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Chapitre 23 - Suspicions

Guillaume arriva à toute allure devant l'appartement d'Aurélien. Il ne prit même pas la peine de bien stationné ou de fermer la porte de sa voiture.

Il fonça directement dans l'immeuble, montant les marches 4 par 4 jusqu'à sa porte.

Il poussa la porte brusquement et fût reçu avec un coup de poing en pleine figure et tomba au sol.

« Putain...d'enfoiré... »

Il se releva aussitôt et se jeta sur son assaillant lui envoyant une grande envolée de poings et de coups de pieds. L'homme savait se battre, il arrivait à esquiver pas mal de ses attaques.

Guillaume visa les points sensibles : la gorge, le ventre et l'entre-jambe, mais l'autre lui attrapa son poignet et le tordit. Il en profita de cette douleur pour lui foutre un coup de pied dans les côtes. Guillaume retomba à terre, et l'homme l'enjamba pour le cogner au niveau du torse et du visage avec sa main droite, tandis que la gauche immobilisa les siennes. Ne pouvant plus se défendre avec, il donna un coup de genou dans son l'entre-jambe le dégageant d'au-dessus de lui.

Il ne perdit pas de temps et se pressa d'entourer son bras autour de son cou et ses jambes autour de sa taille l'immobilisant et commença à serrer sa prise pour l'étouffer.

« OÙ EST AURÉLIEN ?! »

L'homme tenta de se défaire de cette emprise mais Guillaume serra de plus en plus.

« OÙ EST-CE QU'ILS L'ONT EMMENER ?! »

« ...va...va te faire foutre... » - répondit l'homme avant de balancer sa tête en arrière frappant le front de Guillaume, le faisant lâcher prise.

L'homme se releva et prit un couteau qui trainait sur le comptoir. Il empoigna l'objet pointu d'une main ferme et se prépara à planter Guillaume. Mais, juste avant que la lame n'atteigne sa peau, deux tires retentirent dans la salle. L'homme tomba à terre, lâchant son arme et gémissant de douleur.

« Qu'est-ce que... ? » - il compris qui avait tiré – « Claude ?! Matthieu ?! »

« Guillaume ?! »

« Qu'est-ce que vous faites là ? »

« C'est plutôt à nous de te demander ça ! » - retorqua Matthieu – « Qu'est-ce que tu fous chez Aurélien ? Et c'est qui ce type ? »

« Je n'en sais rien, mais il sait où est Aurélien ! »

« Comment ça ? »

« Aurélien a été enlevé... »

« Quoi ?! Petit ange a été enlevé ?! » - s'écria Claude.

« Oui...je suis arrivé ici il y a quelques minutes avant que vous n'entriez... »

« Attends attends attends...pourquoi tu es là, d'abord ? »

« J'ai...j'ai su que quelque chose n'allait pas chez Aurélien... »

« Comment ? Comment tu as su ? »

Guillaume ne fît pas attention a sa question. Il retourna l'homme et vit qu'il avait une balle plantée dans son épaule et une autre dans sa jambe. Il était encore vivant...parfait.

« RÉPONDS ! » - ordonna Matthieu.

« Je ne peux pas te répondre a ça maintenant. Pour l'instant j'ai le même objectif que vous : trouver Aurélien. Et ce gars sait où il est ! »

« Qu'est-ce qui te fais dire ça ? »

Guillaume prit le couteau que l'homme avait dans ses mains plus tôt et l'enfonça lentement dans le trou de sa jambe le faisant crier de douleur.

« GUILLAUME ! POSE TON ARME ! » - ordonna Matthieu en lui pointant son pistolet.

« Écoute ! Si je ne le fais pas parler on ne saura jamais où se trouve Aurélien ! Il est en danger et tout ce qui compte pour moi en ce moment c'est le sauver ! Je vous jure qu'une fois qu'on l'aura retrouvé je vous expliquerais tout ce que vous voulez savoir...mais je t'en prie Matthieu : fais-moi confiance ! Je sais qu'il compte autant pour vous que pour moi ! Alors laissez-moi vous aider...à ma manière... »

Matthieu sembla hésiter. Son arme était toujours pointée sur Guillaume qui, lui, avait toujours le couteau enfoncé dans la plaie de son assaillant.

Soudain, Claude posa sa main sur le canon du pistolet de Matthieu et le baissa.

« Je te fais confiance, Guillaume... »

« Quoi ?! Claude tu te fous de ma gueule ! Tu ne trouve pas ça suspect qu'il soit au courant pour Aurélien et que, comme par hasard, il soit entrain de se battre avec un gars supposément lié à sa capture ?! »

« Bien sûr que je trouve ça suspect...mais crois-moi, s'il nous ment, je le ferais payer... Je ne rate jamais mes cibles... » - Claude qui avait habituellement une aura joyeuse et déconneuse laissa place a son côté sérieux et menaçant. Quand il s'agissait d'Aurélien il ne rigolait pas.

« Ça me va comme raisonnement. » - répondit tout simplement Guillaume – « Toi. Dis-moi ce que tu sais. »

L'homme fît une grimace dû a la douleur qu'il ressentait dans sa jambe.

« Oh ! Tu as mal ? » - il reprit le couteau en main – « Je peux faire bien pire, crois-moi...t'es curieux ? »

« NON NON PITIÉ ! JE NE SAIS RIEN ! RIEN DU TOUT ! »

« MENTEUR ! JE SAIS QUE TU AS DES INFOS ! RÉPONDS-MOI ! » - il tordit le couteau et sentit la lame toucher l'os. C'était maintenant les deux policiers qui firent la grimace en entendant la friction du couteau contre l'os mélangée aux cris de l'homme.

« JE TE JURE... » - il retira la lame de sa plaie et la pointa vers son entre-jambe – « ...QUE JE T'EXPLOSE LES COUILLES SI TU NE ME RÉPONDS PAS ! »

« OK OK ! C'EST BON JE VAIS TE LE DIRE ! JE VAIS TE LE DIRE PUTAIN ! T'ES UN MALADE, BORDEL !! »

« JE SAIS QUE JE SUIS MALADE, PUTAIN ! MAINTENANT DIS-MOI CE QUE JE VEUX SAVOIR SINON DIS ADIEU A TA PUTAIN DE DESCENDANCE ! »

« ILS L'ONT EMMENÉ DANS LE HANGAR ABANDONNÉ DU QUARTIER DE LA VILLETTE ! JE NE SAIS RIEN D'AUTRE ! »

Guillaume savait de quel hangar il parlait. Il était déjà passé là-bas auparavant quand il était encore utilisé pour des évènements clandestins.

« Tu ne sais rien d'autre ?! »

« JE LE JURE ! S'IL TE PLAIT ENLÈVE CE COUTEAU DE MA BRAGUETTE PITIÉ ! »

Guillaume posa le couteau au sol et entendit l'homme soupirer de soulagement.

« Merci pour ta coopération. » - déclara Guillaume avant de lui briser la cervicale.

« PUTAIN GUILLAUME ! »

Ledit se releva et se dirigea vers la porte de sortie.

« Tu...t'as tué un homme, Guillaume ! Devant nous ! »

« J'ai fait des tas de trucs, Matthieu. Et ce soir j'en ferais d'autres, crois-moi. Vous, je ne sais pas, mais moi je vais chercher Aurélien, coute que coute. Et rien ni personne ne m'en empêchera. » - il descendit les marches sans se retourner. Claude et Matthieu restèrent figés sur place sans savoir quoi faire.

Claude fut le premier à reprendre la parole. Il prit sa radio walkie-talkie – « À toutes les unités, nous avons un homme décédé au 8 rue des écailles, 3ème étage. L'officier Matthieu et moi-même sommes sur une autre investigation. Ramenez du renfort à cette adresse. »

« Bien reçu, officier »

« Claude ? Tu ne leur parle pas de Guillaume ? »

« Non. Je pense qu'il ne faut pas que les autres interviennent. L'histoire est encore trop floue pour tirer des conclusion...par contre, il est hors de question qu'on reste les bras croisés. Viens ! On sait où il va. Ça m'étonnerais qu'il n'ai pas besoin d'aide... »

Matthieu regarda son collègue, bouche bée - " Qui êtes vous et qu'avez vous fait a Claude... ? "

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