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Chapitre 18 - Promis, Juré, Craché

Mardi, 6 février – 12h35

Aurélien était à sa pause déjeuner avec ses collègues. Matthieu tapait la conversation avec Claude en parlant de tout n'importe quoi. Mais le plus jeune n'y participa pas, il était trop perdu dans ses pensées. Il avait des images de la nuit qu'il avait eu avec Guillaume. Ça le fit sourire, mais il était toujours choqué de la rapidité à laquelle les choses se sont déroulées. Il commença même à se questionner si c'était une bonne nuit de s'être mis en couple aussi vite. Surtout que les souvenirs de sa dernière relation amoureuse le hantaient encore un peu. Et si Guillaume devenait comme Vincent – pensa-t-il – Non...non arrête, Aurélien...t'es trop parano. Guillaume est différent. Il ne te fera jamais de mal.

« Eh Aurél ? Ça va ? » - demanda Claude.

« Ah ! Euh...oui oui, ça va... »

« T'es sûr ? T'as l'air pensif... » - continua Matthieu.

« ...je pense à Guillaume...je...je me demande si j'ai bien fait de me mettre avec lui aussi vite... »

« Quand même, le jeune...un mec blindé comme lui, tu doutes si t'as bien fait ? A ta place je serais le mec le plus zen du monde. Je me serais barré de ce commico, lâché ce job et plus jamais bossé de ma vie avec toute l'oseille que j'aurais à ma disposition grâce à mon partenaire... ! »

« Et ensuite tu t'étonne que t'arrives à serrer aucune meuf... » - rétorqua Matthieu.

« Bah quand même...je veux dire j'ai pas tort : si t'es en couple avec une personne plein aux as, tu peux en profiter. C'est pas du vol. »

« Enfin bon...Aurél, pourquoi tu doutes d'un coup ? T'as vu un truc de louche chez lui ? »

Il repensa à la course poursuite de la même nuit – « ...non. Rien d'anormal. Il est juste...très différent de toutes les personnes que j'ai rencontré dans ma vie... »

« Genre spécial comme Claude ? Eh eh »

« EH ! J'suis pas si chelou que ça, Matt »

« Non...pas dans ce sens-là. Il...il a une façon de vivre et de voir les choses assez différemment. Il est un peu prétentieux, mais il n'est pas chiant. Loin de là. Il s'amuse presque comme un gosse à qui on ne peut jamais dire non. »

« Ouais, c'est un riche quoi... »

« Oui...mais il dégage une aura à la fois rassurante mais imposante aussi. Comme si...comme s'il avait le contrôle sur tout ce qui l'entoure »

« Euh...rassure-moi...tu ne te sens pas manipulé ou quoi que ce soit ? »

« Non, bien sûr que non. C'est juste...t'as comme l'impression qu'il serait capable de tout pour arriver à ses fins. Quand il a une idée en tête, il ne la lâche pas et fait tout pour l'atteindre. »

« Aurél ? » - commença Claude d'un ton surprenament sérieux – « Est-ce que t'as peur qu'il devienne comme Vincent ? »

Aurélien ne répondit pas. Il regarda son assiette a moitié entamée en retombant dans ses pensées.

« Aurél ? »

« ...je...je ne doute pas de lui. Je lui fais confiance. Mais c'est pour ça que j'ai peur. J'ai peur de lui avoir confier beaucoup de choses personnelles trop tôt. Juste l'idée qu'il devienne comme Vincent m'horripile plus que tout. Je...je ne tiendrais pas une autre relation abusive...Je craquerais... »

« Eh Aurél...si ça peut te rassurer, maintenant t'es flic, depuis que t'es entré dans la police t'as un tracker qui te permet de nous indiquer ta position et de signaler une urgence et on a aussi les données de Guillaume. Du coup, dans le pire des cas, rien de mal ne t'arrivera cette fois-ci. On ne le loupera pas s'il tente quoi que ce soit. »

*Du côté de Guillaume*

Il n'avait toujours pas reçu d'appel de la part de ses hommes qui confirmait l'accomplissement de la tâche qu'il leur avait donné.

« Il l'ont brûlé, cet enculé ou quoi... »

Il entendit son téléphone sonner.

« Allô, Simon ? »

« Ouais. Juste pour te dire que tes gars m'ont informé qu'ils se sont débarrassés du corps. »

« ...attends, ils t'informent toi et pas moi ? C'est quoi ce bordel ? »

« Oui...moi aussi je trouve ça bizarre. Mais encore, ils me l'ont dit par SMS. »

« Ils se foutent de ma gueule...ils connaissent la définition des mots "rester discrets" ou comment ça se passe ? »

« J'ai essayé de les contacter, mais ils ne répondent pas. Il y a quelque chose de louche... »

« Oui...essaye de les retrouver puis ramène-les au hangar prêt du quai du port de l'Arsenal. Il faut qu'on discute avec eux. »

« Oui. Je m'en charge. »

« Merci, Simon. »

Il raccrocha et soupira un bon coup.

« ...putain, j'ai besoin de l'appeler... »

*De retour sur Aurélien*

Aurélien senti son téléphone vibrer dans sa poche. Il vit de nom de Guillaume qui s'affichait.

« Ah bah tiens ! Quand on parle du loup ! Si on l'arrête un jour ça sera pour du stalking ah ah ! »

« Claude...t'es con... »

Il décrocha l'appel.

« Allô Guillaume ? »

« Salut, Aurél. Tu vas bien ? »

« Oui, je vais très bien merci. Et toi ? »

« Ça va. Mais ça pourrait aller mieux... »

« Qu'est-ce qui se passe ? »

« Rien de spécial. Juste quelques gars qui font mal leur boulot... »

« Ah...je vois...mais ce n'est rien de grave, dis ? »

« Non. Enfin, ça n'a pas l'air plus alarmant que ça... »

« ...Guillaume...je sens ton stress dans la voix. Tu veux que je passe te voir après le travail ? »

« ...Ça me ferait un bien fou... »

« Alors c'est décidé. Compte sur une voiture de police devant chez toi après 19h. »

« Ah ah...j'ai intérêt à bien me tenir alors, monsieur l'agent... »

Aurélien rougit à ces derniers mots. C'était coquin...et il aimait ça...

« Portes-toi bien...j'aurais les menottes avec moi... »

Claude entendit la conversation et pouffa un rire étouffé dans son verre.

« PUTAIN CLAUDE ! Tu m'as mouillé l'uniforme ! »

« Oh ça va ! C'est de l'eau ! »

Aurélien rigola à son tour.

« J'aime t'entendre rire, Aurél... j'ai hâte de te revoir ce soir... »

« Moi aussi...je t'aime... »

« Moi aussi. N'en doute jamais. »

« ...je n'en doute pas... » - dit-il sans forte conviction.

« Aurél ? »

« Oui ? »

« Je suis sincère. Je t'aime plus que tout. Je ne te ferais jamais revivre un enfer comme celui que tu as connu. Je ne te ferais jamais de mal. Jamais. Je ferais tout pour te protéger de tout ce qui pourrait te nuire. Le jour où je lèverais la main sur toi n'existe pas. Et si jamais il le faut, tu pourras lancer tes collègues à mes trousses et m'arrêter. Je me rendrai sans résistance... »

« Guillaume... »

« Oui ? »

« Je t'en prie...promet-le-moi. Jure-le-moi. Jure ce que tu me dis. »

« ...Je le jure sur ce que j'ai de plus précieux au monde. Si je trahi ta confiance, je vais en enfer. »

Il entendit Aurélien soupirer a l'autre bout du fil.

« Très bien, Guillaume. Je te crois. »

« Merci, chéri. »

« ...du coup...après 19h, je serais devant ton appart. »

« D'accord. Au fait, Aurél, je prépare le diner pour nous deux ? »

« Si tu veux bien. Ça me permettra de vérifier si t'es aussi bon dans la cuisine que dans la conduite. »

« ...je ne sais pas si je dois prendre ça dans le bon ou mauvais sens... »

« Eh eh...surprends-moi, Guillaume. »

« Ah, tu sais, te surprendre c'est ma spécialité. »

« Je sais...je t'aime Guillaume. »

« Moi aussi, Aurél. »

« Je dois raccrocher. J'ai du boulot. »

« D'accord. Bosse bien, mon amour. »

« Toi aussi, chéri. »

Il raccrocha avec un énorme sourire sur le visage.

« Eh, Aurél ? Ça veut dire que tu vas arrêter un vilain garçon, ce soir ? » - demanda Claude avec un regard pervers.

« Eh eh...en quelque sorte... »

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