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Chapitre 14 - Révélations

WARNING: Chapitre avec des scènes très explicites et très crues (beaucoup trop même). Violence et viol. Public averti!

8h45

Guillaume ouvrit les yeux et s'étira en sentant les premiers rayons de soleil apparaitre entre les volets de la fenêtre.

Il tourna la tête et sourit en voyant Aurélien dormir à ses côtés. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait réussi à séduire cet homme qui semblait très réservé quand il l'avait rencontré, mais finalement, ce fut plus facile que prévu. Cependant, il ne s'en plaignait pas : Aurélien l'aimait et c'est tout ce qui lui importait.

Il ne pu s'empêcher de poser sa main sur la joue du plus jeune. Il dormait si paisiblement. Ses cheveux étaient éparpillés sur l'oreiller, ce qui lui donnait un côté sexy. Il glissa sa main vers le bas en passant par son cou, son épaule, son dos...son dos...

« Qu'est-ce que... ? » - il sentit une texture anormale sur cette partie de son corps. Il avait senti une sorte de trace longue sur son omoplate gauche qui descendait jusqu'à son côté droit...

Il se redressa sans faire de bruit et se pencha pour vérifier ce qu'il avait touché.

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« Mon dieu... » - murmura-t-il en voyant une énorme cicatrice foncée qui marquait tout son dos en diagonale – « Qu'est-ce qui t'es arrivé, Aurél... ?»

Il sentit Aurélien bouger un peu et retira sa main. Ce dernier bailla et ouvrit les yeux. Guillaume fut reçu avec un grand sourire.

« Bonjour, Guillaume » - il se releva et l'embrassa sur les lèvres – « Bien dormi ? »

« Oui. Et toi ? »

« Très bien. Ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi... » - dit-il en s'étirant.

Guillaume ne dit rien. Il était perdu dans ses pensées à cause de la cicatrice qu'il venait de voir.

« Guillaume ? Tu vas bien ? »

A cette question, Guillaume ne pu s'empêcher d'aller directement au sujet.

« Comment tu t'es fait ça ? »

« ...comment je me suis fait quoi ? »

« Ta cicatrice...dans le dos...comment s'est arrivé... ? »

« ...tu l'as vu ? »

« Oui. Et s'il te plait, ne fuis pas la question cette fois. »

« Guillaume...c'est du passé... »

« Aurélien...je sais que c'est du passé mais je ne crois pas qu'elle ne te fait plus aucun effet psychologiquement. Cette marque...ce n'est pas un accident...hein ? »

Aurélien baissa sa tête et la secoua. Le grand brun compris que ça le tuait de garder ça pour lui mais que ça lui faisait aussi mal de parler de ça. Il décida alors de l'encourager en le réconfortant.

« Aurélien...je sais que ça a dû être douloureux cet évènement pour toi...mais s'il te plait, raconte-moi. J'ai besoin de le savoir...et tu as besoin d'en parler. Ça t'enlèvera un poids. Je suis là, à côté de toi. Tu peux t'appuyer sur moi... »

« ...Guillaume...c'est trop horrible...je ne pense pas que tu supporteras... »

« Aurélien...raconte-moi. »

Aurélien resta immobile sans rien dire durant quelques secondes avant de prendre une grande inspiration et de poser sa tête sur l'épaule de son amant.

« Ça va, Aurél...je suis là...dis-moi tout... »

« ...c'était il y a 5 ans... »

*FLASHBACK*

C'était l'après-midi, Aurélien n'était pas encore flic a cette époque. Il se trouvait bloqué dans un appartement. Un appartement qu'il n'avait pas quitté depuis plus de 3 mois à cause de son copain, Vincent, qui le menaçait constamment de lui faire du mal à lui et a ses amis s'il tentait ne serait-ce que ne mettre un pied en dehors de l'appart.

Il était dans la cuisine en train de nettoyer les assiettes de ce midi. Il était fatigué, apeuré et affamé. Il avait perdu énormément de poids depuis que ces épisodes de maltraitance avaient commencés. Il n'osa même plus se défendre. Vincent était beaucoup plus fort que lui et manipulateur. Il prenait plaisir à humilier Aurélien des pires façons possibles : il le frappait, lui donnait des coups de ceintures, le cognait, le privait de repas quand le plus jeune osait le contredire ou quand il faisait une chose qu'il n'était pas censé faire.

Une fois, il avait décidé de sortir juste pour prendre l'air quand Vincent était parti travailler, mais en revenant Vincent était déjà de retour a l'appartement car il avait fini le boulot plus tôt que prévu. Ce soir-là, Aurélien avait subit tellement de coups qui c'était évanoui et quand il s'était réveillé, il était sur le sol où il avait été battu et entouré de cheveux coupés. Vincent lui avait rasé le crâne avec sa tondeuse quand il était inconscient... Aurélien était complètement dévasté...des larmes coulaient sur ses joues et il ne cherchait même plus a étouffé ses cris de désespoir. Vincent l'entendit crier et le tint par le cou en l'enfonçant contre le mur – « Si tu cris encore, tu peux dire adieu a autre chose que tes cheveux ! Maintenant tu m'écoute bien, Aurél : soit tu ferme ta putain de gueule et tu obéis comme la chienne que tu es, soit... » - il serra sa prise autour de son cou coupant sa respiration – « ...ta vie s'achève ici. Je n'aurais aucun mal à te tuer et cacher ton corps et tu le sais. Alors...qu'est-ce que tu choisi ? »

Aurélien sentait le sang lui monter à la tête. Il avait besoin d'air sinon il allait s'évanouir encore une fois.

« RÉPONDS ! » - gueula Vincent en poussant violement sa tête contre le meuble.

« ...je...ferme ma gueule...et...j'obéis... »

« C'est bien, Aurél...c'est bien. » - il lâcha sa prise et le plus jeune repris sa respiration en toussant.

« Tu vois quand tu veux, tu sais bien te comporter. » - il finnisa sa phrase en déposant un baiser sur son crâne rasé. Un baiser empoisonné qu'Aurélien haïssait plus que tout. Il voulait lui dire d'arrêter, de rappliquer en le frappant aussi, de faire quelque chose pour se défendre, mais s'il le faisait, il savait qu'il allait mourir. Il aurait pu contacter ses amis qui étaient flics mais Vincent lui avait confisqué son portable. Il l'avait fermé à double tour dans un tiroir de la salle et avait jeté la clef.

« Va te coucher, maintenant. J'ai d'autres trucs à faire. Et à partir d'aujourd'hui, tu resteras enfermé tous les jours ici. Tu ne sortiras même pas pour m'accompagner, c'est compris ? »

« Vincent...je t'en prie, ne fais pas... » - il senti une main s'abattre sur son visage.

« Est-ce que j'ai demandé ton opinion ? Il me semble que non. Alors tu la ferme et tu fais ce que je te dis. »

Aurélien tenait sa main sur l'endroit ou la gifle était tombé. Il n'osa ne rien dire. Il hocha seulement la tête et Vincent sorti de la pièce. Une fois seul, il se laissa retomber au sol en pleurant. Mais il s'était juré de sortir de cet endroit un jour. Juré.

.

.

Ce jour-là, Aurélien avait planifié une évasion : quand Vincent serait sorti, il en profitera pour forcer l'ouverture du tiroir où se trouvait son portable avec un tournevis. Il appellera son ami Matthieu pour venir le chercher et lui expliquer toute la situation. Il était nerveux. Il voulait que tout se passe comme il l'espère. C'était aujourd'hui ou jamais...

« Bon, je me casse. » - Vincent ajustait sa veste et prit les clefs avec lui – « Tu sais ce que tu as à faire, hein ? Tu me nettoie cette cuisine et tu me jette ces bouteilles vides. »

Aurélien était allongé sur le canapé de la salle et fit mine de ne rien entendre pendant un moment.

« Oh ! J'te parle ! »

« ...j'ai entendu. Je ne suis pas sourd... »

Vincent souffla du nez – « Fait le malin, toi. »

Aurélien entendit ses pas s'éloigner de plus en plus et la porte se fermer.

Il se leva directement du sofa pour aller chercher le tournevis dans la buanderie. Il couru vers le tiroir de la salle et donna un énorme coup sur le côté de l'ouverture avec l'objet. Puis un autre, et un autre, et encore un autre...

« Aller...putain...ouvre-toi...ouvre-toi... »

Il donna encore plusieurs coups jusqu'à ce que *CLIC*. Le tiroir avait cédé.

« Oui ! »

Il saisit le portable et cliqua sur le bouton de démarrage en priant pour qu'il ai encore de la batterie. Le portable émit une lumière.

« Oui ! Oui ! Aller, aller... »

Une fois le téléphone débloqué il cliqua sur le contact de Matthieu dans son répertoire.

Ses mains tremblaient d'excitation. Finalement il allait sortir d'ici.

« Matthieu...répond...aller répond... »

« Allô ? » - ce fut le premier mot qu'il entendit à l'autre bout du fil avant de sentir une main agripper son bras. Non...

Vincent était là, devant lui, avec un regard qui lui glaça le sang. Il eu encore plus peur quand il remarqua la bouteille en verre vide dans son autre main.

« Et moi qui croyait que je pouvais te faire confiance... »

« Vincent...je... » - il ne pu finir sa phrase. Vincent lui fracassa la bouteille sur son visage, la brisant au contact et en faisant Aurélien tomber au sol.

« Allo ? Aurélien ? »

Il tenta de rattraper le portable mais Vincent le poussa sous le meuble avec son pied.

« NON ! »

Il essaya une dernière fois de l'attraper en tentant de passer sa main sous le meuble, mais Vincent lui donna un coup de pied au ventre le recroquevillant sur lui même. Aurélien sanglota bruyamment sous cette douleur atroce.

« T'es vraiment le pire, Aurélien... Tu cherche de l'espoir là ou il n'y en a pas... »

« ...Vin...Vincent...pitié... »

« PITIÉ ?! » - il s'accroupit à son niveau et l'aggripa par le col de son t-shirt – « TU OSES DEMANDER DE LA PITIÉ APRÈS M'AVOIR DÉSOBÉIT UNE ÉNIEME FOIS ?! » - il le cogna d'un coup de poing au visage.

« SALOPE ! SALOPE ! SALOPE ! » - a chaque insulte hurlée il lui décrocha un poing dans la figure.

Son visage était complètement ensanglanté et sa volonté de se battre avait disparue. Pour lui, c'était finit...il allait mourir sous les coups de son copain et ses amis n'auront plus jamais aucune nouvelle de lui.

Il arrêta de le frapper, mais pas de le torturer psychologiquement avec sa voix. Cette voix qu'il ne voulait plus entendre. Il ne voulait que disparaitre.

« Oh mais tu crois que je vais me limiter à ça ? Ne rêve pas...je pense que tu mérite plus que ça, chéri... » - ce dernier mot fit Aurélien trembler de plus belle. Il avait peur de comprendre ce que Vincent lui réservait comme sort.

« ALLER VIENT LÀ ! » - il l'agrippa par les jambes et le retourna. Il était maintenant sur le ventre et il vit les goutes de sang sur le parquet. Il vit ensuite en face de lui, sous la commode, la lumière du téléphone qui était encore en appel. Il entendit la voix paniquée de Matthieu qui en ressortait.

« AURÉL ?! QU'EST-CE QUI SE PASSE ?! »

Il n'arrivait pas à répondre. Vincent lui avait plaqué une main contre sa bouche tandis que l'autre baissait son bas de pyjama. Il tenta de se débattre mais Vincent avait le dessus. Pas qu'en position mais en force. Il le dominait.

« Ça fait longtemps que je ne t'ai pas pris comme ça... »

Aurélien essaya de crier pour appeler à l'aide ou tenter de faire un signe vocal à Matthieu, mais il n'y arrivait pas.

Soudainement, il senti Vincent enfoncé son membre d'un coup sec et violent dans son entrée. Il sentait que ses cordes vocales allaient exploser. Jamais il n'avait crié aussi fort de sa vie. Jamais il n'aurait cru devoir crier de la sorte. La douleur était indescriptible.

« Ah...c'est bon, putain ! T'aimes ça hein...Mais oui, bien sur que t'aime ça...tu n'es qu'une pute qui cherche à se faire sauter. Tu ne sers qu'à ça ! »

Aurélien poussa un cri a chaque coup de hanches qu'il recevait.

« AURÉL ?! PUTAIN RÉPONDS MOI ! »

Il n'y arrivait plus. Il ne pouvait plus se battre. Il en avait marre de se battre. Il laissa alors Vincent continuer se qui lui faisait subir en espérant que ça allait vite se finir. Même si ça lui semblait déjà comme une éternité.

« Putain...je crois que tu m'excite encore plus quand tu es complètement amoché... mais je pense que j'ai encore plus envie de te t'entendre crier... Crie ! »

Aurélien ne chercha plus à crier ou appeler à l'aide. Ça n'en valait plus la peine...

Il entendit Vincent attraper le tesson de la bouteille qu'il avait écrasé contre son visage.

« Je t'ai dit DE CRIER ! » - il planta le tesson dans la peau d'Aurélien, pile sur son épaule gauche et le glissa tout le long de son dos jusqu'à sa hanche droite. La victime ne pouvait qu'implorer en hurlant.

« ARRÊTE ! JE T'EN SUPLIE ARRÊTE ! NON ! Non...non...aidez-moi...aidez-moi... »

« AURÉL ! JE VIENS TE CHERCHER ! TU M'ENTENDS ?! JE VIENS TE CHERCHER ! » - cria Matthieu à l'autre bout du fil.

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Vincent lui donna encore une dizaine de coups contre son postérieur avant d'éjaculer en lui.

Aurélien était presque inconscient. Son corps était complètement immobile et paraissait sans vie. Il ne tremblait même plus. Il ne clignait même plus des yeux. Il sentait tout se qui se passait autour de lui.

Vincent se retira de lui et se releva.

« Putain...t'es toujours un aussi bon coup...Dommage pour ton visage...regarde-toi...tu fais tellement pitié... LA FAUTE À QUI, SELON TOI ?! » - il lui donna un dernier coup pied au visage.

« Plus personne ne voudra de toi...je suis la dernière personne qui t'as baisé...souviens-toi de ça. »

Soudainement, des sirènes de polices se firent entendre dehors.

Aurélien entendit les pas de Vincent s'éloignés en courant. La dernière chose qu'il entendit avant de sombrer dans le coma fûrent les voix de Matthieu et de Claude qui criaient son nom en panique.

*Fin du Flashback*

« Je me suis réveillé 1 mois plus tard... » - Aurélien était en sanglots. Sa tête était toujours posée sur l'épaule de Guillaume qui le serra fort contre lui.

« C'est bon, Aurél...arrête toi...j'ai compris à présent...Je suis vraiment...mais vraiment désolé que tu aies du vivre ça... »

« Ne t'excuse pas...tu n'y ai pour rien...Le pire c'est qu'on ne l'a jamais retrouvé...il est encore en liberté depuis toutes ces années...les consultations judiciaires et les avis de recherche n'ont mené a rien...et ça fait 5 ans...j'ai constamment peur de le recroiser un jour... »

« Aurélien. Regarde-moi. Jamais, je dis bien JAMAIS il ne te retouchera. Je le jure sur ce que j'ai de plus cher au monde. »

Guillaume avait la haine au ventre. Une haine pure et une envie rare : celle de vouloir tuer. De tuer Vincent. Le trouver, le torturer et le tuer. Il envisageait déjà tout dans sa tête...

« Je te le promets... »

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