Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 5 - De retour au commissariat

*Le lendemain*

7h30

Comme à son habitude, Aurélien était arrivé 30 minutes en avance au boulot. Avant de se diriger vers son bureau, il s'arrêta à l'entrée pour prendre un café a la machine. La nuit avait été pénible.

Un fois le gobelet en main, il s'installa confortablement sur sa chaise de bureau et pensa à ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui. De toutes les taches qu'il avait à faire, une semblait attirer son attention : 17h – Guillaume Wizman (documents).

« C'est vrai que Guillaume sera là en fin d'après-midi... »

3 battements à sa porte le coupèrent de ses pensées.

« Entrez. »

C'était Matthieu.

« Salut, Aurél. Ça va bien ? »

« Ça peut aller. La journée vient de commencer alors rien à signaler pour l'instant. »

« D'acc. Dis, au fait ? »

« Quoi ? »

« Il t'a dit quoi Claude, hier ? Je sais que ce ne sont pas mes oignons, mais je t'ai entendu hausser la voix, alors...je voulais m'assurer que tout aller bien entre vous. »

« Non, tout va très bien entre nous. Ce n'est rien. Tu connais Claude. Il n'arrive pas à rester sérieux plus de 5 minutes. »

« Oui, je le sais bien. Beaucoup trop bien, malheureusement... »

Aurélien lâcha un soupir accompagné d'un sourire.

« Mais bon, il n'est pas méchant. On a de la chance de l'avoir avec nous. Malgré toutes ses bêtises, il reste un excellent flic. Et un très bon pote. »

« Ouais, tu n'as pas tort, Aurél. Mais...il t'as dit quoi du coup ? »

« Oh, rien de spécial. Juste que le mec qu'on a ramené à l'intérieur hier matin avait le béguin pour moi... »

« ...ah oui, quand même. Je comprends pourquoi ça a pu te rendre mal alaise... »

Aurélien ne répondit pas. Il regardait dans le vide.

« Au fait, Aurélien ? Tes insomnies ? Elles se sont calmées depuis... ? »

« Un peu, oui. La nuit dernière n'a pas vraiment été tendre, mais ça va. J'ai déjà eu pire. »

« Bon, si tu le dis. Si t'as besoin de quelque chose, tu n'hésites pas, hein ? »

« Oui, je sais. Merci. »

« ...Aurél ? »

« Oui ? »

« Encore une fois, ce n'est pas ma vie, mais...sans prendre parti de ce qu'a dit Claude...je pense que ça te ferait du bien de sortir un peu après le boulot et, peut-être, rencontrer d'autres gens... »

« Matthieu, je vais très bien... »

« Aurélien, je ne dis pas que tu dois absolument trouver un nouveau copain, mais je pense que relaxer te fera du bien. Ce soir moi et Claude on compte aller boire quelques coups au bar d'Ablaye. On est vendredi, tu peux venir avec nous. Tu es plus que bienvenu là-bas ! »

Aurélien ne répondit pas directement. Il est vrai qu'il ne s'était pas amusé depuis quelques temps. Et qu'il n'avait pas vu Ablaye.

« ...Bon d'accord. Si je ne suis pas trop fatigué après le travail, comptez sur moi. »

« Yes ! C'est bien, Aurél ! Laisse-toi aller ! »

« J'y vais surtout parce que ça fait longtemps que je n'ai pas vu Ablaye. »

« OK, mais tu n'as pas intérêt à ne pas boire au moins un verre, c'est d'accord ? »

« Je te le promets, Matthieu »

« Génial, mon pote ! Tape m'en cinq ! »

*CLAC*

« Bon, je te laisse à tes occupations ! A toute ! »

« A toute ! »

Matthieu sorti de son bureau et Aurélien pouvait l'entendre dire à voix haute :

« Eh Claude ! Aurél sort avec nous ce soir ! »

« OH PUTAIN YES ! »

Aurélien laissa apparaître un sourire. Il se sentait vraiment béni d'avoir des amis comme eux.

17h

Guillaume était arrivé au commissariat. A l'entrée, il vit un policier aux cheveux gris assis devant son ordinateur.

« Bonsoir ? »

« Bonsoir ? C'est pour quoi ? » - il ne leva pas les yeux. Ils étaient fixés sur l'écran.

« Je devais être présent pour 17h pour montrer mes documents à monsieur Cotentin. »

Claude leva la tête.

« Ah ! C'est vous, Guillaume ? »

« Euh...oui... » - il lui semblait beaucoup trop enthousiaste...

« Vous allez mieux depuis hier ? »

« Oui, beaucoup mieux. Ce n'était rien de très grave. »

« Parfait ! Je vais vous chercher Aurélien. »

« Merci, monsieur »

« Appelez-moi Claude »

« ...ok »

Claude se dirigea vers le bureau d'Aurél. Il était tellement enthousiaste qu'il oublia presque de frapper avant d'entrer.

« Oui ? C'est qui ? »

« C'est Claude ! Guillaume est là ! »

« Ah ! Très bien ! Dis-lui de rentrer ! »

« Pas de problème, ma caille ! »

« Oh...celui-là...je te jure... » - pensa Aurélien.

Il entendit sa porte toquer à nouveau.

« Entrez, Guillaume »

Il entendit la porte grincer. Il leva les yeux et vit Guillaume lui afficher un grand sourire. Il remarqua qu'il portait des vêtements très chics : une veste bleu foncé assortie a son pantalon, une chemise noire et des chaussures de ville de la même couleur. Il mentirait s'il disait que ça ne le rendait pas attirant... Il était même très beau.

