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9. Anarchie


                                              


                                         /Anarchie (N.F): Confusion, désordre, chaos/




Mes mains en sueurs avaient du mal à rester fixées sur le volant de ma voiture et pour la sixième fois, je les essuyais sur mon pantalon en un geste rageur. La voiture d'Alessandro était quelques mètres de moi et j'avais pris la précaution de laisser une voiture entre nous deux de façon à ce qu'il ne puisse pas deviner que je le suivais comme une fouineuse de pacotille. Mon cœur battait la chamade, voulait se détacher de ma poitrine et quitter mon corps une bonne fois pour toute.

J'avalai ma salive en un geste mécanique et ne quittait pas la voiture italienne noire devant moi. Je ne savais pas à quel jeu je jouais parce qu'il aurait été facile pour Alessandro de me repérer dans ma chrysler rouge-délavée unique dans la ville, mais j'avais agi par instinct et sans réfléchir.

Le feu passa enfin au vert et je démarrai ma voiture et le filait avec précaution, laissant entre nous une distance respectable et éteignant les phares en espérant camoufler ma présence. Nous quittions les environs de la ville et il m'était de plus en plus difficile de me cacher puisque les voitures se faisaient rares à cette heure tardive du soir. Je priai avec force pour qu'il ne m'attrape pas avant que j'aie pu découvrir son secret. J'avais le droit de savoir.

Nous étions désormais sur une route bordées d'arbres hauts dont les silhouettes nocturnes me faisaient penser à des esprits maléfiques qui chercheraient à me dissuader de continuer. Je voiture d'Alessandro ralentit et j'arrêtai court à mienne à une centaine de mètres de là. Je remerciai la chance divine pour la noirceur qui régnait et qui facilitait ma mission. J'observai Alessandro qui sortit de sa voiture, il ne jeta pas un coup d'œil derrière lui. Dieu merci. Une silhouette se dessina à ses côtés et je cru voir un homme lui parler d'une voix basse. La distance qui nous séparait rendait tout bon espionnage impossible.

Les deux hommes disparurent de mon champs de vision, comme s'ils étaient entrés dans la forêt. J'inspirai profondément et essayait vainement de calmer ma respiration tremblante.

Je laissai passer quelques minutes avant d'ouvrir la portière. Le bruit fit un vacarme infernal dans le silence religieux qui régnait dans l'endroit et je me mordis la lèvre tout en fermant les yeux. Je faisais une bien piètre détective.

Je décidai de ne pas fermer la portière, bruit monstrueusement fort qui aurait vite fait d'annoncer ma présence. Je pris les clés de la voiture et les fourrai dans ma poche avant de me diriger pas-à-pas vers l'endroit où était garée la voiture d'Alessandro

. Je me réfugiai dans l'ombre des arbres et faisais un effort incommensurable pour éviter tout craquement de branche. Un hibou hululait au loin et j'entendais les criquets chanter abondamment.

Je refusais de penser aux animaux qui pouvaient soudain apparaitre devant moi, l'idée de me retrouver en face à face avec un ours ne ferait rien pour calmer mon angoisse croissante. Ma conscience avait les yeux écarquillés et me criait de dégager de là au plus vite. Je l'ignorait consciemment malgré le fait que je savais qu'elle avait raison, que la chose sensible à faire serait de quitter cet endroit avant de me faire repérer. Voulais-je vraiment savoir ce qu'Alessandro faisait ? Me demanda ma conscience en prenant une position de forte réflexion.

Je m'arrêtais en aperçevant un panneau de signalisation qui, jadis, devait restreindre la vitesse, mais il était aussi délavé que ma chrysler et au lieu d'un chiffre se trouvait un signe étrange, une sorte de triangle noueux où se rencontraient plusieurs droites sans jamais vraiment former quoi que ce soit, c'était vertigineux. Je regardais le signe en fronçant les sourcils.

Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? Je n'en savais rien, ma conscience quand à elle en profita pour me crier que je devais interpréter ce symbole comme un signe divin et ficher le camp avant de me faire repérer. Je fis taire sa voix paniquée et l'envoyait valser. Il était trop tard pour revenir en arrière désormais.

