WARNING: SEX TIME

Les deux hommes étaient toujours en train de s'embrasser, mais plus sauvagement maintenant. La température avait monté d'un cran, ils se serrèrent dans les bras l'un de l'autre, partageant leurs chaleurs mutuellement. Leurs langues firent une danse haletante et humide. Ils avaient retiré leurs vestes et ôté leurs chaussures.

Guillaume était perdu. Perdu dans ce sentiment de réussite. Réussir à conquérir Aurélien. Il avait l'impression d'être l'homme le plus chanceux du monde en sentant le plus jeune forcer ses lèvres contre les siennes et presque mener la danse. Il adorait le sentir en confiance, en force, heureux, excité...

Ils ne firent même pas attention aux objets qu'ils laissèrent tomber au sol. Ils entendirent quelque chose en verre se briser au contact du sol, mais ils s'en foutaient. Ce soir, la nuit leur appartenait et rien ne pourrait les déranger.

Guillaume plaqua Aurélien contre le mur et le souleva par les hanches. Il le senti entourer ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou.

Ils sentirent leurs érections grandir de plus en plus sous leurs vêtements.

« J'ai tellement envie de toi, Aurél... » - dit-il dans un chuchotement en lui mordant l'oreille. Il réussit à obtenir un gémissement de sa part.

« Continue de m'embrasser, Guillaume... » - il haletait tellement. Comme s'il venait de se taper un sprint.

Guillaume s'exécuta. Il prit sa bouche a nouveau avec la sienne, lui offrant des baisers mouillés mais tellement passionnés. Tout l'amour qu'il portait pour Aurélien se fit ressentir à travers ses baisers.

Il commença à déboutonner sa chemise blanche. Il sentit les mains du plus jeune faire de même avec la sienne.

Ils étaient maintenant torse nu tous les deux. Ils sentaient leurs peaux se rencontrer pour la première fois.

C'était magique.

« Guillaume... ? »

« Oui ? »

« Je...je ne veux pas qu'un coup d'un soir. »

Il lui répondit en l'embrassant une énième fois : « Moi non plus... je ne cherche pas qu'une aventure nocturne avec toi. Je t'aime, Aurélien. Mon Dieu...je t'aime... »

Cette confession provoqua un chamboulement dans le cœur du jeune policier. Il déposa ses lèvres sur le cou du plus grand et suivit par ces mots qui le firent frissonner de plaisir - « Emmène-nous dans ta chambre. »

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Une fois dans la chambre, Guillaume poussa Aurélien sur le matelas et l'enjamba. Il attrapa ses mains et les maintint contre le lit, toujours en le recouvrant de baisers. Baisers qui descendaient vers son cou, sa clavicule, son torse, son ventre...

Il releva sa tête pour jeter un regard au policier avant de défaire sa ceinture et de déboutonner son pantalon, dévoilant la bosse dans son boxer qui ne demandait qu'à être libéré.

« Je vais te donner le plus de plaisir possible... » - déclara-t-il en lui enlevant lentement son boxer, libérant son membre tendu.

Guillaume ne perdit pas de temps et le prit en main pour le masturber. Aurélien gémissait déjà.

Il enchaina avec la langue pour lécher son membre sur toute sa longueur libérant un cri de plaisir de la bouche de son partenaire. Il adorait entendre ce bruit. Il adorait entendre Aurélien prendre son pied et le sentir se tortiller lentement sous sa performance. Il le prit ensuite en bouche et commença à le sucer lentement mais intensivement.

« Aaah...Guillaume...Gui... » - il en perdait ses mots. Guillaume savait quoi faire. Comme s'il le connaissait par cœur. Sa langue et sa bouche étaient expertes dans l'acte.

Il retira son membre da bouche et remonta au niveau de son visage en lui demandant - « Tu me fais confiance ? »

Aurélien avait les yeux fermés et la bouche entre-ouverte. Il hocha la tête.

« D'accord. » - il ouvrit le tiroir de sa table de chevet et attrapa un tube de lubrifiant et une boite de préservatifs – « Je te promets d'être le plus doux possible. »

Il sorti un préservatif de la boite et le déroula sur son sexe puis il ouvrit le tube et déversa une quantité assez importante sur ses doigts.

Il se positionna au-dessus d'Aurélien et lui chuchota – « Dis-moi si je te fais mal... »

« AH ! » - le plus jeune poussa un cri qu'il tenta d'étouffer avec sa main. Il fut surpris par la froideur du liquide que Guillaume introduisit avec son majeur.

« Ça te fais mal ? »

« Ahhhh...non. Continue...Pitié, continue...Guillaume... »

L'entendre prononcer son nom avec un ton tellement en extase le faisait bander encore plus. Avoir ce joli petit minois a sa merci l'excitait comme pas possible...

« Il est à moi » - pensa-t-il – « Entièrement à moi... »

Il enfonça dans son entrée un deuxième doigt pour bien le préparé pour la suite. Les gémissements d'Aurélien étaient de plus en plus bruyants, mais étaient toujours aussi magnifiques à l'ouïe.

Après quelques secondes de préparation, Guillaume enleva ses doigts et positionna son sexe devant la fente, puis posa sa main sur le côté du visage d'Aurélien pour le regarder dans les yeux.

« Je vais y aller doucement, Aurél. N'hésite pas à me retenir si tu veux que j'arrête... »

Il commença à forcer la pointe de son membre dans l'ouverture et Aurélien poussa un cri de douleur. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas coucher avec quelqu'un. Cette sensation lui était toute bizarre. Comme s'il était redevenu vierge. La douleur était forte mais supportable. Cependant son corps tremblait beaucoup et Guillaume le remarqua.

« Aurélien ? » - il était inquiet. Il vit que sa tête était complètement enfoncée dans l'oreiller et ses sourcils étaient froncés laissant comprendre qu'il avait mal – « Tu veux que j'arrête ? »

« ...non...juste...vas-y doucement...ne force pas...la douleur passera... » - dit-il entre des gémissements aigues.

« Aurél...tu es parfait... » - il reposa ses lèvres sur celles d'Aurélien en continuant ses mouvements de hanches contre son bassin.

Il sentit son sexe rentrer progressivement dans son partenaire. Guillaume commença lui-même a haleter. Il admirait les bruits du plus jeune. Mais un détail le dérangeait : Aurélien cachait son visage derrière ses bras. Il les attrapa et les dégagea laissant apparaître son expression faciale qui prouvait qu'il était au 7éme ciel.

« Je veux voir ton visage, Aurélien. Je veux être témoin du visage que tu as quand tu jouie. Je veux te voir...Je t'aime tellement...s'en est presque maladif... »

Aurélien ne dit rien, le plaisir ne le laissait pas se concentrer sur ce qu'il pouvait dire. Il ne pouvait que gémir et montrer son visage comme Guillaume le souhaitait. Il s'agrippa aux barreaux de la tête de lit, s'exposant complètement.

« Guillaume...aaahh...plus vite...tu peux y aller plus vite... »

Guillaume accéléra son rythme et sa force à chaque coup de bassin. Mais cette position ne le satisfaisait pas assez.

« Aaahhh...Aurélien...pose tes jambes sur mes épaules... » - le plus jeune obéit sur le champ.

« Oui...Oui...comme ça...oh c'est bon... » - il s'enfonça entièrement en lui.

« Oh ! Guillaume ! C'est trop bon ! Oooooh...je t'aime...je t'aime... »

Ils continuèrent leurs moment intime. C'était de plus en plus fort. Le plaisir était de plus en plus intense. Des goutes de sueur recouvraient leurs corps nus et chauds. Ils sentaient leurs orgasmes arriver.

« Ahhhhh...Guillaume...je vais...je vais... »

« Oui...moi aussi...moi aussi...aaah...j'y suis presque... »

« Aaaah...je t'aime...je t'aime... »

« Oh...moi aussi...moi aussi... »

Ils jouirent en même temps. C'était beau. C'était magnifique. Apocalyptique.

Guillaume resta encore quelques minutes dans son amant avant de se retirer.

Il s'allongea à côté d'Aurélien qui lui, était complètement essoufflé. Ce denier se retourna vers le plus vieux et posa sa tête sur son torse.

Guillaume lui caressa les cheveux et l'enlaça avec son autre bras, le serrant contre lui.

« Tu vas bien ? »

« Je...c'était...parfait... » - il s'éleva au niveau du dominant et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

Guillaume sourit en voyant ses cheveux qui cachaient ses yeux. Il dégagea les mèches une par une dévoilant son visage. