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11. Macabre





                                           /Macabre( adj) : lugubre, funèbre, sinistre./




Le nom du balafré était Dick . Un nom particulièrement seyant vu son tempérament de salaud et ses mains baladeuse qui ne voulait tout simplement pas garder leur position d'origine . Nous marchons sur un sentier désert mais de temps a autre je voyais les fenêtres ouvertes des maisons illuminés et des visages curieux se pencher pour voir le monstre de foire que j'étais devenu : 

- Dick arrêtes de la toucher le boss nous a dit de ne pas nous en approcher, tu l'as entendu. Dit le nouvel arrivant en mettant ses mains dans ses poches marchant a une cadence rapide les yeux rivés devant lui. 

Dick répondit : 

-Kai, fais pas le rabat joie il ne nous a jamais interdit de goûter a ses miettes avant je ne vois pas pourquoi je devrais m'arrêter. Son haleine putride me frappa de plein fouet quand il fit cette déclaration qui me dégoûta, puis brisa mon cœur encore plus qu'il ne l'était déjà.

- Je ne crois pas qu'elle soit comme les autres, alors fais ce que je te dis avant que je  te mettes une balle dans la tête.

- Oh ça va ça va ! Dit Dick en retirant ses mains de mon corps avec une lenteur exaspérante. 

Je me mis à prier pour ma vie. 

Qu'allais je devenir ? J'étais vide et la peur brûlait dans mes veines tel un poison. Mes jambes souffraient de la marche rapide continuelle et des pas élancés des hommes qui m'accompagnaient vers le purgatoire. Peut être que si j'avais ne serait-ce qu'une petite idée de ce qui m'attendait, j'aurais pu me réconforter d'une façon ou d'une autre et la situation était si terrible que je ne voyais pas comment elle pourrait empirer. Avec un frisson de dégoût je passais mes mains sur mes bras couverts de bleus je devinait que mon visage était plus pâle que la mort, et que mes yeux écarquillés démontraient l'angoisse qui m'habitait. 

Mon état était pathétique, ma situation si extraordinairement absurde que si l'on me l'avait raconté j'en aurai ris jusqu'aux larmes, mais voilà, ce n'était ni une blague de mauvais goût ni un cauchemar duquel je pouvais me réveiller. 

Kai me jeta un coup d'œil discret mais son mouvement fut capturé par mes yeux à l'affût.

Il détourna vivement son regard et de profil je pouvais constater que lui aussi avait une cicatrice similaire a celle d'Alessandro. 

Qu'était il arrivé a ces hommes ? Voulais je vraiment le savoir ? Après tout il n'y avait qu'à voir où ma curiosité m'avait menée. 

Ma conscience qui avait momentanément disparue fit son entrée, son habituelle bouteille de vin à la main, le regard moqueur me disant 'Je te l'avais dit, maintenant assumes.' avant de se planquer dans sa caverne pour se soûler à sa guise. Nous nous arrêtâmes brusquement et dans le noir je ne pouvais distinguer que de vagues silhouettes spectrales qui m'entouraient, des batisses obscures qui formaient  un spectacle macabre. 

- Descends, me dit Dick dans un grognement inhumain. Je ravalais pour la énième  fois la boule de honte et de rage qui s'était formée au creux de mon être. Bordel, qu'est ce qu'on me réservait, qu'est ce que mon avenir, lui qui avait été si peu clément avec moi ces dernières années, mijotait sadiquement dans son coin ?

 D'un pas tremblant je tâtonnais afin de trouver l'escalier en dessous de moi et marche par marche j'arrivais en bas...

 Le froid, l'obscurité et l'odeur de la mort régnaient sur l'endroit. Derrière l'escalier après les marches je  retrouvais l'ambiance sordide d'un cimetière;

Et les cris, dieu les cris, ces plaintes je le savais allaient me hanter jusqu'à ma mort.

- Qu'est ce qui se passe ici ? Demandai je, ma voix se cassant a plusieurs endroits, et mes lèvres tremblants sous l'effet d'une anticipation à peine contenue.

Le troisième acolyte qui avait été silencieux jusque-là me répondit avec un ricanement  :

- Ça, c'est le sort qu'on réserve aux déserteur et a ceux qui trahissent le code du silence, regarde. Mais je n'en fit rien.

 Nous étions dans un cachot où hommes et femmes étaient emprisonnés, leur visages marqués par la souffrance et la peine leurs corps déformés par la famine, et leurs voix devenues rauques après tant d'heures ? De mois ? D'années ? à gémir, geindre, hurler.

- Aidez-moi, je vous en supplie, par pitié...

-Sortez-nous de là, de grâce...

- J'ai besoin d'eau...de l'eau.

Toutes ces voix, tout ces visages se confondaient dans ma tête. Leurs voix, leurs réclamation, la misère qui dominait leur regard...

- Est-ce que tu es prête à respecter le code du silence, Zero ?