J'arrivai au niveau de la voiture et constatait qu'elle se trouvait non loin d'un sentier entouré d'un champ de plantes hautes que je ne pu reconnaitre dans l'obscurité mais il s'agissait probablement de mais. D'un pas indécis, les mains tremblantes, je parcouru le sentier sans vraiment savoir où il allait me mener. J'étais tout de même contente que les herbes hautes soient-là pour cacher, ne serait-ce qu'un peu, ma présence incongrue.

Putain de merde, mais qu'est-ce que je foutais là ? Mes jambes flageolaient sous l'anxiété qui parcourait mon être en vagues puissantes.

C'était un véritable labyrinthe qui allait en cercles et en zigzags, je me figeai soudainement lorsque j'entendis des voix s'approcher de ma position.

Sans réfléchir une seconde, je me lançai dans les herbes hautes les plus proches et m'assis en posant une main sur ma poitrine pour contrôler mon souffle erratique. Mon action engendra un bruit pénible à mes oreilles et à mon cœur mort sous l'effet de la frayeur. Celui que ferait le feuillage d'un arbre quand il y'aurait du vent, sauf que ce soir, il n'y avait pas de vent, même pas une brise, rien.

- Tu as entendu ça ? Demanda l'un des hommes.

Bordel.

- Si. Repondit l'autre d'une voix gutturale.

Bordel de...

Je ne les entendis plus. Nada. Le silence absolu envahissait les champs et je me cru durant un instant de pure folie que les deux hommes avaient rebroussé chemin où abandonné la recherche.

Peut-être avaient-ils cru que c'était un animal sauvage qui gambadait dans le prés à deux heure du matin. Où que le bruit n'était qu'un simple produit de leur imagination.

Probablement pas.

Ce, ne fut que quand je sentis quelques chose de froid sur ma tempe que je compris qu'ils m'avaient trouvée.

- Ciao.Dit-il d'abord en pressant bien la chose métallique et froide sur ma tempe.

J'avais un flingue pointé sur ma tête.

Putain de bordel de merde. Un flingue.

Un flingue qui supprimerait toute trace de mon existence en quelques secondes.

-...qui t'envoie ? demanda-t-il d'une voix douce. Mais je savais qu'il n'était pas doux, cet homme avait fait ce geste mainte fois, il l'avait pratiqué, et ce n'était pas sa première fois, ce ne serait probablement pas sa dernière.

Le choc me rendait muette, je n'arrivai pas à former une phrase correcte.

Qu'avais-je fais ? Bon dieu.

Un flingue. Sur. Ma. Tempe.

Mon visage fut tiré brutalement par la mâchoire et je rencontrais le visage de mon agresseur. Je voulus avoir un mouvement de recul mais ne pu pas en raison du pistolet toujours pointé sur ma tête qui représentait une menace constante à ma vie. Son visage était totalement défiguré, si balafré qu'il n'en semblait même plus humain.

- Ah, tu n'es pas une laideur à regarder...dommage que je doive gâcher ce minois. Qui t'envoie. Si tu me réponds, je ferais en sorte de te tuer rapidement et sans souffrance.

Mon souffle se bloqua dans ma gorge.

-Je- Je ne...

-Tsss, je n'aime pas cette négation. Commence ta phrase par : je suis la p'tite pute de... et tu me dis qui t'envoie, comme ça c'est réglé. Son acolyte derrière lui rit à cette blague que je ne trouvai absolument pas drôle. J'allais mourir. Bordel, j'allais mourir.

- Personne. Je suis venue voir Alessandro. Dis-je dans un couinement peu humain.

Un éclair de confusion parcouru le regard de balafré et de son acolyte.

- T'es la puttana de la soirée ?

J'aurais voulu leur dire que j'étais loin d'être une prostituée, mais je doutais que dire que je ne l'étais pas allait m'aider en quoi que ce soit. Ils n'allaient jamais croire que j'étais là par attachement sincère pour cet homme. Par fascination. Ces deux brutes ne pouvaient pas comprendre le principe. J'allais devoir me rabaisser à leur niveau et jouer le jeu.

- Oui. Répondis-je.

Il baissa son arme et m'observa attentivement.

- Ah, dio...je ne sais pas ce que frank t'a dit, mais tu n'es pas vraiment le genre de puttana avec qui le patron couche en temps normal.

