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18. Révérence



                                      /Révérence : Respect profond, vénération, déférence,  Mouvement du corps qu'on fait soit en s'inclinant, soit en pliant les genoux/




Je restai pétrifié une demi-seconde, avant que ma conscience ne s'éveille et hausse un sourcil en ma direction et en faisant des gestes indécents pour m'inciter à me jeter sur lui et le sauter comme une sauvage de premier degrés. Je ravalais ma salive bruyamment.

-Qualidad...Fit Alessandro dans un murmure presque imperceptible. Il s'approcha de moi d'un pas et je reculais d'un autre, jusqu'à me retrouver acculée au mur de la baignoire, toujours aussi nue et toujours sans solution à ce problème.

-Alessandro, tu pourrais me passer quelque chose à mettre ? Ma question était une sorte de couinement quasi-animal. Je ne reçu aucune réponse.

Alessandro s'avança vers moi et finit par détourner le regard de mon corps, que j'eu la diligence d'essayer de cacher grâce à mes mains, sauf que mes formes prononcées ne me laissèrent pas ce loisir. Il mit la main sur le robinet et fit marcher l'eau chaude qui s'écoula dans le bain en un son résonnant dans l'espace silencieux.

Je l'observais, incapable de comprendre ce qui était entrain de se produire. Il riva son regard sur moi, et commença à déboutonner sa chemise. Je commençai à penser à quitter la salle de bain, ce qui lui offrirait une vue imprenable sur mon derrière quand tout d'un coup, je le vis se départir de son pantalon élégant. Bordel de merde, mes joues virèrent cramoisies et je détournais le regard du mieux que je pu. Qu'est-ce qui était en train de se passer ?

Je le sentis se dévêtir de la seule pièce de vêtement qui lui restait. Je voulus river mes yeux au sol et puis en décidai autrement. Je le parcouru du regard. Putain, qu'est-ce qu'il est beau. Je sentis mes yeux s'écarquiller lorsque je tombai né à né avec une partie de son anatomie que je qualifierais d'incroyablement protubérante. C'est rien de le dire. Mes joues rouges commençaient à chauffer et je me demandais un instant si je n'allais pas brûler sur place. Ma conscience me lança un regard coquin et gourmand l'air de dire qu'elle appréciait le spectacle qui s'offrait à elle de manière obscène.

Dieu.

Je trouvai enfin le courage de le regarder dans les yeux et fus surprise de voir une lueur de moquerie et de malice dans ses orbes vertes. Il avait l'air de vouloir sourire de toutes ses dents mais arrivait à se contrôler. J'étais confuse, complètement et anormalement obnubilée par cet homme. Il me prit par la taille et s'assit confortablement dans le bain avant de me faire assoir par la simple force de ses bras, comme si j'avais été une tige de coton légère. Ce qui était loin d'être le cas.

Je restai un peu loin de lui, essayant de mettre un maximum de distance entre nous. J'avais beau vouloir le gober et l'avoir à moi seule, je ne voulais pas franchir le pas. Et bien que les raisons de mon refus semblaient bien pathétiques en ce moment, je refusais de céder à l'appel de la chair, un appel qui je pensais, laisserait certainement place à des regrets qui me rongeraient. Alessandro cependant, n'était pas de cet avis.

Il m'attira à lui de façon à ce que je sois assise collée dos à lui, ses mains expertes parcoururent mon ventre et j'eu un moment d'hésitation mêlée à la timidité. Je n'aimais pas qu'on touche mon ventre, parce que je n'aimais que l'on me rappelle à quel point je différais des mannequins qui longeaient les rues à longueur de journée.

Ses mains étaient trop proches, trop chaude, trop parfaites, trop intimes. J'avais l'impression que je rêvais et qu'à un moment ou un autre je me réveillerais en sursaut et en sueur en pensant avoir fait le rêve le plus érotique de ma vie.

- Bellissima. Dit-il en faisant descendre ses mains vers mes cuisses. Je sentais son membre durci contre le bas de mon dos et me retenait de me retourner pour voir s'il était seulement possible qu'une telle chose devienne encore plus grande.

-Alessandro...qu'est-ce que tu fais ? Dis-je dans un souffle qui ne me ressemblait pas.

Il ne me répondit pas, se contenta d'affirmer sa prise sur ma taille. Ses mains expertes se dirigèrent vers le haut de mes cuisses et restèrent là un moment, un instant d'anticipation ou j'entendis les bruits saccadés de ma respiration qui firent échos dans l'espace contigu ou l'oxygène semblait devenir rare. J'étais pourtant incapable de lui dire d'arrêter, mon cerveau comprenait désormais la situation d'une manière totalement différente : Cet homme était le seul à pouvoir satisfaire la faim qui sommeillait en moi depuis des semaines, le seul qui pouvait apaiser la frustration sexuelle qui s'était accumulée ces derniers jours jusqu'à en devenir impossible.

