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14. Conviction


 / Conviction(N. fem) :Croire fermement à la vérité ce que l'on pense, certitude, sérieux/ 





Je me réveillai le lendemain avec un mal de tête carabiné combiné à une gorge asséchée. Je quinte de toux m'envahit lorsque la réalité de ce qui m'était arrivé et de ce qui m'attendait me frappa soudainement. J'avais l'impression de recevoir des coups de marteau à la tête sans interruption.

Mafia.

Je me levai, encore confuse et dans un état tel que mes jambes peinaient à me porter décemment. Je me précipitai vers la porte et en saisis la poignée désespérément.

Captive.

Un intense sentiment de claustrophobie me prit à la gorge, m'empêchant de respirer correctement.

Prisonnière.

Je me dirigeai vers les fenêtres et les ouvrai. Aucun barreau n'obstruai ma vision et mon visage, mon corps, baignaient dans la lumière du jour mais mon esprit, ma vie, mon avenir étaient plongés dans la noirceur d'une nuit éternelle.

J'étais devenue la propriété de la mafia. Que je passe les épreuves où que j'échoue, j'étais devenue l'une des leurs, une mafiosa.

L'idée furtive, folle et déplacée, et pourtant si humaine, de m'évader par le biais de la fenêtre traversa mon esprit.

Absurde.

Même si je me réfugiai en sibérie, que je devenais moine au tibet, où que j'aille, quoi que je fasse ils me retrouveraient, retrouveraient mes traces et remonteraient jusqu'à moi. La mafia ne perdait jamais de vue ses membres. Pouvais-je vivre en sachant qu'on me poursuit, qu'on m'observe ? Pas de maison stable, un avenir incertain, et la promesse d'une punition inoubliable si l'on me mettait la main dessus ? Pouvais-je reprendre mon boulot, un autre boulot, sans laisser de trace ?

Mon boulot. Claire, chris, Garett, Niall...Avaient-ils remarqué mon absence ? S'inquiétaient-ils pour moi ? Avaient-ils essayé de me joindre ?

Je ne pouvais pas le savoir. J'espérais, dieu, j'espérais qu'ils avaient eu la brillante idée de contacter la police. Un simple indice, n'importe quoi, pouvais les mener jusqu'à moi, jusqu'à l'endroit incongru où j'avais atterri. Pouvaient-ils me sauver ? Me sortir de la situation inexplicable dans laquelle je m'étais fourrée ?

J'étais certaine que la mafia avait un système bien trop efficace, pour que les flics fouineurs aillent chercher ailleurs.

L'importance de la première épreuve s'imposa à moi : Si je coupais tous les liens nettement, sans élever de suspicions, et avec une excuse valable, la police n'aura aucune raison de me porter disparue. J'étais une adulte, et je pouvais faire comme bon me semblait, tant que mon corps n'apparaissait pas sur une rive, où dans une ruelle, ils n'allaient pas ouvrir une enquête pour comprendre le pourquoi de la question.

La serrure de la porte cliqueta alors que mes pensées m'engouffraient dans leur chaos.

- Tu es réveillée. Me dit une voix derrière moi. Je sursautai en l'entendant et fit volte-face.

Alessandro.

Il était aussi beau que d'habitude. Son costume parfaitement ajusté ajoutait à la beauté qui m'avait ensorcelée la première fois que je l'avais vue. Dieu du ciel, son regard, sa bouche, sa cicatrice, je marcherais sur du verre pilé pour apercevoir son visage. Voir de mes yeux cet homme qui c'était emparé de moi et avait fait de moi une poupée de chiffon qu'il maniait à sa guise. Je voulais le gifler jusqu'à ce que sa joue rougisse, Frapper son corps aussi hargneusement que je le sentais, le faire rougir de honte sous mes reproches. Je voulais aussi embrasser ses lèvres et m'enivrer de cette sensation divine, toucher son corps encore et encore jusqu'à ce qu'il brûle sous mes mains, agripper son dos et y planter mes ongles pour y laisser ma marque. Je voulais qu'il soit mien, d'une telle façon, et avec une telle certitude, qu'il soit ruiné pour toutes les autres.

Pathétique.

- Alessandro. Ma voix était rauque sous l'effet du sommeil.

- Suis-moi. Furent les seuls mots qu'il prononça. Je suivis son ordre sans grand enthousiasme. Ma tête me faisait mal, mon cœur battait frénétiquement dans ma poitrine et j'avais la sensation distincte que j'allais m'effondrer au sol d'un moment à l'autre.

Nous rejoignîmes le couloir dans le silence le plus complet, mes yeux fixés sur son dos à la musculature impressionnante.

Il bifurqua vers la gauche, moi sur ses talons. Je fus accueillie par une table où étaient dressés différents plats encore fumants et dont l'odeur chatouilla mes narines avec provocation.

Il m'indiqua l'un des quatre sièges qui composaient la table et je m'assis sur celle-ci avec une lenteur qui m'exaspéra. Il s'assit un siège plus loin, ses yeux ne me quittant pas du regard.

- Manges.

Malgré le fait que je n'avais pas mangé depuis plus de douze heures, mon cerveau enregistrait à peine la faim. L'idée même de manger me retournait l'estomac. M'observant toujours, Alessandro se leva et remplit une assiette d'une quantité astronomique de nourriture avant de la déposer devant moi.

Bordel, je ne pourrais jamais manger tout ça. Même en temps normal, alors que j'étais une gourmande de nature, je n'arriverais pas avaler tout ça.

- Je n'ai pas faim. Fut ma réponse.

Alessandro secoua sa tête en signe de désapprobation.

- Tu n'as pas mangé depuis des heures. Mange, maintenant.

- Tu te soucie de mon bien être maintenant ? Première nouvelle. Ma réponse sarcastique me surprit moi-même.

- Ne joue pas avec le feu Qualidad, je n'ai pas de temps d'écouter tes plaintes, j'ai des choses à faire.

- Ah, tu es de retour. J'ai cru que pendant un instant, tu avais oublié qui tu étais et commençais à te soucier de moi. Fis-je avec un rire de dérision qui ne me ressemblait pas.

- Je n'ai jamais disparu, c'est toi qui t'es mise cette idée idéaliste de moi dans ta tête, je t'avais dit que j'étais quelqu'un qu'il vaudrait mieux que tu évites.

- Tu ne m'as jamais dit que tu étais le chef de la mafia italienne. Ça, tu vois, ça m'aurait calmé un bon coup.

Il détourna le regard durant une fraction de seconde avant de le repointer sur moi, comme une arme massive qui me ferait perdre tous mes moyens, son regard vert serein me fit l'effet de petites aiguilles dans le cœur.

- Emily t'as expliqué comment se passent les épreuves ? Me demanda-t-il en prenant une gorgée d'un petit verre qu'il avait prés de lui.

De l'alcool. Du whisky ? Le matin. ? Putain, qu'est-ce qu'il lui passait par la tête ?

- Oui.

Il hocha la tête.

- Voilà comment ça va se passer, tu va abandonner la première épreuve et je viendrais te réclamer comme étant mienne. Personne ne te touchera à ce moment-là.

Après cette déclaration raide et sèche, arriva le moment où ses mots se firent comprendre et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

Il voulait que j'abandonne pour qu'il me sauve, pour que je sois enchainée à lui durant le reste de mes jours ? Il y'a de quoi en rire, et même de quoi en pleurer de rire.

- Tu trouve ma proposition drôle Qualidad ? Il fulminait, n'aimait pas que je me moque des sa si généreuse offre.

Après avoir essuyé quelques larmes de rire qui avaient échappé. Je lui fit face avec un sourire froid.

- Je refuse. Je préfère tenter ma chance plutôt que de devenir ta compagne. Je crachai le mot avec véhémence. Le salaud pouvait toujours attendre.

- Tu crois que tu recevras une meilleure offre que la mienne ? Que tu pourras finir les épreuves ? J'ai vu des hommes qui font trois fois ta taille échouer. Tu n'as aucune chance de gagner.