Je hochai vivement la tête, mon geste me coûtant une énergie que je n'arrivais plus à fournir.

- Bonne   petite. Fit Kai en me tapotant la tête comme si j'avais été un chien sauvage qui avait enfin appris à s'assoir sur ordre.

- Maintenant, il ne reste plus qu'à passer les épreuves. Dit Dick avec un sourire en coin salace sur le visage.

-Les épreuves ? Questionnais-je, ma voix instable.

- Oui, celles qui déterminent ton avenir dans notre famiglia...

- Comment...?

- Ce n'est pas une question de survie, mais de patience. Expliqua Kai. Emily te l'expliquera mieux que moi. Il me conduisirent hors du cachot d'un pas précipité et je pu enfin respirer de nouveau. Dehors, le silence régnait en maître et me soulagea du poids de la scène qui m'avait été imposée. Etait-ce ainsi qu'on traitait les gens qui avaient commis une simple erreur ? Qui avait bafoué un code arbitraire ?

Dick m'empoigna le bras violemment et je hissai sous l'effet de la douleur qui remonta jusque mon épaule. Je l'entendis marmonner "Petite nature." Avant de me traîner derrière lui. Kai nous quitta au croisement d'un sentier, et ce non sans me jeter un coup d'œil perplexe et curieux.

Dés qu'il disparut, Dick en profita pour remettre ses mains sur mes hanches libidineusement et pour la première fois, j'eu l'audace de réagir et retirait ses mains de mon corps, le regard venimeux, je lui enfonçait mes ongles dans ses avant-bras jusqu'au sang. Il se dégagea en me projetant à quelques centimètres de lui :

- Salope ! Qu'est-ce que tu m'as fait p'tite pute, je vais te buter. S'en suivit une gifle d'une violence si inouïe que son son résonna en un éclat d'une force infinie, j'en tombais par terre, mes mains s'écorchant sur le sol sec, mon corps tremblant sous l'effet de l'adrénaline qui circulait dans mes veines.

 Le silence s'abattit sur le sentier, les criquets qui chantaient joyeusement depuis le début de la soirée se turent brusquement.

 Ma joue commença à me brûler comme sous l'effet d'un fer à blanc sur ma peau meurtrie. Je Regardai Dick avec rage et désarroi. Mais lui ne me regardait pas. Il regardait quelqu'un derrière moi.

- Dickinson...

- Boss. fi  dick avec une note de peur dans la voix.

- Je croyais avoir été clair. Fit Alessandro, la voix tranchante.

- Elle...

- Dégages. Dit Alessandro d'une voix d'un froid polaire.

Dick ne répondit même pas et prit la fuite à une vitesse vertigineuse, comme le cafard qu'il était. Un silence inconfortable prit place, je fixais Alessandro avec toute une panoplie de sentiments, la trahison, le regret, mais surtout la colère. J'espérais  qu'en continuant de le fixer, une partie, ne serait-ce qu'infime de ce que je ressentais en ce moment, que ces sentiments violents, pourraient infiltrer son être et le ravager comme ils avaient ravagé tout ce qu'il restait de moi.

Alessandro quand à lui ne me gracia même pas de son regard. Il marchait à grands pas. Le visage fermé

Je m'arrêtai soudainement et Alessandro s'arrêta lui aussi. Les épaules contractées, muscles bandés, il se retourna enfin vers moi et me regarda droit dans les yeux. Ma première réaction était de constater que dans la semi-pénombre qui régnait dans le sentier, Alessandro ressemblait à une figure de rêve, à un ange tombé du ciel, à un dieu tout puissant, maître de lui-même et de tout ce qui l'entourait, posture parfaite, lèvres aux plis arrogants, barbe naissante et des yeux d'un vert si vif que l'on les aurait cru dotés d'une vie propre. Définition de la beauté mâle. ma conscience se réveilla en sursaut pour me faire revenir à la réalité.

Cet homme n'était pas ce qu'il semblait être. Il n'était pas...

 honorable, hors-la-loi, meurtrier. Cria ma conscience en le pointant du doigt.

Oui, il était tout cela. Pourquoi ne pouvais-je pas me résoudre à le haïr ? Était-ce parce que j'avais entrevu en lui une part de lumière ? Une solitude si profonde, si incroyablement déchirante, que je ne pouvais m'empêcher de vouloir le rendre heureux, de le voir sourire. Cet homme était une drogue, la mienne, ma favorite, celle sans laquelle je ne fonctionnais pas, celle qui rendait ma vie grise en un arc-en-ciel éblouissant par sa beauté, exhalant par son apparence, sa clarté. Il était cette lueur qui donnait tout un sens à mon existence. C'était un aimant, une corde à mon cou, un lien à mes bras. 

Il me possédait.

- Alessandro... Commençais-je, la voix claire.

- Cara...Me répondit-il d'une voix devenue rauque, il parcourut mon corps du regard, jaugeant ma situation. Suis-moi. Fit-il enfin avant de se retourner.

