Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

26. Escapade





|Escapade (N.F) : Action de s'échapper d'une dépendance, de se dispenser d'une obligation, de se dérober à son devoir. échappée, évasion, frasque, fugue.|





Je sirotai un Mojito en terrasse, constatant que j'en étais déjà à mon troisième. Mais putain, qu'est-ce que c'était bon cette merde.

Devant moi, la vue était sublime. La mer méditerranée s'étendait à perte de vue, sa couleur turquoise si claire apaisante me faisait un bien fou.

Nous étions arrives en Sicile depuis deux jours et je n'arrivais toujours pas à croire qu'Alessandro avait décidé de me surprendre avec un voyage pareil pour notre second rendez-vous. Je ne comprenais pas encore tout à fait ce qu'il voyait en moi, ou même comment il pouvait prendre une décision si extrême pour quelqu'un de si....banal. Mais j'avais en tête de prendre mon pied et de me faire plaisir au maximum.

Je n'avais pas pris de vacances depuis un bail, donc lorsque j'appelais Niall, mon superviseur direct, pour lui annoncer que je prenais des vacances, il ne tergiversa pas trop sur la forme et m'accorda un mois entier, dont deux semaines sans aucun boulot et les deux dernières, avec quelques réunions et travaux à rendre à distance.

Je devais avoue que j'avais un peu exagéré mon état de burnout, mon hospitalisation, parlant notamment de ma rupture douloureuse et de mon envie de passer à autre chose. Niall, qui semblait avoir du mal à cacher sa joie a la mention de ma rupture avec Matt me dit de « prendre tout le temps qu'il me faut.»

J'avais un peu mal pour lui, car je m'étais bien garée de lui dire que j'étais en escapade avec un homme italien incroyablement séduisant.

En parlant du loup, Alessandro apparut vêtu de son costume habituel. Je me demandais pourquoi il mettait tous ces vêtements en pareille chaleur. Ma conscience intérieure se leva, un sourcil haussé l'air de dire : « Rien à voir avec la chaleur, tu aimerais bien qu'il enlève tous ses vêtements petite coquine. » Je n'étais pas contre.

Sa démarche féline, confiante me fit serrer les cuisses et je descendis doucement mes lunettes de soleil pour le regarder dans toute sa splendeur.

- Tigrotta, como estai ? Me dit-il en m'approchant. J'eu le droit de sentir son eau de cologne musquée avant qu'il ne dépose un baiser sur mon front.

Je me levais du transat et lui fit un petit baiser sur la joue. En vérité, depuis que nous avions atterris en Sicile, j'avais décidé que je voulais...aller plus loin avec lui.

Je ne savais ni comment, ni quand cette conclusion s'était ancre dans mon cerveau, mais je me disais qu'il n'y avait pas de mal à passer du bon temps avec un homme qui me plaisait. De plus, je n'avais pas l'impression qu'il comptait me quitter de sitôt, vu que notre second rendez-vous était en Sicile, et qu'il avait vu les choses en grand. J'avais l'impression que ce n'était pas un simple jeu de séduction, parfois, je voyais dans ses yeux une douceur et un attendrissement unique, qui me faisait croire qu'il m'aimait peut-être...un peu plus que je ne le pensais.

Il était vrai que mon trou de mémoire me dérangeait encore beaucoup, Alessandro m'avait expliqué qu'après le rendez-vous, j'avais fait un accident de voiture et qu'ils l'avaient contacté vu qu'il était sur mon écran principal. Rien de grave, mais j'avais passé trois jours en hôpital et ma mémoire avait souffert après l'accident, je n'avais aucun souvenir d'après mon jour de travail, vendredi dernier, et discussions semblaient bizarrement floues et lointaines. Nous étions déjà Mercredi. Et le pire était que lorsque j'essayais de me souvenir de quoi que ce soit, ma vision devenait blanchâtre, prise par une nausée soudaine et un mal de tête si fort que j'avais l'impression l'on me perçait le crane.

