Mark s'étant retrouvé seul, ne voyait pas par quoi commencer. En fait si, il savait par quoi commencer. Rentrer chez lui et digérer cette nouvelle atroce. Il devait y faire face. Il allait désormais être seul pour cette mission plus risquée. Le brun n'aurait plus les rires de ses amis, ni leurs encouragements pour l'aider mais il allait le faire. Cette promesse, il y tenait à cœur et il la réaliserait avec toute sa détermination.

Seul le fait de pense qu'il  n'y aurait pas ses amis, le rendait triste mais qu'étaient-il devenus ? Où étaient-ils passé ? Pourquoi cette disparition soudaine et ce calme à Inazuma.

Une nouvelle menace aurait-elle penchée sur la joyeuse ville. Le brun ne savait quoi penser. Il marcha dans les rues d'Inazuma, le regard légèrement vide, il ne réalisa pas quand il se cogna contre quelqu'un. Il connaissait le viel homme mais ne s'en était pas rendu compte tout de suite, jusqu'à ce que cet homme le tire par le bras.

- Tu ne t'excuses plus quand tu conges quelqu'un maintenant, rit-il.

Mark releva la tête, son cerveau dût réfléchir quelques instants aux sens des mots de l'homme.

- Monsieur Hillman ? Pardon, j'étais ailleurs.

- Je l'ai bien vu ça, Mark, tu n'as pas l'air dans ton assiette d'ailleurs.

Le brun soupira, et le professeur l'invita à manger dans un restaurant de nouille afin qu'il lui raconte ce qu'il n'allait pas. 

En rentrant, il sentit l'odeur des nouilles, ouvrir son appétit, il s'installa à une table, avec son professeur et lui parla de ce qu'il s'était passé plus tôt dans la journée.

- Nous avions rendez-vous à dix-sept heures avec le professeur Travis, je suis arrivé à la tour d'Inazuma en premier, j'ai attendu mais jamais personne n'est arrivé, je ne sais pas quoi penser...soupira Mark. Je ne sais pas où sont mes meilleurs amis, ni mon professeur et nous étions censés partir en mission.

- Es-tu sûr que c'était là que vous aviez rendez-vous ? demanda le professeur Hillman.

Le brun hocha la tête et tendit un papier au vieil homme où le professeur Travis leur avait bien indiqué l'heure et le lieu du rendez-vous. L'homme fronça ses sourcils, comment cela pouvait-il être possible ? Il connaissait bien le professeur Travis et celui-ci ne se tromperait jamais dans ses lieux de rendez-vous et encore moins dans ses heures, alors pourquoi ne s'était-il pas présenté. Mark avait raison, cela n'était pas normal. Après avoir discuté avec lui, ils sortirent du restaurant et le professeur Hillman observa la lune, une lune pleine annonçant mauvais présage, ses sens lui indiquaient que cette nuit allait être mémorable. Il ignorait pourquoi mais sentait cette pression dans l'atmosphère, quelque chose se préparait dans l'ombre et il n'aimait pas cette sensation.

- Mark, avant que tu partes, as-tu essayé de contacter Percival,Axel et Jude ?

- Oui, répondit-il en baissant les yeux, mais aucune réponse. 

Le brun ne voulait pas pleurer, il salua son professeur et rentra chez lui. Il se coucha dans son lit, pensant à ce moment, il soupira. Où étaient ses deux meilleurs amis ? Pourquoi n'étaient-ils pas venus ? Mark s'en voudrait s'il leur était arrivé quelque chose.

- Bon sang, dit-il en tapant son poing contre son lit, Axel tu as élogié mes capacités mais j'ai l'impression de rester ton ombre, j'ai beau m'entraîner, je crains ne jamais vous retrouver. Jude, toi aussi j'espère que tu vas bien, si seulement je pouvais vous retrouvez maintenant, si seulement j'étais plus fort ! 

Des larmes descendirent lentement sur ses joues, dans un calme absolu, il était seul, et même pas ses parents ne pouvaient l'entendre. Il se lamentait de ne rien pouvoir faire pour les retrouver. Le professeur Hillman lui  avait dit qu'il fallait mieux attendre qu'il fasse clair pour comprendre ce qu'il s'était passé.

Mark l'avait promis à cette étoile, il essuya ses larmes et dès le lendemain partirait à la recherche de ses amis, il ne pouvait pas abandonner aussi facilement, c'était contre sa nature. 

- Je dois tenir ma promesse, se murmura-t-il pour se remotiver.

Le brun regarda le ciel étoilé et reconnue la lumière brillant de l'étoile, ce petit astre à qui il avait fait cette promesse. Il l'accomplirait !

Le lendemain, il se réveilla, la boule au ventre, sachant qu'il ne serait pas accompagné par ses meilleurs amis. Mark eût du mal à avancer et sortir de  chez lui. Il se rendit tristement à Raimon, à l'aube et retrouva le vieil homme, qui lui avait promis de l'aider dans ses recherches. Ce dernier lui apprit quelque chose d'impensable et qui ne l'aiderait certainement pas.

Célia, la sœur de Jude était tombée gravement malade et ne pourrait pas user de la magie tant qu'elle ne serait pas totalement guérie. Mark tomba des nues en apprenant cette nouvelle. Son seul espoir était tombé gravement malade et aucun mage médecin n'avait pu la soigner jusqu'à présent.

- Mark, je pense qu'il  y a un remède pour soigner Célia, de ce que j'ai entendu des médecins. Il faudrait une plante en particulier, malheureusement elle ne se trouve pas ici, il faudra au moins quatre ou cinq jours avant d'arriver à destination.

- Une plante ? Un remède ? fit Mark, tristement. Le seul remède dont elle ait besoin c'est son grand-frère. Elle a besoin de le voir, il faut lui amener Jude.

Le professeur Hillman savait que Mark n'avait pas trop mais ils ignoraient où se trouvaient le châtain, que pouvait-il faire ? Leur seule option pour le moment était cette plante.

- Vous viendrez avec moi, chercher cette plante ? demanda le brun à son professeur.

Le vieil homme acquiesça, il ne pouvait laisser son élève ainsi. Puis, le professeur Hillman voulait comprendre ce qu'il se passait et pourquoi Axel, Jude ainsi que le professeur Travis avaient disparus.

- Quand partirons-nous ?

- Nous pouvons partir maintenant, lui répondit le professeur.

Cela surprit Mark qui ne vit pas énormément d'affaires du côté de son prof, mais il accepta, il ne voulait pas rompre le serment fait à cette étoile, la veille. Une promesse était une promesse et il allait la tenir.

- Jude, Axel, professeur Travis, je vous retrouverai ! Attendez-moi ! se murmura-t-il, tout en espérant que rien ne leur était arrivé.