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Chapitre 3 - L'interrogatoire

Le grand brun avait ouvert les yeux et prononcé sa première phrase :

« Je suis au paradis, c'est ça ? »

Ces mots surprirent le jeune policier.

« Je...je vous demande pardon ? »

Guillaume ne répondit pas. Il garda son regard fixé sur celui d'Aurélien tout en se redressant.

« Aie ! »

« Attendez. Ne vous forcez pas. Vous vous êtes fait agresser la nuit dernière. Vous avez quelques blessures sur le corps. Ça doit encore vous faire mal... » - dit-il en posant une main délicatement sur le torse du plus vieux, comme s'il essayait de le maintenir contre le matelas.

« Ne vous en faites pas, ce n'est rien. J'ai connu pire. »

Un court silence pesa dans la pièce.

« Je suis où, là ? »

« Vous êtes au commissariat. »

« Euh...comment ça ? »

« Vous ne vous en souvenez pas ? Nous vous avons trouvé ce matin inconscient contre le mur d'à côté. Et mes collègues vous ont un peu examiné. Nous pensons que vous vous êtes fait agresser. C'est le cas, monsieur ? »

« Guillaume... »

« Pardon ? »

« C'est mon prénom. Guillaume. »

« ...Guillaume. Vous vous souvenez de quelque chose concernant l'agresseur? »

« Non. Pas vraiment... » - il mentait.

« Vous êtes sûr ? Même pas un peu ? Tous les détails peuvent être utiles. Je veux vous aider à retrouver la personne qui vous a agressé mais pour ça... »

« Êtes-vous toujours aussi attentionné avec vos victimes ? »

« Euh...je... »

« Où est-ce juste avec moi ? »

« Monsieur, je... »

« Appelez-moi Guillaume, je vous prie. »

« ...très bien...Guillaume. Je...oui...je suis comme ça avec les victimes. C'est ma façon de les mettre alaise suite à un potentiel traumatisme qu'elles ont pu avoir... »

« Vous n'avez pas besoin de cette technique avec moi. Je vais parfaitement bien, je vous assure. »

« Guillaume...je ne pense pas que vous vous en êtes sorti entièrement indemne... »

« Ne vous en faites pas, je vous ai dit. Comme je l'ai mentionné plus tôt, je ne suis pas en sucre. Je peux bien survivre avec quelques bleus. »

« Bien...si vous le dites... Cependant...vous devez me donner quelques informations. »

« ...je vois...quel genre d'informations ? »

« Votre nom, votre date de naissance, votre métier, votre adresse... »

Merde...Simon va me butter...

« Très bien... »

« Veuillez-vous assoir à mon bureau, Guillaume. » - Aurélien tenta de garder son professionnalisme. Mais ça en devenait difficile...Guillaume dégageait une aura différente de celle qu'il avait l'habitude de sentir chez les autres victimes qu'il côtoyait...Il n'arrivait pas savoir si c'était agréable ou pas...

Guillaume s'assit face au bureau du policier. Aurélien se mit face à lui.

« Commençons... »

« Je vous écoute, monsieur Cotentin... »

Quoi ?

« Comment...comment savez-vous mon nom ? »

« C'est écrit sur votre insigne. Et sur vos diplômes fixés au mur derrière vous. »

« Oh ! Euh...bien sûr...excusez-moi... »

« Ce n'est rien. » - dit Guillaume avec un grand sourire aux lèvres. Il admirait ce petit côté sensible que le plus jeune semblait vouloir cacher...

« Pouvez-vous me dire votre nom ? »

Putain...je ne peux pas lui dire mon vrai nom...c'est trop risqué...Aller ! Invente un truc ! N'importe quoi !

« Wiz...man...Guillaume Wizman. »

« Très bien. Normalement je demande les pièces d'identité, mais vu que vous ne l'avez pas sur vous, je me dois de vous poser ces questions d'abord. »

« C'est vous le patron. Vous savez quoi faire. »

C'est bizarre...à chaque phrase que Guillaume prononçait, le ton qu'il choisissait semblait...intime...comme s'il tentait de créer une relation moins formelle et plus proche d'Aurélien.

« Votre date de naissance ? »

« Le 20 février 1980 »

Putain le con ! Pourquoi t'as dit ta vraie date de naissance ?! Pourquoi t'as dit ça sans réfléchir ?!

« Guillaume ? Vous faites une drôle de tête. Vous avez mal ? »

« Non, non ! Je vous en prie ! Continuez ! »

« ...d'accord... »

Aurélien prit notes de ces dernières informations.

« Votre nationalité ? »

« Je suis français. J'ai des origines polonaises, mais je suis né en France. A Poitier, plus précisément »

« Ou habitez-vous ? »

« J'habite dans le 6ème, rue Boulevard »

« Bien... »

« Et vous ? »

« ...euh...monsieur, je ne peux pas vous dévoiler cette information... »

« Vous apprenez à mieux me connaitre, j'aimerais faire de même avec vous. »

Aurélien commençait à en avoir assez de son côté intrusif.

« Monsieur, ceci n'est pas un rendez-vous, c'est un interrogatoire. Je vous demande donc de rester sérieux afin que je puisse faire mon boulot. Et vous aider par la même occasion. »

Guillaume perdit son sourire. Il espérait que ses charmes pourraient fonctionner sur le jeune policier, mais il semblait très impliqué dans son travail. Ce qui lui plut...

« Très bien...veuillez m'excuser, monsieur Cotentin. »

Aurélien hocha la tête en faisait sortir un soupire. Un mélange d'agacement et soulagement.

« Avez-vous des proches qui pourront peut-être témoigner pour vous, si jamais on trouve le coupable ? »

« Non. Je vis seul. Mes parents sont décédés et je n'ai pas de frères. Ou d'oncles... »

« Oh...toute mes condoléances... »

« Ne vous en faites pas. Ce n'est pas récent. Je n'ai jamais connu mon père et ma mère est morte quand j'avais 14 ans. Donc, j'ai eu le temps de faire mon deuil... »

Aurélien prit note.

« Vous étiez seul quand vous vous êtes fait agresser ? »

« Du peu que je me souvienne, oui. J'ai l'habitude de marcher seul aux aurores. C'est relaxant. »

« Avez-vous des gens qui vous apprécient...moins ? Ou qui pourront potentiellement en avoir après vous ? »

Guillaume sourit en pensant à son statut... « Bien sûr...je suis une cible plus que recherchée... »

« Monsieur Wizman ? »

« Oh ! Excusez-moi, je réfléchissais... »

« Prenez tout le temps qu'il vous faut... »

« ...non. A ma connaissance, je n'ai pas d'ennemies... » - encore un mensonge.

« Avez-vous fréquenté des endroits plus tumultueux que d'habitude ? »

« Non. Je me déplace toujours vers mon boulot et dans mes temps libres je marche dans les rues de Paris et je m'arrête dans des cafés et des restaurants, de temps en temps. » - ce n'était pas entièrement un mensonge. Mais il est vrai que les endroits où il exerçait son métier n'étaient pas toujours d'un très grand accueil...

« Que faites-vous dans la vie ? »

Merde...cette question...invente putain ! Invente !

« Je...je travail dans le commerce...Je suis patron »

« D'accord...Vous vendez quoi ? »

« ...du vin... »

« Oh ! C'est intéressant ! »

Pitié...arrête toi là...je n'ai plus d'autres arguments...

« Bon...je suppose que j'ai tout ce qui me faut... »

Ouf...

« Cependant...je vais devoir vous demander de revenir ici demain »

Et merde...

« ...Pourquoi faire ? » - demanda Guillaume qui commençait à stresser.

« Eh bien pour prouver tout ce que vous m'avez dit jusqu'à maintenant. Je ne remets pas en question vos dires, mais, comprenez que j'en ai besoin pour enregistrer vos coordonnées sur votre casier judiciaire. C'est juste une confirmation. »

Bordel de merde...dans quoi je me suis embarqué...Simon...tu vas avoir du boulot...

« D'accord...très bien. Vous...voulez que je passe à quelle heure ? »

« Je n'ai rien de planifié pour demain pour l'instant. Ça peut être à l'heure que vous voulez. »

« D'accord. En fin d'après-midi, ça vous va ? » - ça donnera le temps à Simon de tout préparer...

« Oui. Vers 17h ? »

« Parfait ! »

Guillaume et Aurélien se relevèrent et se serrèrent la main.

« Je vous remercie de votre confiance, monsieur Wizman. »

« C'est moi qui vous remercie de votre gentillesse, monsieur Cotentin. »

« C'est mon travail, c'est normal. »

« Si vous le dites... » - dit Guillaume avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Aurélien lui rendu le sourire...mais nerveux...

« Je vous raccompagne jusqu'à la sortie. »

« Volontiers. »

Le jeune policier le dirigea vers la porte de sortie. En passant dans le couloir, il vit son collègue Claude lui balancé un regard qui le gêna. Il souriait jusqu'aux oreilles.

« Bon. Je vous souhaite une bonne journée monsieur Wizman. »

« A vous aussi. Et s'il vous plait...appelez-moi Guillaume. Vous me connaissez assez bien désormais. »

Aurélien soupira... « Bien. Mais a une condition. »

« Je vous écoute. »

« Appelez-moi Aurélien. »

Le grand brun lui dévoila un grand sourire – « Comme vous le souhaitez, Aurélien. »

Un court silence s'installa entre eux. Leurs regards restaient fixés l'un sur l'autre pendant quelques secondes.

« Euh...a demain alors... »

« Oui...a demain... Continuez de faire un excellent travail. »

« Oui...merci... »

Guillaume descendit les marches du commissariat sans quitter Aurélien du regard jusqu'à ce que ce dernier ne re-rentre et referme les portes.

« Bon...manque plus qu'une chose à faire... » - Guillaume marcha jusqu'à son appartement qui ne se trouvait pas très loin. Une fois arrivé, il s'empressa de saisir son portable et d'appeler Simon.

« Allô ? »

« Ouais Simon...c'est Guillaume... »

« Ah enfin tu m'appelles. Tu as mi vachement de temps pour arriver chez toi. Tu as déambulé dans la rue plus longtemps que prévu... »

« ...Justement à propos de ça... » - Simon connaissait ce ton de voix...

« ...Guillaume...qu'est-ce que t'as fait... ? »

« Je t'expliquerai ça quand on sera face à face...mais pour l'instant j'ai besoin que tu me prépares deux trois trucs... »

« ...C'est-à-dire... ? »

« Eh bien...j'aurais besoin d'une fausse pièce d'identité, d'un faux diplôme de l'université de l'ESCEN, d'un faux document qui prouve que je suis commercial et il faut aussi que je sois représentant d'une entreprise fictive qui exporte des vins chers... » - il finnisa sa phrase en faisant une grimace. Il imaginait la tête qu'avait Simon au bout du fil.

Silence...

« Guillaume... ? »

« Simon... ? »

« Retrouve-moi au bistrot Le Tournon...ce sera plus facile pour moi de te casser la gueule que d'éclater mon tel... »

« ...d'accord...j'y cours... »

« ...je te jure, tu vas me rendre fou un jour... »

« Simon, je suis déso... »

« Tais-toi, Guillaume. Tu m'expliqueras tout ça en face... »

« D'accord... »

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