- Attends! Ne crois-tu pas que je mérite une explication.

Son regard se réchauffa en me jetant un coup d'œil.

- Je crois que la situation est claro. Tu as as fait quelque chose d'irresponsable...tellement irresponsable. Dit-il en secouant la tête. Je ne peux pas t'aider. C'est le code qui décide de ton sort maintenant.

- Comment ça ? 

Il ne me répondit pas, sa bouche était devenue une fine ligne dans son visage, signe qu'il était mécontent. Il n'était pas le seul.

Il se remit à marcher, me signifiant que la conversation était finie. Mais je ne le voyais pas comme ça.

- N'es-tu pas le boss de ces gens ? Ne peux-tu pas modifier les règles ? Tu sais que je ne dirais rien. questionnai-je, essoufflée.

- Non. La famille d'abord. Ils sont ma priorité, nous avons vécu des siècles grâce à ce code, il nous a été utile et je ne me montrerais pas faible en donnant la priorité à une étrangère.

Sa pique m'atteignit de plein fouet. Ses mots avaient causé plus de douleur que je ne le croyais possible.

- Une étrangère ? Demandais-je alors, la voix serrée, ne cherchant même pas à cacher ma peine.

- Oui. Pour la famiglia, c'est ce que tu es.

- Et pour toi ?

- Peu importe, ce que je pense.

- Alors, tout ce qui importe, c'est l'avis de la famiglia ? Ce qu'il pensent de toi ? Tu me ferais passer des épreuves juste pour  prouver que tu n'es pas faible, que tu n'as aucun sentiment pour moi, que tu peux faire de moi, ce que tu ferais aux autres ? Ma voix craqua lorsque je prononçait les derniers mots. 

Comptais-je si peu pour lui ? Voulais-je savoir à quel point j'étais insignifiante à ses yeux. Inférieure.

Sa réponse finit de me glacer le cœur :

- Si.

Il s'arrêta devant une maisonnette et sonna à la porte deux fois consécutives. 

Je restai là, hébétée, silencieuse. Je n'avais plus rien à dire, car ce simple mot avait suffit à me réduire au silence.

Une femme sortit de la maison. C'était une beauté, conçue et modelée par quelque chose de divin. Sons visage en forme de cœur était orné de cheveux volumineux d'un noir de jais qui lui arrivaient jusqu'en bas du dos. Ses yeux étaient d'un bleu céruléen irréelle et sa bouche pulpeuse invitait au pêchés. Ses jambes semblaient s'allonger à l'infini, dans sa robe blanche, on aurait dit une créature d'autre monde.

- Chef. Dit-elle en s'inclinant légèrement. Ses yeux cependant, ne quittaient pas ceux Alessandro, et le regard qu'elle lui lançait n'avait rien d'innocent. C'était le regard de quelqu'un qui avait été un jour son amante. L'avait-il fait exprès ? Voulait-il me faire souffrir plus encore ?

- Emily. J'ai une novice. Fit-il en me désignant de la tête.

Elle remarqua enfin ma présence et me servit l'un des sourires les moins sincères qu'il m'est été donné de voir.

- Je vois. Tu ne t'es jamais déplacé personnellement pour un novice avant. Dit-elle en s'approchant de lui, telle un félin. Elle plaça une main sur le bras d'Alessandro en un geste qui pourrait passer pour amical si je ne voyais pas ses yeux me menacer, me disant clairement 'il est à moi'. Salope qu'elle était. Je savais que devant elle, devant la pomme rouge et polie qui brillait, je passais pour une peau de banane écrasée et mutilée. Je n'avais aucune chance de la battre, mais ma conscience ne le voyait pas ainsi et lui jeta un coup d'œil dédaigneux. 

Je haussais un sourcil en leur direction. Alessandro retira la main d'Emily de son emplacement avec une maîtrise de soi prodigieuse. Emily, lui sourit, angélique, nullement affectée par son rejet manifeste.

- Je prendrais soin d'elle ne t'inquiètes pas. Combien de temps avant les épreuves ? Minauda Emily.

- Sept jours.

La femme perdit brusquement ses couleurs et devint pâle. Qu'est-ce qui se passait ?

- Mais...c'est, c'est... Begaya-t-elle en me regardant, les yeux écarquillés, un éclair de colère traversant constamment ses orbes.

Alessandro ne répondit pas, se contentant de hocher la tête en sa direction avant de passer son chemin.

 Me laissant seule avec mes questions et avec une femme dont le regard exprimait une haine sans limites à mon égard.


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Désolée pour l'énorme retard, pour me rattraper, je vous ai fait un chapitre plus long que d'habitude.

Qu'est-ce que vous pensez du chapitre ?

Comment vous dire ? Ma semaine a été quelque peu merdique, j'espère que la votre s'est mieux passée xD 



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Drina xx







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