicile sur ses épaules.

— S'il dit non, je ne l'écoute plus pendant la classe, s'offusqua Raphaël.

— Moi, je vais l'empêcher de faire mes tresses.

Alec riait. Magnus avait raison. Ses enfants l'aimaient. Ça faisait chaud au cœur de les entendre le défendre.

Magnus avait dû quitter plus tôt ce matin-là pour un rendez-vous avec Izzy que Alec avait planifié.

— Visite de routine obligatoire pour tous, avait-il menti gentiment.

Pendant ce temps, il s'était occupé des enfants, leur rappelant exactement ce qu'ils devaient faire.

Il arriva à la cafétéria, là où tout l'équipage tenait sans être trop serré. C'était la place dédiée pour ce genre de réunion. Il installa Madzie et Raphaël sur le comptoir qui se trouvait tout juste derrière lui.

Les astronautes arrivèrent les uns après les autres. Alec put enfin apercevoir sa sœur en compagnie de Magnus qui se frayaient un chemin jusqu'à l'avant. Izzy avait un sac ventral contenant un bébé de quelques semaines et Magnus tenait la petite menotte de son futur élève en lui faisant des mimiques.

Ce qu'il pouvait l'aimer, cet homme !

En arrivant au devant de la salle, Magnus embrassa ses deux enfants avec des baisers bruyants et en les serrant très fort. Ensuite, il fit la même chose avec son conjoint. Après les avoir bécotés, il se recula et prit place avec les autres.

— Bon, je vois que tout le monde est maintenant présent.

— Oncle Alec, est-ce que ça va être long ? Papa m'a dit que j'aurais droit à une glace après la réunion.

Tous les gens se mirent à rire. Maryse était un petit bout de femme déterminée et si elle avait un but, il n'était pas question que quelqu'un se mette au travers de son chemin.

— Hé bien Maryse, je ne crois pas. Je vais avoir besoin que tout le monde écoute attentivement car c'est très très très important pour moi.

— Pour moi aussi ajouta Madzie.

Raphaël approuva de la tête. Il avait les bras derrière le dos, imitant la gestuelle que son père adoptait lors de ce genre de rencontre. Il se voyait déjà commandant d'une future mission.

— Ok, Ok, dit Alec en se retenant de rire. Je vous ai réunis aujourd'hui pour quelque chose d'important. Actuellement, il n'y a qu'une poignée de personnes qui en connaît la raison. Au cours des huit dernières années et demi, nous avons vogué ensemble vers un univers inconnu. J'ai appris à vous connaître et je vous aimes tous énormément. Même toi, Jonathan.

Tout le monde se retourna vers le jeune homme. On avait découvert qu'il avait laissé le loquet de l'enclos des chiens-loups ouvert, le matin ou l'attaque avait eu lieu. En fait, il s'était défendu en indiquant qu'il venait de passer plus de 15 heures d'affilée à travailler sur un projet avec Alaric et un autre avec Maya. Ne voulant pas déplaire, il avait continué sa journée avec Will sur la coque du vaisseau et avait probablement oublié, fatigué comme il l'était, de doubler la soudure à l'endroit où le panneau avait cédé. Par la suite, on lui avait demandé de se rendre tout de suite au secteur un pour aider Meliorn. Bien sûr qu'il était fatigué et qu'il avait rouspété, mais il l'avait fait du mieux qu'il le pouvait. Certaines choses, comme l'équipement extérieur, étaient restés par terre afin de gagner un peu de temps.

Ensuite, les soupçons s'étaient tournés vers lui, au moment de trouver celui qui mangeait le chocolat. On avait finalement trouvé qu'Iris les apportaient en douce pour elle, mais surtout pour les enfants qui ne s'en étaient jamais plaints.

Jonathan était peut-être irritable, mais ses journées étaient toujours trop remplies. On ajusta alors les corvées de manière plus équitable entre tous et l'homme devint instantanément plus joyeux. On découvrit une nouvelle personne que, surprenamment, tout le monde apprécia.

— Donc, comme je le disais, je vous aime tous. Mais, j'ai bien une préférence pour un certain passager.

À ce moment, tous les yeux se braquèrent sur Magnus.

— Moi aussi je t'aime, mon ange.

Magnus le regarda avec tendresse. Alec rit en continuant un peu plus stressé.

— Pendant ces presque neuf années, tu as été là pour me soutenir. Nous avons eu des moments difficiles, mais tu trouvais toujours les mots qu'il fallait. Et puis, tu élèves nos enfants avec tellement d'amour. À chaque jour, c'est un peu plus évident que je ne pourrais pas me passer de toi. À chaque jour, je tombe un peu plus amoureux de toi.

Jace se mit alors à siffler très fort, ce qui fit à nouveau rire tout le monde.

— Magnus, je ne savais pas ce qu'était l'amour avant de te rencontrer. Tu m'as montré ce que c'était d'être aimé, peu importe les circonstances. C'est un amour que j'espère avoir réussi à te faire partager aussi. Tu es ma vie, mon monde, mon univers.

Il se retourna vers ses enfants et les descendit à ses pieds. Madzie sortit, de la poche de sa robe, une petite boîte qu'elle tendit à Alec. Raphaël, lui, était allé chercher son papou et le tira joyeusement vers son papa. Lorsque Magnus fut tout près de lui, Alec s'agenouilla. La quarantaine de passagers retenue son souffle et Magnus, qui est d'ordinaire plutôt vif et intenable, figea.

— Magnus Bane, amour de ma vie.

Il regarda ses enfants et se reprit.

— Amour de notre vie. Accepterais-tu de devenir mon mari et de m'aimer, encore et encore, comme tu sais si bien le faire ?

Les larmes montèrent aux yeux de Magnus. Il avait plaqué ses mains sur sa bouche lorsqu'il avait compris ce qu'Alec s'apprêtait à lui demander. Il resta un instant à le regarder de ses yeux en amandes, des étoiles plein le regard.

Il se jeta dans les bras d'Alec qui faillit perdre l'équilibre, l'embrassant de mille baisers.

— Hem ! Magnus, tu n'as pas répondu.

— Tu crois vraiment que je pourrais dire non ? C'est OUI, bien sûr ! Comment pourrais-je te dire non, de toute manière? Tu es bien trop mignon quand tu es insécure comme ça.

Ravi, Magnus présenta son doigt. Il était toujours agenouillé devant Alec et resta sans voix devant la beauté de la bague.

— C'est magnifique, Alexander ! Comment as-tu pu trouver une si jolie bague ici ?

— Faite sur mesure avec ma collection personnelle de pierres et avec l'aide d'Amatis qui l'a travaillée jour et nuit depuis quelques semaines.

— Je t'aime, mon ange, continua Magnus en l'embrassant.

— Je t'aime aussi, Magnus.

D'un seul coup, les passagers, témoins de la scène émouvante, les applaudirent en criant de joie.

— Enfin ! J'aurai un mariage à organiser ! s'écria Izzy.

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