Mais comme j'avais passé ces jours en hôpital, chose confirmée lorsque j'appelais mon médecin la veille de mon voyage, je ne voyais pas pourquoi je devrais me forcer à me rappeler de quelques jours d'inconscience, entourée de l'odeur du désinfectant et de l'alcool stérilisant.

Je pris une dernière gorgée du Mojito et me tournai vers Alessandro :

- Alors, la réunion, ça a été ?

Si pour moi, ces jours en Sicile étaient un petit séjour au Paradis, pour Alessandro, c'était un voyage d'affaires ou il m'avait conviée.

- Rien de nouveau, j'ai signé un nouvel investisseur. Maintenant, je suis tout à toi cara. Me repondit-il de sa voix de baryton.

Lorsqu'il retira ses lunettes de soleil, je pu enfin voir ses yeux ensorcelants, et son expression était souriante.

Bordel, qu'est-ce qu'il était beau.

- On pourrait sortir cet après-midi ? Demandais-je d'une voix timide que je ne reconnus pas.

Rester dans une villa à Palerme, en bord de Mer avec un majordome, un chef, et un barman, tous à mon service était tout simplement incroyable. Mais j'avais aussi envie d'explorer l'ile. J'avais fait mes recherches sur les prospectus que le majordome, Nicholas, m'avait présente dès mon arrivée.

- Tu veux aller quelque part, Cara ?

Je hochais la tête avec beaucoup d'enthousiasme que nécessaire. Je me levai et mit mes mains derrière mon dos, l'air un peu penaud.

- Je n'ai jamais visité Palerme, j'aimerais bien faire quelques trucs de touristes tant que nous sommes là.

Alessandro sourit a pleine dents, remis ses lunettes de soleil et me dit :

- J'ai négligé mon devoir d'hôte, nous allons rectifier cette erreur. Je vais te faire visiter Palerme, nous sortons dans une heure. Andiamo.

Je lui souris. Il mit sa main sur ma taille et me guida vers la villa.

Ce que j'aimais par-dessus tout chez Alessandro, c'était qu'il n'assumait et ne présumait rien. Il me laissait le choix de faire ce que je voulais. Lorsque nous étions arrivés à Palerme, il me demanda si je préférais être en centre-ville ou en bord de plage, et lorsque nous arrivâmes à la villa, il m'annonça que la chambre d'invitée était prête. Il n'avait jamais pensé, ne serait-ce qu'une minute, à me dire que nous partagerions la même chambre. Ou supposer que c'était ce que je voulais.

Il semblait respecter ma vie privée et mes décisions. Le premier jour, dans l'avion, il m'avait dit d'une voix avenante : « S'il te faut quoi que ce soit, chiamame. Tu as mon téléphone, je te rejoindrais et on peut faire tout ce que tu veux. C'est un voyage de business mais tu es...tout aussi importante. »

Lui qui n'était pas très bavard semblait pourtant savoir exactement quoi dire pour me rendre à l'aise.

Ma chambre se trouvait à l'étage, celle d'Alessandro était en bas, nous nous quittâmes aux escaliers, que je montais les escaliers rapidement, me demandant ce que je pouvais mettre.

J'avais fait ma valise à la va-vite, heureuse de voir que la porte de mon appartement était parfaitement vide et que les malpropres qui me servaient d'ex et de sœur semblaient avoir disparus pour l'instant. Avec la rupture, l'accident et le voyage soudain, je ne voulais vraiment pas voir leurs gueules.

Sans surprise, en arrivant dans ma chambre, je vis que mon téléphone vibrait sur le lit. Je le pris dans mes mains, inspectant le nom sur l'écran.

Maman.

Je soupirai.

Je déclinai l'appel. Ouvrit mes messages et écrit rapidement : « Je suis en voyage. Je vais bien. Je viens vendredi prochain. » Et l'envoyais à ma mère.

J'attendis qu'elle me réponde.

« Diner de famille le samedi. Obligatoire. On doit parler. »

Je levais mes yeux au ciel. Il était une époque ou l'idée de ne pas écouter mes parents était tout simplement impensable. Mais aujourd'hui, adulte depuis un bon bout en temps, et ayant conscience que toute ma vie était une succession de choix dont j'étais la seule responsable, je n'allais laisser personne bafouer mon libre-arbitre. Et surtout pas une mère qui aimait jouer les favorites entre moi et l'autre conasse- infâme erreur de l'humanité qui me servait de sœur.

