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Chapitre 13 : Le Temple de l'Air

  Il faisait vraiment frais... Pas froid, frais. Marie sentait le souffle du vent sur sa peau et dans ses cheveux. Les cailloux dont le sol était parsemé lui égratignaient le dos et déchiraient ses vêtements. Une vive lumière éclairait ses yeux et elle ne put continuer d'être inconsciente plus longtemps.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle fut surprise de voir... Du gris. Elle tourna a tête à gauche, mais la couleur monotone continuait sur la paroi. Ce n'est que lorsque sa tête vint chercher sur la droite qu'elle put apercevoir un pan de ciel bleu, sur lequel se découpaient les pics de hautes montagnes.

Ce dernier détail suffit à donner un coup de boost dans les engrenages de la jeune fille à demi ensommeillée. Que faisait-elle au milieu des montagnes? Elle se souvenait clairement être sortie du bus pour aller à son cours de dessin, son sac sur le dos, avant d'être solidement happée par elle-ne-savait-qui pour ensuite traverser elle-ne-savait-quoi. Seules deux couleurs figuraient dans son esprit : un noir profond, et un bleu métallique...

Tout cela ne l'aidait pas à savoir grand-chose. Son esprit pratique télescopa son penchant pour la magie et elle tira deux conclusions différentes :

La première, c'était qu'un type louche l'avait kidnappé et enfermé dans un simulateur tellement réaliste qu'elle croyait être dans de vraies montagnes.

La deuxième, c'était qu'un voyageur spatio-temporel l'avait entraînée par erreur dans un portail tout aussi spatio-temporel et l'avait égarée lors du voyage encore plus spatio-temporel.

Hypothèse peu probable, car elle avait la nette sensation que sa présence ici n'avait rien d'anodin.

Elle décida de se lever et remarqua alors une chose curieuse : ses vêtements ne ressemblaient en rien à ceux qu'elle avait jadis porté : son agréable short bleu clair ainsi que son débardeur décoré de palmiers avaient fait place à une robe blanche aux bordures grises ainsi qu'à un bas brodé qui recouvrait en partie ses cuisses. Des souliers argent recouvraient ses pieds, ses lunettes étaient toujours en place mais semblaient avoir changé d'apparence pour une monture plus... Pittoresque, et elle voyait son bracelet orné de la pierre mystérieuse scintiller à son poignet. Elle porta une main à ses cheveux, et s'aperçut avec horreur que ses cheveux bouclés dont elle était si fière arboraient une texture lisse ! Elle pria pour que ses yeux verts, eux, au moins, n'aient subis aucune transformation. Elle vit son sac à ses côtés, désormais devenu une besace de cuir brun. Elle l'ouvrit et inspecta son contenu : des feuilles de parchemin vierges, un carnet de cuir aux pages jaunies, une plume, un encrier et un fusain. Elle cherchait ce qui aurait pu rester de son téléphone portable, mais celui-ci semblait s'être volatilisé. Bien entendu, cela aurait été trop simple.

Elle sentait la possibilité du voyage spatio-temporel revenir au galop.  Elle voyait bien que toutes ses affaires avaient subi des modifications, si ce n'est le bracelet qui ne semblait même pas avoir été éraflé.  Marie mit ce détail de côté et décrivit ce qu'elle voyait.

Tout d'abord, elle s'était réveillée dans une sorte de chemin gravé à même le flanc de la montagne, suffisamment large pour laisser passer une personne d'environ un mètre quatre-vingt-dix et, inconsciemment, elle bénit son petit gabarit qui la plupart du temps jouait en sa défaveur. Elle contemplait par ailleurs un panorama splendide, et elle regretta amèrement d'avoir laiséé son appareil photo chez elle ce jour-là. Devant elle s'étendait une succession de majestueuses montagnes qui semblaient toucher le ciel. Leurs couleurs allaient du gris le plus sombre à l'ocre le plus clair,  en passant par le vert ténébreux et le blanc aquilin, donnant l'impression de voir un arc-en-ciel montagneux.

