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Chapitre 5 : Mise en pratique ( partie 1)

  Le soleil brillait haut et fort dans un ciel d'été sans nuages. Personne n'était dans les rues, quiconque sortait se mettait immédiatement à suer. Tout endroit où il y avait de l'eau était occupé, que ce soit la piscine municipale ou les jets d'eau du parc privé. Les rares personnes qui n'étaient pas parties en vacances s'étaient clouées chez elles, la porte et les volets fermés afin de stopper la propagation de chaleur.

  Chez Joséphine, toute la famille était partie au parc aquatique qui venait d'ouvrir. Tous, sauf Joséphine qui, punie pour la catastrophe de la piscine, devait rester chez elle pour faire ses devoirs de vacances et promener le chien. Cela faisait deux jours qu'elle était coupée de dehors, et d'après ce qu'avait dit sa mère, cela pourrait encore en durer trois autres. Alors Joséphine avait décidé de faire une surprise à sa famille pour pouvoir aller faire une autre soirée avec ses amies. Depuis le début de la matinée, juste après le départ de ses parents et de ses frères et sœurs, elle s'affairait à ranger toute la maison. Du troisième étage au sous-sol, rien n'était épargné. Elle dut faire quelques pauses pour manger et promener le chien, mais elle avait travaillé toute la journée.

  En début d'après-midi, elle décida de laisser tomber le salon et en profita pour aller s'assoir sur la terrasse, un verre de jus d'orange à la main. Elle n'avait pas fait ses devoirs, mais ce n'était pas grave, le jeu en valait la chandelle. Paper, son petit Fox terrier, jouait avec un ballon de foot à moitié déchiqueté et qui portait encore la marque des crocs. Un vent léger soufflait et atténuait la chaleur omniprésente.

  Le jardin de Joséphine était large et vaste, avec la moitié du gazon arraché par le chiot qui habitait avec eux depuis bientôt un mois. Des rosiers étaient plantés sur la droite, et formaient une parfaite gamme de couleurs allant du rouge le plus foncé au jaune le plus pâle. Une clôture coupait le passage avec la route et arborait fièrement une petite porte et une boîte aux lettres, bien que ce ne soit pas l'entrée principale. La terrasse, quant à elle, était faite entièrement de bois et s'élevait par rapport au jardin par le biais de marches.

  Lorsque Joséphine jugea qu'il était temps de se remettre au travail, elle se releva et épousseta son jean. Elle ouvrit en grand la fenêtre coulissante et atterrit dans la cuisine, où des restes de déjeuner juraient avec la propreté absolue du salon. Elle nettoya tout d'un revers de la main et empoigna le balai pour ramasser les miettes tombées par terre. Elle chercha la pelle, mais celle-ci brillait par son absence. Elle se demanda alors où elle pouvait mettre ces saletés. Lasse, Joséphine poussa un soupir et entreprit de les déverser dehors. C'est alors que quelque chose de produit.

  Le balai bougea, sans que Joséphine ne le touche des doigts, et se mit à chasser les saletés tout seul. Il les fit glisser par une de la terrasse et alors qu'il s'apprêtait à revenir à sa place initiale, Joséphine lui claqua la porte. Le balai donna quelques coups contre la vitre, puis soudain se figea et tomba d'un coup par terre. Joséphine se laissa glisser le long de la fenêtre. Paper aboyait dehors contre le balai redevenu inanimé, mais c'était égal à Joséphine. Elle venait d'avoir la plus belle peur de sa vie. Peut-être même la deuxième, après la vision dans l'animalerie. Elle avait besoin d'une sérieuse pause, et peut-être même de ses amies. Mais comment leur expliquer ? Une fille qui voit son balai voler, ça n'arrivait pas à tous les coins de vue. De plus, elle n'était même pas sûre que ça ait un rapport avec elle.

  Elle se releva péniblement, les jambes tremblantes. Elle en avait marre de tout ça. Pourquoi elle ? Pourquoi pas les autres ? À l'instant où elle pensa cela, elle secoua la tête et l'effaça de sa mémoire.

  Joséphine était une fille plutôt de grande taille, avec les cheveux noirs aux reflets bruns bouclés et aux yeux noisettes, avec le visage ponctué de tâches de rousseur. Elle était ouverte, optimiste, énergique, quelques fois tête en l'air et un peu bavarde, mais elle ne laissait jamais tomber personne. Pas même Marie quand elle avait pensé que Joséphine lui faisait la tête à cause d'une parole dite à la va-vite, mais avait fait beaucoup de dégâts. Elle adorait faire de la danse, là où elle pouvait vraiment se donner à fond, et le piano qu'elle avait appris à en jouer depuis toute petite. Elle aimait aussi l'automne, le vent frais et les feuilles mortes qui formaient un tapis sous ses pieds. Le seul moment où la nature est omniprésente sur le béton de la ville. La pollution la rendait dingue, elle passait des heures sur la terrasse du jardin pour compenser, même si parfois le bruit du train venait troubler ces rares moments de tranquillité.