Je n'avais aucune idée de qui était Frank, ni de pourquoi il m'aurait envoyé ici. Bordel, la réponse était claire, mais mon pauvre cerveau n'arrivait plus à faire la connexion entre quoi que ce soit.

- On devrait peut-être appeler le boss, il pourra nous répondre. Fit remarquer l'acolyte.

Bordel, bordel, bordel. J'allais me mordre la langue, sacrifier tout ce que j'avais, vendre mon âme au diable pourvu que je trouve un moyen de me sortir de cette situation.

- Non, répondit le balafré. Le patron est occupado. Il a dit qu'il ne fallait pas le déranger. Nous n'avons qu'à la surveiller et si elle fait le moindre petit geste, on la descend. Une pute de moins sur cette terre, qu'est-ce que ça peut bien causer ?

- Tu as entendu, le moineau ? Me demanda l'acolyte. Fais-rien que tu pourrais regretter.

- Elle n'a même pas de grossi seni, je crois bien que Frank à foiré encore une fois. Quelle espèce de salope met autant de vêtements ? Dit le balafré en me dévisageant du regard.

Il me releva d'un geste violent et m'agrippa le bras en une prise aussi serrée qu'un étau. Il me serait impossible de lui échapper. Sa main trouva mon derrière et il le tripota durement, comme s'il essayait d'en dissequer la chair.

- Mais elle a un beau p'tit cul. Je crois bien que je vais te prendre quand le patron en aura fini avec toi. L'homme me regarda avec un sourire libidineux et je luttai de toutes mes forces pour ne pas lui vomir dessus. Il vit mon expression de dégout et son sourire se transforma en grimace hautaine.

Une gifle d'une incroyable force atterrit sur mon visage et je ne pus empêcher les cris qui m'échappèrent à cause de la douleur. Je me concentrais sur l'effet de brûlure pour me distraire de la situation où je m'étais fourrée

- Tu fais la difficile puttana ? Tu crois que le Boss va te garder pour toujours ?Ha ! Attends un peu que je te mette la main dessus, tu vas en gouter et tu vas aimer ça. Siffla-t-il en approchant son visage du mien. Je regardais mes pieds et tentait d'éviter e sentir l'odeur fétide de son haleine où résignait un inconcevable mélange d'oignons, d'alcool et de tabac.

Il me tira vers la route principale où ils étaient quelques moments plus tôt et je les suivis en tenant ma bouche fermée.

J'avais eu un flingue devant le visage. Prêt à me liquider. Dieu du ciel. Ma joue enflée semblait totalement insignifiante quand à ce qui aurait pu se passer.

- Il y'a eu pire, tu te souviens ? La moins dix, son visage était horrible. Dit l'accolyte.

- Si, si, Pouffa l'autre, c'était...comment ils disent ici ? Un thon. Mais un cazzo n'a pas besoin de voir, juste de sentir. Répondit-il avec malice. Celle-ci n'est pas si mal, je lui donne un zéro. Finit-il d'une voix amusée.

- Hmm, zero. Il n'y'en a pas eu beaucoup. Ça lui va. Fit l'autre avant de commencer à siffloter comme si de rien n'était.

Nous continuions à marcher, balafré ne me lâche pas d'un centimètre et je suis quasiment certaine que mon bras sera recouvert d'un énorme bleu demain. Encore fallait-il que je survive jusqu'à demain.

Je levais les yeux et vis qu'à quelques mètres de nous se tenait une série de maisons. Où étions-nous ?

- Surveilles-là Ben. Dit l'acolyte au balafré avant de s'éclipser.

- Suis-moi. Si tu essaie de t'enfuir, tu recevras une balle dans la tête, je n'ai pas le temps de jouer avec les poupées du maitre alors, facilites-moi la tâche où sinon je faciliterais la mienne, capische ?

Je hochai la tête, complètement horrifiée et incapable de lui répondre oralement.

Il me lâcha le bras et je réprimais une grimace lorsqu'un éclair de peine traversa mon membre engourdi. Je suivis le géant balafré bien malgré moi tout en observant mon entourage. Dieu du ciel, mais on aurait dit une ville. Il y'avait des maisons qui s'étendaient un partout, certaines dans les profondeurs des forêts, tandis que d'autres restaient prêt de la route principale mais invisible à moins qu'on ne soit à une distance raisonnable de la maison.

- Entres. Ne touches à rien, Et attends, le maitre sera là quand il aura finis ses affaires. Dit le balafré en me poussant avec force dans une pièce étrangère. J'entendis la serrure ne tourner deux fois, puis rien. Je regardai autour de moi, j'étais dans une maison dont le propriétaire était vraisemblablement monstrueusement riche. 

L'étage était en lui-même tel le lobby d'un hôtel cinq étoiles, des meubles en bois de cajou et aux parures dorées au tableau élégant qui ornaient les murs en un spectacle digne d'un musée d'art, au sol en marbre luisant et aux énormes poutres taillées avec soin, tout dans cet espace criait que le propriétaire était riche et qu'il n'avait pas peur de le montrer.

Mais, que faisait Alessandro dans cet endroit ? Faisait-il partie de ses gens ? Que faisaient ses gens ? Avais-je attéri dans une sorte de gang macabre ? Je refusais de le croire. Qu'allais-je faire ? Le Boss saurait que je n'étais pas une prostituée, je ne connaissais pas ce Frank et j'étais loin de pouvoir combler ses désirs lorsque je n'en avais nullement envie. J'allais probablement mourir.

Les mains tremblantes, je passais une main dans mes cheveux et sur ma joue. J'avais le plus grand besoin de dormir mais l'idée de perdre conscience dans un endroit pareil était tout bonnement impossible.

Les minutes passèrent et je restai immobile, toujours aussi choquée par ce qu'il m'était arrivée. La porte s'ouvrit brusquement et je sursautai sous l'effet de la frayeur. Je fus presque soulagée de voir que c'était le balafré qui était sur le seuil de la porte.

- Tu es encore là ? Le patron arrive dans dix minutes, je te conseille d'aller dans la chambre et de l'attendre les jambes ouvertes, il aime ses femmes obéissantes et soumises. Et si tu es sage, tu pourra quitter cet endroit sans que tous les hommes ne fourrent leurs Cazzo en toi. Seulement deux où trois.

J'avalais ma salive.

- Tiens ça, il n'a pas besoin de voir ton visage. Il me tendit un masque noir qui devrait pouvoit couvrir facilement la moitié de mon visage. Va dans la chambre, première à gauche et fais ce que je t'ai dit où je le ferais moi-même. Je voyais bien que cette dernière perspective le réjouissait plus que ça ne le devrait.

Une honte incommensurable m'envahi et je traversais la pièce avant d'entrer dans la chambre. Je l'atteignis et fermais la porte derrière moi.

Mes sentiments, mon corps, tout cela me faisait penser à un champs de guerre, à une anarchie de grande envergure.

Les minutes passèrent et je ne pouvais toujours pas me résoudre à me déshabiller complètement. J'étais en sous-vêtements, un masque sur mon visage et dans l'incapacité totale de me mettre à nue. L'envie de pleurer sous l'effet de la honte et de la colère était telle que je n'arrivai pas à réprimer une larme qui traversa mon visage.

Pouvais-je me donner un homme, sacrifier ma dignité ? Est-ce que ça en valait la peine ? Ne valait-il pas mieux que je meurs avec mon honneur intact ?

Je n'eu pas le temps de répondre à cette question parce que des bruits de pas m'alertèrent de la présence de quelqu'un.

Il était venu.

 Mon heure avait sonné.

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HELLOOO

Donc voici le chapitre TANT ATTENDU :')

   Qu'est-ce que vous en pensez ? Donnez votre avis en commentant ;)

   Alors voilà, Qualidad est entrée dans le monde d'alessandro, mais elle ne sait pas encore qu'il en fait partie, encore pire, qu'il en est le maître.

VOICI LE SYMBOLE QUE QUALIDAD A trouvé : 

         Le prochain chapitre sera vendredi où samedi prochain, ce chapitre m'a pris plus longtemps à écrire que prévu vu qu'il fait 2500 mots, ce qui est franchement long par rapport aux chapitres standards. J'espère qu'il vous aura plu :)

   N'oubliez pas de Voter si vous aimez l'histoire où de commenter si vous avez quelque chose à dire, faites-moi part de vos avis, ça me fait toujours plaisir de lire vos comm's :D

         Xoxo

Drina



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