Ses mots, bien que vrais, agirent comme un liquide glacé dans mon sang chaud. Jamais je ne m'étais sentie aussi dégradée, aussi sous-estimée. Je devais admettre que les deux premières épreuves n'étaient pas faciles, mais elles étaient loin d'être impossible, et tant qu'à être un membre de la mafia, je serais une Rispetti. Pas une sottomesa que le chef voulait baiser, et qu'il avait sauvé dans le seul but d'en faire sa compagne.

- Je trouve ton offre insultante, et ton estime de moi encore plus. Je passerais les épreuves comme tous le monde, et que j'échoue où que j'y parvienne, jamais je ne deviendrais ta compagne, pas de cette façon.

- Tu changeras d'avis. Dit-il avec conviction.

Je lui souris ironiquement.

- Nous verrons bien.

- Tu te rends compte que si tu veux passer les épreuves comme les autres, tu n'aura un répit que de trois jours ? C'est ce que tu veux ?

Non, je ne m'en étais pas rendue compte, mais si c'était le prix à payer pour qu'il me respecte, pour qu'on me respecte, alors je le ferais avec joie.

- Oui.

Il serra ses poings jusqu'au blanchissement de leurs jointures.

- Tu n'es pas sérieuse. Fit-il d'une voix blanche.

- Je n'ai pourtant pas l'air de plaisanter. Je me levai de table et me dirigeai vers la porte de sortie.

- Où est-ce que tu vas ? Me questionna-t-il dans un grognement peu humain.

Loin de toi, voulus-je lui dire mais je ravalai ma réplique. Mon attitude me faisait passer pour une gamine qui boudait et je ne voulais pas donner cette impression.

Je ne lui répondis pas mais entendit distinctement l'éclat de quelque chose qu'il avait, sans doute, jeté contre le mur et brisé en mille morceaux.

- Réponds-moi. Dit-il alors, hors de lui. Ses yeux jetaient des éclairs, sa poitrine s'élevaient à un rythme rapide, son souffle court reflétait le mien. Il se rapprocha de moi et tendit sa main dans ma direction et je l'évitai. Partiellement, parce que je ne voulais pas qu'il me touche, pas après ce fiasco. Et partiellement parce que je savais qu'un seul toucher de lui aurait suffit à me réduire en une masse incohérente qui le désirait violemment.

La connexion entre nous était toujours là, le lien qui nous unissait se faisait sentir, prenait racine dans l'espace qui nous séparait et l'attraction se faisait un malin plaisir à me torturer, à me pousser vers lui et lui vers moi comme deux aimants.

Faible.

- Non.

La dévastation envahit son regard et je détournais la tête. Ses yeux seuls suffisaient à me faire ressentir des choses que je préfèrerais cacher aux yeux du monde. Aux yeux de cet homme surtout.

- Qualidad...

Je secouai violemment ma tête pour lui signifier d'arrêter de parler. Je ne voulais pas entendre sa voix, ses mots, sa solitude. Je voulais m'assoir et lui parler, je voulais combler la solitude que je lisais dans son regard, alléger sa souffrance, lui qui dirigeait l'une des organisations les plus étendues mondialement, lui qui avait sous sa garde des milliers de gens, lui qui vivait avec du sang sur les mains.

Je fis volte face avant de murmurer :

- Je veux voir Emily.

Je l'entendis soupirer gravement dans mon dos, mais je ne me retournais pas pour autant.

Je l'entendis composer un numéro sur son téléphone, aboyer des ordres, durant quelques minutes interminables.

Kai apparut à l'embrasure de la porte. Il fit un geste à Alessandro, qui le lui rendit surement vu que Kai reporta son attention sur moi.

- Je t'accompagne chez Emily. Dit-il en me signalant de le suivre.

Je ne me fis pas prier et quittais la pièce précipitamment sans un regard en arrière.

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HELOOOOOOO LES MAFIOSOS :D

VOILA DONC LE CHAPITRE ... Je ne sais pas quelle est votre relation avec les personnages mais je sens que dans les prochains chapitres, vous allez vous mettre à adorer certains personnages et à en détester d'autres :')

Bref, j'espère que vous avez aimé ce chapitre, dites moi ce que vous en pensez dans les commentaires ;)

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xoxo

Drina

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