  Soudain, un aboiement la fit sursauter. Paper, venant de terminer sa lutte contre le balai fantôme, demandait maintenant à rentrer au chaud, dans la cuisine où Joséphine était plantée. Elle s'empressa de lui ouvrir, puis referma la porte d'un claquement sec, au cas où le balai se relèverait. Elle descendit ensuite au garage où elle réorganisa les vélos, les balles et raquettes de ping pong ainsi que la table de tennis de table elle-même. Elle s'appliqua ensuite à ranger la petite salle de jeux vidéos, séparée du garage par une petite porte vitrée. Mais alors qu'elle frottait les vitres de l'armoire à CD, une vis tomba et fila droit dans le parquet. Joséphine ne s'en aperçut pas tout de suite, mais lorsque la porte s'effondra à moitié, elle regarda dans tous les recoins du plancher.
 
  La vis s'était figée à l'horizontale dans une minuscule rainure et semblait ne pas vouloir en sortir. Joséphine essaya tout, la pelle ( elle avait strictement refusée de retoucher à un balai ), la raquette de ping pong, l'aspirateur, la pointe du compas, tout y passa.

  Joséphine commença à paniquer. Ses parents allaient rentrer, et elle n'échapperait pas à une nouvelle punition de son père si elle ne réparait pas cette armoire tout de suite.

  Alors elle repensa au balai. Et si elle arrivait à faire flotter la vis hors du parquet, comme le balai de la cuisine ? Elle plaça les deux mains au-dessus de la vis et se concentra. Elle était dans une position ridicule, mais elle s'en fichait : l'important était de voir si cela marchait. Et puis, il n'y avait personne pour la voir. Elle souffla un bon coup et visualisa la vis dans la rainure, puis flottant, et enfin réparant la porte. Quand elle ouvrit les yeux, il y avait... Rien. La vis n'était plus là. Elle tourna les yeux, pleine d'espoir, et vit que la porte était droite.

  Joséphine sauta de joie. Youpi! Elle avait réussi ! Elle avait des pouvoirs ! Puis elle se ressaisit. Des pouvoirs ? C'est n'importe quoi. Ça n'existe pas dans la vraie vie. Mais quelque part, quelque part en elle, une partie jubilait.

  Joséphine se sentait... Bien. Elle avait la sensation que ce qu'elle faisait était normal, comme si elle avait toujours su le faire. Mais elle ne savait pas pourquoi, un détail lui échappait. Elle sentait que c'était important, pourtant impossible de poser la main dessus.

  Bah. Ce n'est pas grave, pensa-t-elle. Après tout, moi aussi j'ai des pouvoirs ! C'est super! Je ne comprends pas pourquoi les héros de films ne veulent jamais obtenir des pouvoirs.

  Elle remonta à l'étage, alla dans la cuisine ouvrir à Paper qui jappait d'impatience, et prit le balai. À présent, elle savait que c'était elle qui avait provoqué tout cela, il n'y avait aucune raison d'en avoir peur. Elle se trouva soudain ridicule - peur d'un balai ! Puis le mit avec son amie, la serpillère.

  Elle se tourna vers sa pendule. Horreur ! Déjà sept heures moins le quart ! Elle se hâta vers la table et mis le couvert pour tous, en séparant avec soin les fourchettes et les couteaux des petites cuillères, puis recula d'un pas afin d'admirer son œuvre.

  Puis elle vit que quelque chose clochait. C'était étrange... Puis elle claqua des doigts en devinant quoi. Au milieu de la table, il y avait un espace destiné à un vase.

  Avec des fleurs.

  Elle se tourna vers l'entrée pour prendre son manteau, en se demandant quel prix pouvaient coûter des fleurs de saison.

  Puis elle se tourna, elle avait oublié que Paper était toujours coincé dehors.

  Elle ne vit pas que ça, d'ailleurs.

  Un vase avec des fleurs trônait au milieu de la table.

  Et c'est en voyant le motif représenté sur le vase, que Joséphine se souvint du détail qui lui échappait.

  Une montagne.

  La terre...


Bonjour !
Désolée d'avoir tardé pour ce chapitre, mais j'ai eu une visite inattendue...

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Début du flash back

Grand silence. Chambre éclairée par le soleil. Quelqu'un tape un texte sur son téléphone.

Moi, en bâillant. Terminé ! Il ne me reste plus qu'à...

Une voix. C'est toi l'auteure de ce roman ?

Moi, en tournant la tête. Il y a quelqu'un... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Une jeune fille. Alors maintenant, tu vas arrêter de me faire faire des trucs bizarres sinon c'est MOI qui prend le relais ! Compris ?!

Moi.  Aaaaaah! Mais qui êtes vous ??

Une jeune fille. Je suis Joséphine triple nouille! C'est toi qui m'a créé et arrête de dire que du mal de moi!!

Moi. Ok, ok, je fais attention mais s'il te plaît lâche moi!!

Joséphine, arrêtant de m'étrangler. Ok tout va bien alors. Je retourne dans mon livre mais si tu recommences, je reviens mais avec les autres ! ( Elle disparaît.)

Moi, après un temps. Bobom bobom... Je la savais pas aussi agressive... (Me dépêche de réécrire le texte.)

Fin du flash back

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Voilà donc soyez indulgents avec moi 🙇
Merci d'avoir lu !
( Note pour moi-même : ne plus vexer certains personnages de l'histoire)

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