Une fois que Marie eut décollé son regard de la vue splendide, elle remarqua que des escaliers taillées dans la roche se découpaient dans le passage, l'un s'entortillant vers le bas tandis que l'autre regardait vers le ciel. Elle n'avait pas spécialement envie de monter, mais dans un milieu inconnu comme dans lequel elle se trouvait, il était préférable d'avoir une vue d'ensemble et elle emprunta l'escalier qui pointait devant elle.

Pendant un moment, les marches succédaient aux marches et elle se demanda un instant si cet escalier avait une fin. Sa réponse n'arriva que dix minutes plus tard, lorsqu'il s'aplatit enfin pour donner l'entrée d'une cour pavée rectangulaire côtoyant un large bâtiment de pierre. La jeune fille s'étonna qu'un tel bâtiment puisse remplacer le sommet d'une montagne, qui plus était le plus haut sommet du massif, car de cette place on pouvait admirer toute la chaîne de montagnes arc-en-ciel. Elle s'étonna également de voir que la cour ne possédait aucune barrière la protégeant du vide. En étudiant le bord, elle remarqua même que certaines pierres s'étaient décollées et reposaient sans doute au fond de l'abîme.

Marie put en déduire deux choses :
Primo, le voyageur spatio-temporel semblait désormais être l'hypothèse la plus plausible.
Secundo, le bâtiment était très vieux à en juger par l'état de la cour, et aucune âme ne semblait y vivre, puisque la propreté laissait à désirer. 

Elle était donc toute seule dans un endroit inconnu.

Génial.

Elle reprit son souffle et décida d'inspecter l'intérieur du bâtiment. Elle se dirigea vers une lourde porte ne bois massif et poussa. Rien ne se produisit. Elle tenta de tirer, mais la géante de bois resta inébranlable. Elle essaya toutes les techniques possibles, mais rien à faire, le bâtiment demeurait inaccessible.

Alors qu'elle allait baisser les bras, elle remarqua une petite sculpture en forme de trompette dont l'embouchure terminait derrière la porte. Pendant un instant, elle se dit que c'était complètement stupide de faire une entrée pour les souris, puis un engrenage tourna dans sa tête et son penchant magique vainquit son esprit pratique.

Seuls ceux qui ont le pouvoir de l'air peuvent entrer à l'intérieur !

Sa confiance en soi revenue, elle essaya de faire fonctionner un quelconque mécanisme secret en faisant souffler un léger courant d'air à travers le trou.

Elle attendit un déclic, mais rien ne se produisit.

Elle fit souffler le vent un peu plus fort, jusqu'à enfoncer la porte de l'intérieur, mais de toutes évidences ce n'était pas la solution.

Sa confiance de nouveau envolée, elle tenta de refaire fonctionner son cerveau afin de trouver une solution.

Soudain, elle eut une idée. Son corps lui disait que c'était du suicide, sa conscience lui disait qu'elle devrait dépenser trop d'énergie, mais son esprit lui dictait que cela pourrait marcher.

Elle se concentra sur le trou de serrure et s'imagina que son corps devenait translucide et , comme un fantôme. Puis elle s'imagina glisser à travers le trou et atterrir à l'intérieur du bâtiment.

Ce fut une sensation horrible. Elle avait l'impression d'être compressée et essorée comme de la salade. Puis c'est comme si elle faisait les tasses dans un parc d'attraction puissance mille, avant d'être brutalement crachée sur le sol.

Des qu'elle vit l'endroit dans lequel elle se trouvait, elle sut qu'elle avait réussi.

Elle s'était changée en air et avait traversé la porte depuis le petit trou en trompette.

Elle regarda rapidement son corps pour voir si il ne lui manquait rien (elle avait suffisamment lu de livres et vu de films pour savoir ce qu'il se passait quand on s'amusait à se matérialiser et à se dématérialiser) et constata avec soulagement que tout semblait en place. Mais lorsqu'elle essaya de s'appuyer sur ses bras pour se relever, son membre droit se déroba et elle retomba sur le sol.

"Génial, pensa-t-elle. Je peux me transformer en courant d'air, mais je ne peux plus utiliser mon bras droit ensuite. Ça va être pratique."

En s'appuyant sur son bras gauche, elle se mit sur ses deux jambes et détailla la sale dans laquelle elle venait d'atterrir. L'ensemble était assez simple, une cheminée en pierre coupait le mur de droite en deux, le sol était couvert de lattes brunes qui craquaient au fil de sa progression dans la pièce. Le mur de gauche était couvert d'étagères croulant sous les livres et pots de verres vides ou moisis. Le centre de la pièce était occupé par des tables de bois et des chaises rudimentaires qui supportaient de petits coussins.  Des cadres étaient accrochés aux pierres qui constituaient les murs et contenaient de magnifiques paysages peints par le même artiste. Quatres portes figuraient sur les murs droit et gauche. Marie hésita, puis poussa la première porte de gauche et débarqua dans une pièce où de la glace était présente sur tous les murs. La température chuta et elle se retrouva à grelotter. Puis elle tourna les talons et ferma la porte de vous d'un coup sec.

Bon. Au moins, elle savait où se trouvait le frigo. Elle poussa avec appréhension la deuxième porte de gauche et entra dans une pièce totalement noire, où aucune lanterne n'éclairait les murs. Elle entendit quelques gargouillements et préféra sortir doucement de la pièce, dont elle ferma brutalement la porte une fois dehors.

Elle se rendit compte que les gargouillements n'étaient autres que ceux de son ventre et soupira en se disant qu'elle avait eu peur pour rien. Elle avait faim, mais elle refusait de manger la nourriture d'un endroit qu'elle ne connaissait pas. Pourtant, lorsqu'elle poussa la première porte de gauche et débarqua dans la cuisine, elle ne put résister à se servir un morceau de pain et un fruit dont le goût ressemblait à celui de la pomme. Elle revint dans le hall et poussa la dernière des quatre portes, qui l'amena dans un couloir étroit qui desservait d'autres portes. En les ouvrant, elle tomba sur des dizaines de chambres toutes semblables, avec des lits superposés aux couvertures brunes, des bureaux décrépis auxquels ils manquaient un pied, parfois deux, des fenêtres mal astoquées et des piles de livres de tous côtés.

Pourtant, en passant devant l'une des portes, elle éprouva une sorte d'attirance. Elle entra dans la pièce : elle était semblable à ses prédécesseuses, pourtant un détail interpella la jeune fille : le lit simple... Le bureau... La fenêtre...

Elle mit rapidement le doigt sur ce qui l'a chiffonait : cette pièce était exactement semblable à sa chambre sur Terre.

Elle se tourna vers les livres rangés dans la bibliothèque et parcourut les cotes des yeux. "La légende des cinq élus"... "La rose et le sceptre"... "La mythique vallée des esprits"... Ces titres étaient semblables aux livres qu'elle avait lus !

Elle trébucha sur un obstacle et s'étala sur le sol. En se relevant, elle vit que son pied avait rencontré un très gros volume. Elle le regarda sans le toucher, puis avec sa main gauche chassa la poussière qui en maculait la couverture. Sous ses doigts, le relief d'une étoile dorée à quatre branches se dévoila.

Marie laissa échapper un hoquet de stupeur. Ce livre n'était autre que celui qu'elle avait recueilli à la bibliothèque ! Un détail cependant changeait : là où il y avait jadis quatres pierres, il ne restait plus que les encoches où figuraient des inscriptions en lettres d'argent :

"L'eau est l'élément de la vie. Il est placé sous la garde d'Écume. Reçoit les pouvoirs de la déesse."

"Le feu est l'élément de la joie. Il est placé sous la garde de Cendre. Reçoit les pouvoirs de la déesse."

"La terre est l'élément de la compassion . Il est placé sous la garde de Feuille. Reçoit les pouvoirs de la déesse."

"L'air est l'élément de la liberté. Il est placé sous la garde de Brise. Reçoit les pouvoirs de la déesse."

La dernière phrase lui fit un choc. Elle  n'avait jamais entendu parler de Brise, pourtant elle avait une vague impression de... Familiarité. Pendant un instant, elle vit l'image d'une très grande femme avec des cheveux blancs et des yeux d'argent qui volait, libre, dans un ciel parsemé de nuage. Elle vit aussi une autre femme aux cheveux bruns et aux yeux verts qui, d'une simple pression sur le sol, faisait surgir une forêt de la terre. Dans l'océan, une dame aux cheveux marine et aux yeux bleu clair étendait l'eau jusqu'au confins d'une planète. La dernière déesse avait des cheveux roux et des yeux de feu, et faisait resplendir le soleil d'entre les nuages.

Sur le sol, le livre s'anima et fit tourner ses pages jusqu'à ce qu'un titre apparaisse : "Genèse d'Estralis".

"Estralis?" Marie sut, inconsciemment, que c'était le nom de l'endroit dans lequel elle se trouvait.

Alors c'était vrai. L'hypothèse du kidnapping s'éclipsa définitivement et celle du voyage spatio-temporel s'affirma soudainement. Quel que soit l'endroit où elle était, elle y était bloquée, sans moyen de communication, sans pouvoir prévenir ses amis ou sa famille.

Une larme s'échappa de ses yeux et s'écrasa doucement sur le sol. Elle avait si peur... Elle ne savait pas où elle était. Tout ce dont elle croyait semblait soudainement si petit, coincée dans un lieu inconnu, sur une planète inconnue, à lire un livre mystérieux qui l'avait suivi jusqu'ici.

Comme pour répondre à sa question, les pages du grimoire se remirent à bouger et une double page couverte de dessins s'épanouit sous ses yeux.

La carte était ancienne, mais pas indéchiffrable. Aux quatre coins d'Estralis se dressaient des merveilles naturelles, apparemment connues sous le nom de : volcans du Feu, Océan de l'Eau, Jungle de la Terre et Montagnes de l'Air. Marie devina sans mal qu'elle se trouvait dans l'une de ces dernières. Sur la carte, la terre semblait avoir une emprise supérieure à la mer, mais elle doutait qu'elle soit entière. Quelque chose, en revanche, l'interpella : au milieu de la carte, un point noir indiquait "Château". Ce château était-il si important pour figurer en gros sur la carte ? Il lui inspirait quelque chose de nauséabond, comme s'il s'agissait d'un coeur maléfique pulsant au milieu d'une planète souffrante. Elle secoua la tête afin d'écarter cette sombre idée et tourna les autres pages du livres. Stupeur. Elles étaient blanches. Elle revint à la page de la Genèse, le texte était, lui, toujours là. Elle balaya les pages afin d'arriver à la fin du livre et fut soulagée de voir que leur rituel y était toujours gravé.

D'un coup sec, elle ferma le livre et tenta de le prendre avec ses deux mains, et fut surprise de constater que sa main droite lui obéissait de nouveaux. Elle n'avait l'impression que quelques minutes seulement s'étaient écoulées. Satisfaite de sa capacité de régénération rapide, elle mit le grimoire dans sa besace et quitta la pièce.

C'est à ce moment-là qu'elle se cogna contre quelque chose.

Pour la énième fois de la journée, elle atterrit sur le sol dans un grand bruit. Elle porta la main à son nez et fut soulagée de voir qu'il ne saignait pas et ne semblait pas cassé. Elle se releva et fut étonnée de ne rien voir. Elle se dit qu'elle avait probablement percuté la porte et se remit en marche, pour se recogner encore une fois.

Cette fois-ci, elle resta debout. Elle regarda l'espace vide devant la porte avec suspicion, puis tendit une main tremblante devant elle - main qui fut aussitôt agrippée par un membre invisible.

Marie activa son pouvoir. Le déplacement de l'air lui indiquait qu'une personne se tenait effectivement dans l'encadrement, et sa main gauche lui serrait sa main droite comme un étau. Elle gémit de douleur, ce qui força l'être à la lâcher. Elle se frotta la main avec prudence avant de déclarer :

- Qui êtes-vous ?

L'être ne réagit pas, sans doute persuadé qu'elle parlait à quelqu'un d'autre. Mais lorsqu'elle réitéra sa question, le doute ne fut plus permit :

- Qui êtes-vous ?!

L'être tourna les talons et s'enfuit. Bien décidée à lui faire cracher le morceau, Marie le poursuivit à travers le couloir, dans la direction qu'elle n'avait pas explorée. Le couloir débouchait sur une porte qu'il ouvrit en grand avant de se glisser derrière. Marie le suivit... Et regretta amèrement son geste.