Ses mains atteignirent enfin mon entrejambe dans un mouvement lent et contenu et je soupirai d'aise, Dieu du ciel, que c'était bon. Il titilla mon clitoris paresseusement, comme s'il avait tout le temps du monde et je sentais mon cœur battre dans mon sexe, je ne prononçais pas un mot. Je sentais le membre d'Alessandro aussi dur que du granit frôler mon derrière et je l'entendis lâcher un râle quasi-imperceptible. C'est à ce moment là que je perdis toute conscience du présent, m'enveloppant dans une transe érotique qui dotait mon corps d'une envie propre, je m'entendis lui dire :

- S'il te plait...

Je ne savais pas exactement ce que je voulais, mais je voulais qu'il éteigne le brasier qui s'était emparé de mon corps.

- Pas encore, Tigrotta. Fit-il à mon oreille d'une voix rauque.

Ces mains bougeait circulairement et mais s'arrêtaient au moment même ou je sentais que j'allais jouir. C'était tellement frustrant. Bordel, il allait me rendre dingue.

Je levais les hanches et les frottait de manière éhontée contre la paume de sa main, cherchant désespérément une jouissance qui n'arriva pas. Il avait enlevé sa main et je cru perdre la tête quand il me pinça les têtons qui durcirent et se dressèrent, le suppliant presque de continuer ses ministrations :

- Un peu de patience Carina, tu veux jouir n'est-ce pas ?

Je hochais la tête énergétiquement, ne faisant pas confiance à mes cordes vocales pour m'aider dans mon cas désespéré.

-Je te ferais jouir, tu veux mes doigts, Carina ?

Encore une fois je hochai la tête

- Quand je le déciderais, et seulement à ce moment là.

Oh non, il n'allait pas me faire ça. Je refusais d'attendre encore, mon corps était tendu comme un arc, il suffisait d'un rien.

Il remit ses mains sur mon entrejambe, reprenant le rythme aliénant qu'il avait entreprit depuis le tout début . Il voulait que je me soumette à sa volonté, il voulait que je me plie à ses règles, et ni mon corps ni ma conscience n'étaient de cet avis. Il voulait que je me soumette ? J'allais voir si lui, était capable de Patience. Il allait comprendre pourquoi je n'aimais pas attendre.

Mes mains s'emparèrent de son sexe sans cérémonie aucune, un sifflement quitta sa bouche, sa machoire masculine était contractée au maximum et il était désormais aussi immobile qu'une statue. Attendant mon prochain mouvement.

Je laissais ma main glisser le long de son sexe avec force, presque violemment et la remontait, son membre était une véritable monstre, mes doigts ne se rencontraient pas lorsque je le prenais dans ma main. Je passais mon pouce sur le bout sensible en un mouvement circulaire, ses hanches ruèrent en avant, et son grognement au moment je fis un va et viens rapide m'arrachèrent un rictus de satisfaction. J'étais en feu. J'étais trempée. J'allais défaillir. Je le lâchai.

- Qualidad...fit-il dans un soupir d'agonie.

Je le chevauchais, désormais né-à-né avec son membre engorgé, j'avais du mal à croire que j'avais réussi à prendre ça dans ma main. Superbe. Fut le premier adjectif qui me passa par la tête quand je vis son sexe. Je le repris dans mes mains et le parcourait doucement de mes mains, un lent mouvement de va et viens qui allait finir par le rendre fou, à en juger par le regard brûlant qu'il m'offrait en ce moment même.

- Cazzo. Jura-t-il lorsqu'il se rendit compte que mes mouvement était délibérément lent et que je n'avais aucune intention de le faire jouir, j'allais lui rendre la monnaie de sa pièce de la meilleure façon qui soit. Lorsqu'une lueur de compréhension traversa ses orbes vertes, je me penchais vers lui sans cesser mes mouvements et lui murmurait :

- Quand je le déciderais, et seulement à ce moment là. Ma voix était rauque sur son oreille et je vis un frisson léger mais perceptible le traverser. Son membre semblait durcir impossiblement plus lorsqu'il entendit ma voix.

- J'ai compris, piccola leonessa.

Petite lionne.

Il avait enfin saisi le message, il me donnait ce que je voulais et je faisais de même.

Enfin, après quelque secondes de silence ou il semblait contempler la situation, il remit sa main sur mon sexe et enfonça brusquement deux doigts en moi. La sensation exquise et douloureuse d'être remplie m'arracha une plainte. Il attendit quelques instants avant de commencer à bouger, pompant ses doigts à un rythme effréné que je m'efforçais de reproduire sur son sexe, j'étais tellement proche de l'orgasme que je n'arrivais plus à penser. La salle de bain résonnait désormais du bruit de nos respirations et de grognement occasionnels.

Une seconde. Une minute. Une éternité plus tard, je jouis sur ses doigts avec un hurlement que je ne reconnu pas, et je sentis sa semence jaillir et atterrir sur mon ventre en séquences chaudes translucides mais j'étais encore trop dans les vapes pour me demander si j'étais dégoutée ou satisfaite par la situation.

Quelque minute plus tard, quand nous reprîmes un peu nos esprits, Alessandro me lava, parcourant ses mains savonneuses sur mon corps, il prit soin de mes cheveux, massant mon cuir chevelu avec une douceur que je ne comprenais pas. Dieu seul savait que cet homme vivait dans la violence et que ses gestes étaient loin d'être ceux d'un homme violent.