« Bonsoir Aurélien. Comment allez-vous ? »

« Je...je vais très bien. Et vous ? »

« Moi aussi. Je vais mieux qu'hier en tout cas. J'ai ramené les documents que vous m'aviez demandé. »

Aurélien n'avait même pas remarqué le dossier beige qu'il tenait dans sa main gauche.

« Oh ! Oui. Asseyez-vous, s'il vous plait. »

Guillaume s'assit et donna le dossier au jeune policier.

« En principe j'ai tous les documents que vous m'avez demandé. J'espère n'avoir rien oublié. »

« Si c'est le cas, vous devriez repasser une troisième fois ici afin de tout me procurer... » - dit-il en rigolant.

« Ça ne me dérangerait pas du tout à vrai dire...les gens ici sont plutôt accueillants. »

« Ah ! Vous avez probablement rencontré Claude. C'est le plus ancien de l'équipe. »

« Ça a aussi l'air d'être le plus social »

« Je ne vous le fait pas dire » - dit-il en roulant des yeux « Bon, passons à ce qui est vraiment important. » - il commença à feuilleter les documents.

Pendant que le jeune policier examinait ses fausses données, Guillaume garda ses yeux fixés sur son visage. Il sourit en voyant la mèche blanche dans sa touffe sombre qu'il avait remarqué hier. « C'est adorable... » - pensa-t-il.

Cependant, en tentant de remarquer des traits qui lui avaient échapper, il ne put s'empêcher de se demander comment cette cicatrice était arrivé là...Est-ce que c'était un accident ? Volontaire ? Une agression ?

Guillaume se perdit dans ces questions jusqu'à ce qu'Aurélien brise le silence.

« Eh bien, je crois que tout est en ordre, Guillaume. » - lui dit-il en lui rendant le dossier.

Merci du fond du cœur Simon...

« Dites ? »

« Oui ? »

« Est-ce que depuis hier vous avez eu des souvenirs de ce qui vous êtes arrivé ? »

« Non, pas vraiment. Tout est très flou... »

« Je vois. C'est dommage. Ça aurait pu nous être utile...En tout cas, je vais vous donner mon numéro. »

Il lui tendit une carte avec son nom, son contact et l'adresse du commissariat.

« Au cas où vous vous souvenez de quelque chose ou si vous avez un problème, n'hésitez pas à me contacter. »

Guillaume observa la carte avec un grand sourire. « J'ai son numéro. Génial ! »

« Avez-vous des questions avant de partir ? »

« A vrai dire, oui. J'en ai une. Assez personnelle enfaite... »

Aurélien ne s'y attendait à cette dernière phrase...

« Je vous écoute »

« Je ne veux pas sembler intrusif mais...comment vous vous êtes fait cette cicatrice sur votre joue ? »

Les yeux d'Aurélien s'écarquillèrent un peu. Ce n'était pas vraiment une question qu'il aimait entendre.

« Navré, Guillaume. Mais je préfère ne pas répondre à cette question. » - rétorqua-t-il d'un ton assez ferme. Le plus vieux compris qu'il avait probablement touché une corde sensible.

« Excusez-moi. Je...je ne voulez pas paraitre envahissant...J'étais juste curieux... »

« Ce n'est rien. Vous ne pouviez pas le savoir. Avez-vous...d'autres questions ? Cette fois-ci reliées a votre cas, de préférence. »

« ...Non. Non, je pense que j'ai tout ce qui me faut. Mais...si jamais j'ai besoin de quelque chose... » - il montra la carte que le plus jeune lui avait donné – « Je n'hésiterais pas. »

« Très bien. » - Aurélien lui tendit la main.

Guillaume se leva de son siège et la serra. – « Merci encore une fois pour votre disposition, Aurélien. »

« C'est juste mon travail. »

« Non. C'est beaucoup plus que ça... »

Le policier le regarda d'un air interrogateur.

« Passez une bonne journée. J'espère qu'on se reverra très bientôt. »

Et il sorti du bureau sans se retourner.

Un fois seul, Aurélien tomba sur sa chaise et lâcha une grande expiration.

Guillaume lui paraissait beaucoup plus relaxé qu'hier. Voir même beaucoup trop. Il trouvait ça bizarre. Normalement, les gens qu'il recevait dans son bureau après une agression n'avaient pas si fière allure ou autant de confiance en eux.

Ça ne le dérangeait pas que pour une fois une victime se présente de cette façon, mais il trouvait ça un peu louche...

*Toc toc toc*

« Entrez ! »

C'était Claude.

« Alors, petit ange ! Tu finis ton service dans pas longtemps ! Tu viens avec nous ensuite hein ?! Dis oui, s'te plait ! »

« Oui, Claude eh eh. Je viens avec vous, ne t'en fais pas »

« Yes ! T'es le meilleur, bordel ! EH MATTHIEU ! LE JEUNE VIENT TOUJOURS, MA GUEULE ! »

« CLAUDE ! PARLE MOINS FORT, BORDEL ! IL Y A ENCORE DES GENS ICI ! »

Aurélien rigola seul en entendant ces collègues se prendre la tête.

Il regarda l'heure. 17h45. Dans 15 minutes, il aura fini son service.

« Aller, Aurélien...boire un verre va te dégourdir l'esprit... » - pensa-t-il.

*A l'extérieur du commissariat*

Guillaume avait tout entendu. Claude parlait tellement fort. Il comprit que le jeune policier aller sortir ce soir avec ses collègues.

« Simon, pardonne-moi. Mais là c'est plus fort que moi... » - se dit-il a lui-même.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro