Mizuki l'avait vu partir. Ces derniers temps, la reine avait remarqué que son époux quittait souvent le palais, elle ne lui avait jamais demandé la raison.

Grosse erreur de sa part.

La femme avait en réalité peur, et préférait donc ne pas s'en inquiéter.

Lorsque Sinbad revint, la femme avait déjà oublié ce «petit» problème qui la préoccupait tant. Elle l'aimait son Sinbad, Ô oui elle l'aimait, mais la reine ne tolèrait pas ce qu'il faisait subir à sa fille.

«Mizuki ! L'appella Sinbad qui se dirigeait vers elle»

La femme aux cheveux blancs ne lui prêta pas attention, faisant comprendre à son époux qu'elle ne voulait pas lui parler.

Il soupira et fit le chemin inverse.

Mizuki demandera-t-elle le divorce ?

Si elle le faisait, ça l'arrangerait dans un certain sens. Pas qu'il ne l'aimait pas, mais avoir une maîtresse ce n'était pas aussi simple.

Sinbad secoua la tête honteux d'avoir pensé de telles choses. Il aimait Mizuki et seulement Mizuki.

Alors pourquoi avoir une maîtresse ?

Sinbad était un homme qui aimait quand les femmes s'intéressaient à lui. Son égo fut rempli lorsque Leiko vint le voir un soir.

Il devait être 23:30, et Sinbad avait une petite envie de faire une promenade nocturne, voulant simplement admirer les lumières de la nuit.

Caché sous une cape à capuche sombre, il était entré dans un bar, et s'était assit au comptoir demandant un simple vers d'alcool.

On lui servit et afin de remercier la personne, le roi leva la tête, c'est là qu'il croisa son regard, ceux de Leiko.

D'abord surpris et en colère, Sinbad commença à se lever, mais la femme le retint en saisissant sa manche le forçant à s'assoir.

Le violet avait pour attention de prévenir son épouse de sa surprenante venue, il aurait bien voulu s'occuper de son cas dans le bar mais il risquait de mettre ses citoyens en danger.

«S'il te plait Sinbad, j'ai changé vous savez. Fit la femme à voix basse pour éviter d'attirer les regards, je vous ai causé beaucoup de problème, c'est vrai. Mais, mon amour à votre égard à toujours été présent.»

Le conquérant faillit tomber à la renverse. Une femme aussi dangereuse qu'elle ne pouvait pas être en vie et avoir changé de comportement.

«Qui êtes-vous ? Demanda-t-il l'air suspicieux.
-Je suis Leiko voyons !»

L'homme prit une gorgée de whisky -qui avait un gout étrange- afin de se remettre les idées en place puis la regarda dans les yeux.

Soudainement, pour la première fois, par on ne sait quelle raison, il trouvait que la brune avait un certain charme.

Leiko lui sourit innocemment avant de lui demander :

«Un autre verre peut-être ?»

Sinbad baissa la tête en direction de son récipient vide ; il l'avait vidé pendant qu'il l'observait.

«Volontiers»

Et comme à son habitude, le roi finit saoul sur le comptoir.

Leiko voulu l'aider à rentrer chez lui, mais par une soudaine envie, le roi l'embrasse, langoureusement.

La brune ne le repoussa pas, bien évidemment, elle répondit au baiser, et l'emmena chez elle.

Se fut une nuit bien torride.

Le lendemain Sinbad était retourné dans son palais. Il avait honte. Il se sentait obliger d'en parler à quelqu'un, tout sauf Mizuki et encore moins Shaïmy.

L'homme préféra en discuter avec Jafar qui, en apprenant la nouvelle, le frappa au visage.

«TE RENDS-TU COMPTE DE CE QUE TU AS FAIT SINBAD ?! Hurla son conseiller»

Le roi baissa la tête.

«SI TA FILLE OU MIZUKI L'APPREND TU METS AUSSI MON COUPLE ET CELUI DE MASURS EN DANGER SINBAD ! YUKI ET YOKO NE L'ACCEPTERONT JAMAIS !»

Il n'y avait pas réfléchit, le royaume d'Aquaryne et de Sindoria briseraient leur alliance, si ça femme, Mizuki découvrait la vérité.

Sinbad promit, non, jura de plus jamais aller voir cette femme de toute sa vie, pour le bien du royaume, celui de ses proches mais également pour le bien de son couple.

Au bout de 3 jours, une envie incontrôlable de revoir Leiko le submergea, c'était incompréhensible. Il s'étonna lui-même de la préféré à Mizuki. Pourtant, c'était cette femme qui avait tenté de les tuer, alors pourquoi était-il tombé amoureux de cette folle ?

Il s'était posé la question à maintes reprises sans jamais trouvé de réponse.

Il était censé la haïr, et c'était tout le contraire.