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Chapitre 8 - Le lendemain

Aurélien se réveilla avec une énorme migraine. Il arrivait à peine à ouvrir les yeux. Il du les cligner plusieurs fois avant que sa vision soit claire.

« Oooooh...ma tête...plus jamais je bois...plus jamais... »

Il se roula vers le côté de sa table de chevet en grognant et ce qu'il vit sur cette dernière le fit froncer des sourcils : un verre d'eau et une aspirine.

« Qu'est-ce que... ? »

Attends, attends...qu'est-ce qu'il avait fait hier soir ?

« Je suis aller au bar avec Claude et Matthieu...j'ai vu Ablaye...j'ai dansé et pris quelques peintes...et je suis rentré. C'est tout ! Attends...comment je suis rentré... ? »

Il entendit un bruit qui venait du salon. Il comprit alors qu'il n'était pas seul chez lui. Quelqu'un l'avait ramené...mais qui ?

Il se leva et ne prit même pas le temps de prendre l'aspirine bien que la douleur qu'il ressentait dans son crâne était insupportable.

« Qui est là ? » - demanda-t-il avec une voix roque en s'accoudant contre l'encadrement de la porte de sa chambre.

« Aurélien ? »

Il sursauta. Il ne s'attendait pas à une réponse aussi claire : Guillaume était là devant lui. Il venait de se lever du canapé.

Un court silence envahi la pièce. Guillaume le brisa aussi tôt.

« Bonjour... »

« ...salut...vous...on...tu es resté ici toute la nuit ? »

« Eh bien...oui. Tu étais complètement HS. Je voulais m'assurer que tout allait bien... »

« Attends...j'ai besoin de m'assoir un moment... » - dit-il faiblement en tenant a peine sur ses jambes.

« Oh là ! » - Guillaume courra vers lui et l'attrapa avant qu'il ne perde l'équilibre.

« Tu n'y ai pas aller doucement hier...Attends, je t'aide... »

Il le porta de nouveau à son lit – « Voilà, assied-toi. Ah ! Tu n'as pas encore pris ton aspirine ? »

« Où...où est-ce que t'as trouvé ça ? »

« Je me suis permis d'aller dans ta salle de bain pour trouver quelque chose contre la douleur car je savais que la matinée n'allait pas être plaisante pour toi. Je l'ai trouvé dans le tiroir en dessous du lavabo. »

« ...d'accord. Merci... » - il mit la pastille dans le verre. En attendant que cette dernière ne se dissout, il en profita pour poser plus de questions.

« Tu m'as ramené tout seul hier ? »

« Oui. J'avais ma voiture et j'en ai profité. Tu m'as dit que tu voulais rentrer alors...voilà. »

« ...comment tu as eu mon adresse ? »

« C'est Matthieu qui me l'a donné. D'ailleurs, pour s'assurer que rien ne t'arrive, il m'a...comment dire..."fait comprendre" que si tu ne l'appelle pas aujourd'hui que j'allais le regretter. »

Aurélien lâcha un petit sourire – « C'est bien Matthieu, ça... Je n'oublierais pas. Ne t'en fais pas, il ne va pas te tuer. »

« Ça me rassure, eh eh »

La pastille s'était évaporée et Aurélien prit sa première gorgée en grimaçant. Il déteste la saveur pétillante de l'aspirine.

« Mais attends...je dormais quand tu m'as ramené ? »

« Oui... ? »

« Tu m'as porté jusqu'à mon appart ? »

« Oui...tu ne te réveillais plus. Je n'ai pas eu le choix. »

« Oh mon Dieu...je suis désolé...je ne voulais pas t'embêter... »

« Eh ! Ce n'est rien. Ne t'en fais pas. Ça ne m'a pas dérangé. Genre, pas du tout. D'ailleurs, ça m'a rassuré. Au moins j'était sûr que tu allais bien arriver chez toi. »

« Non, Guillaume. Vraiment, je me sens mal là...je déteste être un poids pour les autres. Je t'ai probablement gâché ta soirée... »

« Aurél... » - il lui prit sa main – « Je t'assures. Tu n'as rien gâché. Comme je t'ai dit hier, la raison pour laquelle je suis venu à cette soirée c'était pour te voir...Ça m'a plu de m'occuper de toi. Crois-moi... »

Aurélien le regarda sans rien dire. Il mentirait s'il disait que sa présence ne le rassurait pas. Guillaume semblait gentil. Voir même attentionné. Mais pour l'instant, il gardait une part de méfiance...

« Guillaume... ? »

« Oui ? »

« Je ne voulais pas poser cette question...mais...rassure-moi...hier soir...on...on n'a rien fait...de spécial, hein ? »

« Non. Non, je t'assure. Je me serais senti sale. Tu n'étais pas consentant et puis...jamais le premier soir, m'a dit ma maman. »

Les deux rirent ensembles. Cependant, Guillaume remarqua une lueur de souciance dans son regard. Ce qui lui rappela un détail...

« Aurélien ? »

« Oui ? »

« Qui est Vincent ? »

A cette question, Aurélien s'étouffa avec son remède. Guillaume lui tapota son dos.

« Qui... *tousse* ...qui t'as parlé de lui ? »

« ...c'est toi hier. Quand tu étais bourré, quand j'essayais de te porter chez toi, tu essayais de te débattre et tu suppliais un certain Vincent de te laisser. Qui c'est ? »

« Guillaume...oublie ça. »

« Tu es sûr ? Ça m'a l'air sérieux...tu... »

« Je t'ai dit d'oublier ça ! Je ne veux pas en parler... » - Aurélien se rendit compte du ton qu'il avait emprunté – « ...Pardon...excuse-moi de t'avoir crié dessus. C'est juste...ce n'est pas un sujet que je veux ramener sur la table... »

« Très bien. Je ne vais pas insister. »

« ...en tout cas...merci. Vraiment, merci beaucoup de m'avoir ramené à la maison. C'est très sympa. »

« Il n'y a pas de quoi... » - Guillaume lâcha la main d'Aurélien – « Tu...tu as besoin d'autre chose ? »

« Non...merci. »

Soudain, une sonnerie de téléphone brisa l'ambiance calme qui les entourait.

« C'est le mien... » - dit Guillaume. Il regarda son portable et vit le nom "Simon" s'afficher – « Merde... »

« C'est qui ? »

« C'est...un collègue de travail... Je dois y aller. »

« D'accord... »

Guillaume se leva du lit et sorti de la pièce en regardant son téléphone – « Je suis irrécupérable, Simon. Je sais... »

« Guillaume ? »

Il s'arrêta et se retourna vers Aurélien.

« Oui ? »

« Tu as toujours ma carte ? »

« Oui. Oui, bien sûr. »

« Si jamais tu as besoin de quelque chose...tu sais...n'hésite pas. »

La sympathie du plus jeune le fit fondre de l'intérieur.

« J'y penserais. Repose-toi bien, Aurél. »

« Merci... »

Guillaume sorti de l'appartement laissant le policier seul. Ce dernier le vit sortir de l'immeuble depuis sa fenêtre et rentrer dans sa voiture avant de prendre la route.

« A bientôt... »

(Si vous voulez avoir un apperçu de la caisse de Guillaume, voilà voilà)

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