Elle s'était élancée trop tard pour remarquer que cette porte s'ouvrait sur le vide.

Lentement, elle sentit son corps être happé par le vide, puis la chute fut de plus en plus rapide. Elle vit l'être qu'elle avait poursuivi plonger pour l'aider, mais elle était déjà hors de portée.

Vit, car il avait retrouvé son opacité, mais Marie n'eut pas le temps de l'imiter.

Elle ferma les yeux devant une mort certaine, avant d'être éblouie  par une intense lumière blanche... 

Lorsque Marie se réveilla, elle n'avait pas mal. Pensant qu'elle était morte, elle ouvrit les yeux... Et se rendit compte que ce n'était pas le cas.

Elle était allongée au beau milieu de la cour pavée. Elle secoua ses membres un à un pour voir si rien n'était cassé et, apparemment, tout fonctionnait. Elle se mit debout et jeta un regard circulaire autour d'elle. Elle s'attarda sur la bâtisse qu'elle avait quittée de façon assez... Originale, puis détourna les yeux.

Elle ne comprenait même pas ce qu'il s'était passé. Comment pouvait-elle être encore vivante, après avoir chuté d'une montagne presque aussi haute que l'Everest ?

Elle continua de regarder la cour quand elle remarqua un détail qui lui avait échappé. Tout au bout de la cour, vers le centre d'Estralis, figurait une sorte d'estrade circulaire de bois clair. Elle s'en approcha et vit qu'un symbole, un tourbillon, y était tracé. Aussitôt, elle empoigna le grimoire et regarda la couverture. Le même symbole était représenté au bout de l'aiguille qui pointait vers la droite. Sur l'aiguille du haut, il y avait une goutte, sur celle du bas, une flamme, et sur celle de gauche, une fleur. Marie traça ses dessins dans sa mémoire puis rangea le livre dans sa sacoche.

Elle fit le tour de l'estrade afin de remarquer un autre détail important, mais tout ce qu'elle voyait, c'était une couleur monochrome et un bois sans aucune imperfection.

Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle bondit sur l'estrade.

Et là, tout se mit en marche.

Marie quitta le sol et s'éleva dans les airs, jusqu'à toucher les étoiles. Un amas de vent et de nuage vint l'entourer et elle se retrouva comme entourée d'un agréable cocon. Puis un rayon blanc partit d'elle et en rencontra trois autres.

Elle vit clairement les endroits d'où ils étaient partis. Un depuis la jungle de la Terre, un depuis les volcans du Feu, un depuis l'océan de l'Eau.

Et un depuis les montagnes de l'Air.

Les quatre éléments étaient enfin réunis.

Quatres formes se dessinèrent successivement dans le ciel, les mêmes symboles que sur le livre.

Ils éclatèrent ensuite pour former une magnifique Aurore boréale.

Lentement, Marie se mit à descendre, et dès qu'elle toucha le sol, elle s'évanouit.

Quelque part, à plusieurs kilomètres de là ...

Dans une tour grise, des oiseaux bleu marine constellés de pois blancs reposaient sur des poutres de bois. Soudain, ils s'animèrent et poussèrent de multiples cris fluets. Un concert de battements d'ailes ponctua leur envolée simultanée.

Un homme vêtu d'un rond de cuir sur la tête entra dans la tour et souffla dans un sifflet. Immédiatement, les oiseaux se turent et retournèrent sur leur perchoir, plongés dans un sommeil artificiel. L'homme poussa la porte et un chevalier avec une armure noire entra.

- C'est la deuxième fois ces jours-ci, Seigneur, dit l'homme au sifflet. Doit-on alerter le maître ?

- Inutile, répondit le chevalier d'une voix grave. Le Maître a déjà vu les signes dans le ciel. À présent, nous savons...

Sa voix se perdit et l'homme au sifflet tourna la tête vers lui à vive allure. Derrière son casque,les yeux du chevaliers restaient fixés sur les oiseaux. Enfin, il déclara d'une voix plus ténue :

-... Nous savons que les éléments sont réveillés.

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Coucou tout le monde!
Voici le dernier chapitre sur le réveil, un peu plus long que d'habitude mais c'est pour votre bien.
En parlant de bien, vous m'en faites beaucoup aussi, car figurez-vous que...

Arthur, Édouard, Paoline, Emma, Joséphine, Madeleine et Marie : ON A DÉPASSÉ LES 400 VUES SUR MAGIE ÉTERNELLE !!!

(L'auteure meurt d'une crise cardiaque et ressuscite.)

Moi : Bon, de un, je vous avais dit d'attendre que je le déclare MOI-MÊME, et ensuite ARTHUR, ÉDOUARD ET PAOLINE, QU'EST-CE QUE VOUS FICHEZ ICI ?? CE N'EST PAS VOTRE HISTOIRE !!!!

Edouard: On est venu ici pour faire la fête tous ensemble !

Moi : Qu... La fête ?

(La pièce devient sombre, puis Édouard utilise ses pouvoirs et allume une boule disco, des spots colorés et une platine de DJ où il s'installe et mets une musique entraînante. Joséphine sort des gâteaux, des biscuits, des bonbons et des trucs d'apéritif et Madeleine des boissons. Les personnages se mettent ensuite à danser sur une piste de danse avec des carrés lumineux. L'auteure s'assoit au bar, s'empiffre de gâteaux et prend des photos (humiliantes ? Noooooonn.). Edouard met la platine en mode automatique et s'approche discrètement de l'auteure.)

Edouard : Bouh ?

Moi : Aaaaaaaaaah !!!

(La musique s'arrête et tous les personnages se mettent à les regarder.)

Moi : Non, non, c'est bon, continuez !

(La musique reprend et les personnages se remettent à danser.)

Moi : Édouard, donne-moi une bonne raison de ne pas t'effacer de l'histoire. Définitivement.

Edouard : Tu sais pas t'amuser, toi. Non, ne touche pas à ce bouton ! Je suis juste venu te donner une info croustillante...

Moi : Rien ne dit qu'elle l'est pour moi.

Edouard : Oh, crois-moi, elle l'est. Arthur a flashé sur Jo!

(La musique s'arrête encore une fois. Madeleine, Marie et Emma lancent un regard intéressé vers l'auteure.)

Moi : Con-ti-nuez !

( La musique reprend. Marie, Emma et Madeleine murmurent entre elles.)

Moi : Malheureusement, ça va devoir arriver plus tôt que prévu...

Edouard : De quoi ?

( L'auteure sort une télécommande et appuie sur un bouton rouge. La musique s'arrête de nouveau, les personnages lancent des : "Mais c'est pas bientôt fini, on va pouvoir danser un de ces jours ????", Les spots éclairé un tableau blanc qui roulent lentement vers le mur. L'auteure se lève et enfile des lunettes et prend une baguette pour se donner l'air d'être un professeur, mais elle n'est pas crédible du tout.)

Moi : Chers lecteurs, chers persos, regardez par ici !

(Elle appuie sur un autre bouton et un texte apparaît sur le tableau.)

Moi : POUR REMERCIER TOUT LE MONDE POUR LES 400 VUES...

Madeleine : Arrête de crier, on n'est pas sourds !

Moi : ... J'ai décidé d'organiser un petit quelque chose. Comme l'histoire n'en est qu'au début, j'ai un choix assez limité, donc n'hésitez pas à me faire des propositions :

- Un petit concours de dessin (1 vote)
- Un petit concours de OC
- Un petit quiz (2 votes)
- Un petit questions-réponses

Que des petits trucs. Par contre, s'il n'y a pas assez de monde, tout peut être annulé ! Les règles seront affichées dans le livre fourre-tout. Dites-moi en commentaire ce que vous voulez voir organiser !

Bon, les persos, rentrez chez vous, la fête est finie!

(Les personnages laissent échapper des : "Évidemment, quand y a un truc de bien, ça dure seulement trois minutes", "J'espère qu'on sera payés pour ça" (une boîte de conserve atterrit sur la tête de celui ou celle qui avait parlé). Arthur, Édouard et Paoline poussent la porte "Trio des Étoiles et les autres la porte "Magie Éternelle". )

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A bientôt pour un nouveau chapitre ! 

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