Je mis mon téléphone en mode avion, détachai mes cheveux et me dirigeait vers la douche. Je me lavais rapidement, essayant surtout de me débarrasser du sable dans mes cheveux et de l'eau dans mes oreilles. Je me rasai de près, constatant qu'il me fallait encore aller chez l'esthéticienne, qui ne manquerait pas de me réprimander pour avoir utilisé le rasoir. Elle avait surement raison mais j'avais du mal à me sentir à l'aise en bikini avec mes poils à l'air libre.

Incroyable coïncidence ou très douce attention, la douche avait toutes sortes de produits que j'adorais, Alessandro avait même veille à mettre deux nouvelles boites de parfum sur le comptoir. Toutes les deux tout à fait à mon gout.

Je m'enveloppais d'une serviette qui sentait bon l'adoucissant aux fleurs et séchai rapidement mes cheveux, les laissant un peu humides pour avoir un effet ondulé que j'aimais bien.

Je quittai la salle de bain et farfouillai dans ma valise, trouvant enfin une robe décente. Blanche a manches-courtes, avec un col rond simple, elle me plaisait beaucoup car le bas de la robe était joliment brode d'un motif de cerises que je trouvais vachement original. De plus, la coupe me faisait de jolies jambes et mettait ma poitrine en valeur, ce qui était un joli plus.

Je mis la robe, appliquait une crème hydratante et m'attaquait à mon maquillage. Je redessinai mes sourcils légèrement, mis un trait d'eye-liner un peu plus dramatique que d'habitude, mascara, far a joues et enfin, mon rouge à lèvres.

Satisfaite par ce que je voyais dans le miroir, je mis un peu de parfum derrière ma nuque et sur mes poignets, mis des sandales confortables et quittai la chambre.

Je descendis l'escalier et aperçus Alessandro assis dans le foyer, il me regarda dévaler l'escalier avec un sourire. Je le rejoignis et fit un tour sur moi-même.

- Que Bella, tu es magnifique. Me dit-il en prenant ma main dans la sienne.

Lui-même s'était changé, il mettait désormais un jean et un pull en col-V décontracté qui lui allait à merveille. Le seul accessoire qu'il portait était une montre argentée à son poignet. C'était franchement injuste qu'il puisse être encore plus séduisant lorsqu'il mettait des vêtements normaux.

Putain, j'avais de plus en plus de doutes sur le fait qu'il soit même humain. Un être aussi parfait ne pouvait tout simplement pas exister.

Nous quittâmes la villa dans une des voitures d'Alessandro, une Aston Martin Victor noire qui devait être un véritable fantasme pour les fanatiques de voitures de sport. Moi je n'y comprenais pas grand choses, je savais juste que cette voiture devait couter une blinde et qu'elle roulait vraiment vite.

- Ou allons-nous ? Demandais-je a Alessandro des que nous nous arrêtâmes au premier stop.

Alessandro sourit et me demanda :

- Tu me fais confiance ?

- Oui.

 Je le dis presque automatiquement, constatant finalement que j'étais totalement sérieuse et qu'il avait gagné ma confiance totale depuis notre première rencontre.

Alessandro marqua un temps de pause, cherchant dans mes yeux un ombre de doute ou même peut-être que je rétracte ma réponse positive. Mais voyant que j'étais sincère, il déglutit, regarda la route quelques secondes, l'air sonné. Je fronçais les sourcils, un peu confuse par rapport à sa réaction.

- Quelque chose ne va pas ? Demandai-je.

Il prit ma main et la serra en un geste rassurant.

- Tout va parfaitement bien Tesoro, je ferais en sorte d'être à la hauteur. Ce soir, j'ai carte blanche et je compte bien m'en servir.

Il me fit un petit clin d'œil et pressa la pédale de vitesse, nous démarrâmes au chapeau de roues, en route pour une soirée que j'espérais ne jamais oublier.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro