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Deux jours plus tard||13:05|| Lieu inconnu
Cela faisait à présent deux jours qu'ils ne cessaient de voler, Judal avait décidé de partir le plus loin possible, afin que personne ne puisse les retrouver.
Shaïmy frissonna légèrement, et lança un regard à son compagnon. Il semblait énervé, mais ne souhaitait pas en parler à la princesse, il préférait garder toute sa colère pour lui. Le magi savait très bien qu'il allait exploser un moment ou un autre.
«Judal ? Fit la princesse en posant sa main sur son épaule, tu vas bien ?»
Elle savait qu'il n'allait pas bien, elle le savait très bien même.
«Ouais.»
Le violette fut étonné de la froideur de sa voix. Ça lui avait fait mal, cependant elle n'abandonna pas et insista.
«Judal, tu peux me parler tu sais, dit-elle gentiment
-Pourquoi faire ?
-Tu es énervé...
-Raison de plus pour que tu me foute la paix...»
Poignardée en plein coeur. C'était douleur.
La princesse soupira et préféra le prendre dans ses bras en les enroulant autour de sa taille, sa tête coller contre son dos, ce simple contact le détendu un peu. Il aimait sentir ses petits bras le serré, ce geste lui semblait si.... si maternel.
«Pardon.»
Il venait de s'excuser. Un sourire naquit sur le visage de la jeune fille qui embrassa doucement sa joue.
«Tu ne veux toujours rien dire ? Tenta la princesse.
-Je hais ton père.»
Shaïmy eut un pincement au coeur, mais elle le comprenait également. Cette haine qu'il lui portait, cette rancoeur. Son père, Sinbad ne voyait pas leur amour, et à cause de lui, ils devaient fuir.
Fuir.
Judal ne voulait pas fuir. Il voulait donner à tous ceux qui se sont mis sur leur route, une correction mémorable.
«Il en payera les conséquences.»
La voix de Shaïmy pourtant si douce et si mélodieuse venait de sonner avec mépris. Le magi sourit, la princesse semblait avoir fait son choix, le bon choix.
«Hey, sourit malicieusement le magi, ça te dirait d'aller conquérir un autres donjon ?»
Zanaé qui dormait depuis un moment, avait ouvert les yeux à ces mots.
«Je pense que c'est une bonne idée... affirma Zanaé en se mettant sur ses quatre pattes.
-Je ne sais pas... douta la princesse en baissant la tête.
-Tu as peur ?
-Quoi ?! Non absolument pas ! Mais...»
Elle laissa sa phrase en suspens et regarda le ciel.
«J'ai un mauvais pressentiment...
-Dit pas n'importe quoi ! C'est l'un de mes donjons qu'on va conquérir !»
Elle soupira lourdement, ce soupire, Judal le connaissait que trop bien. Il afficha un sourire satisfait, Shaïmy avait accepté.
«Allons-y alors !»
Même jour ||14:30|| Royaume de Sindoria
L'atmosphère était pesante dans le palais, une rumeur cours : Shaïmy est enceinte du pire ennemi de Sinbad, Judal. Malheureusement, ce n'était pas qu'une simple rumeur.
Le roi, Sinbad était totalement désorienté, entre la fugue de sa fille héritière et sa femme qui ne le regardait même plus. Il ne savait plus quoi faire, et tous ça était de sa faute, il le savait à présent.
Il était le problème.
Cependant, le roi des sept mer l'avait compris un peu trop tard, et finalement, Mizuki refusait de lui adresser la parole, et d'avoir des rapports avec lui, faisant de sa réputation un désastre.
Sinbad, le père indigne.
Sinbad, un homme sans coeur.
Sinbad, l'époux infidèle.
Infidèle ?
Mizuki ne le savait toujours pas. Pour l'instant, ce n'était qu'une bêtise parmi d'autres, mais le jours ou elle apprendrait la vérité.
Le jour où elle saura, il savait que se serait la fin. Que plus jamais il ne la reverra.
Jafar était le seul à être au courant, il lui avait hurlé dessus, car il savait ce qu'il se passerait si Mizuki l'apprenait. Sinbad lui avait promis de plus jamais le referais.
Et pourtant...
Le roi était parti la revoir, jusqu'à, en tomber amoureux et lui faire un enfant.
Elle s'appelait Leiko, l'ennemi juré de Mizuki, la femme qui voulait les éliminer il y a des années de ça.
Mizuki, le tuerai mille fois si elle l'apprenait. Mais il ne pouvait plus retourner en arrière.
Sinbad quitta le palais cacher dans des habilles, il devait se rendre chez sa maîtresse, Leiko.
Il entra dans la maison comme si il y vivait depuis toujours. Une petite fille d'environ 7 ans vint l'accueillir en souriant.
«Papa !»
Sinbad la prit dans ses bras en souriant légèrement, qui ne tarda pas à être transformé en une expression triste.
Mizuki... Je suis tellement désolé...
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