Je lui rendis la pareille en silence, je touchais ses lèvres et les embrassai, je touchais sa cicatrice de mes doigts tremblants alors qu'il me couvait du regard, une expression de curiosité et de confusion sur le visage, et je l'embassai. Moi-même je ne comprenais pas, ces cicatrices devraient me faire reculer, le rendre laid à mes yeux, le défigurer à jamais. Mais je ne pouvais pas les voir ainsi.

Il se leva, me laissant parcourir son corps d'un regard appréciateur que je ne pouvais cacher. Il était tellement mâle.

Mien.

Il prit deux serviettes de bains, et me tendis la plus grande. Je me levai à mon tour et m'en recouvrit pudiquement. Ma conscience ricana en énonçant qu'il n'y avait rien de pudique à ce que je venais de faire quelques minutes auparavant, et je lui donnais raison.

- Je reviens. Il quitta la pièce tout en enveloppant ses hanches d'une serviette de bain.

Je n'avais rien à me mettre. A moins que mes vêtements salis par les efforts déboursés durant ces derniers jours soient une option. Je quittais la pièce à mon tour, m'assit sur le lit et séchait mes cheveux, je les brossais vigoureusement avec la brosse que je trouvais sur la coiffeuse.

La porte de la chambre s'ouvrit et Alessandro entra, vêtu d'un pantalon gris clair en tout et pour tout. Ses cheveux étaient encore délicieusement humides et je suivis inconsciemment les quelques goutes d'eau qui avaient atterri sur son torse.

Il me tendit quelque chose que je pris sans trop savoir pourquoi, j'étais en mode pilote automatique. Je découvris rapidement que c'était un T-shirt Blanc et un Boxer noir qui faisaient facilement plus de deux fois ma taille. Son T-shirt. Je lui offris un petit sourire en guise de remerciement avant de laisser la serviette tomber à terre. Je mis le boxer en premier, en prenant soin de ne pas croiser son regard. Je savais que le spectacle que je lui offrais animait sa faim. Je sentais son regards sur mes jambes, ma poitrine, mon derrière. Je finis de m'habiller, les joues rouges écarlates. Pudique tu dis ? Petite allumeuse, gloussa ma conscience en me pointant du doigt.

J'allais me diriger vers le lit pour qu'il comprenne qu'il était l'heure de me laisser dormir en paix, quand il me prit ma les hanches et me souleva comme si j'avais été une princesse. Sa reine. Cet homme avait le don de faire grimper mon estime de moi comme une flèche.

Il me transporta en quelques enjambées vers la chambre voisine. Sa chambre. Elle était de loin différente de la mienne, les tons noirs et bleu-taupe prédominaient dans la pièce, un lit gigantesque trônait au milieu de la pièce immense. Existait-il un lit double King-size ? le sol était recouvert d'une moquette qui était sans aucun doute soyeuse. Mais il n'y avait as grand-chose d'autre. Un meuble de vêtement au fond pour toute décoration. Une chambre Impersonnelle.

Il me déposa délicatement sur le lit avant de me rejoindre, immobile, je ne savais pas ce que j'allais faire ni ce que j'étais sensée faire. Je n'avais aucune idée de ses intentions. Comptait-il aller encore plus loin ce soir ? Et si c'était le cas, allais-je le laisser faire ? Même si la raison le voulait, je n'arrivais pas à regretter ce qu'il s'était passé ce soir. Je savais que ça allait arriver, et si ce n'était pas ce soir, ça aurait été demain, la semaine prochaine, dans un mois. Tout ce que je savais, c'était que ça allait arriver.

Ce qui m'inquiétait, c'était que si ni le sang sur ses mains, ni son statut de Boss, ni son mode de vie n'arrivaient à me dégouter de sa vue ou de sa compagnie, qu'est-ce qui m'empêchait de tomber amoureuse de lui ? D'un criminel sans conscience ni morale.

Rien. Répondit ma conscience en haussant les épaules.

Rien. Et c'était là ou résidait le véritable problème.

Alessandro m'attira à lui, mon dos contre son torse.

- Je sens tes méninges tourner petite, dors.

J'avais tout le temps de repenser à ce dilemme demain, pour l'instant je me laissais aller dans les bras de Morphée, le cœur lourd et l'esprit tourmenté.



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         En playlist pour ce chapitre la chanson de Meg Myers- Desire

EYE CANDY TIIIME :

Chapitre mature, je vous avais prévenu au début du livre et il y'en aura encore beaucoup de ce genre. Encore une fois, je le repète, âmes sensibles s'abstenir. Je ne préviens pas lorsque le contenu est mature, ceci est bien la dernière fois que je le dis. Si vous avez moins de 16 ans, je vous déconseille de continuer la lecture, mais si vous n'êtes pas de mon avis, à votre guise les amis  :)

Sinon comment vous trouvez ce chapitre ? La relation Qualidad/Alessandro est-elle saine à votre avis ? Que va-t-il se passer ensuite ? 

Votre avis comptes mes petits monstres ;)

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xOXO

dRINA

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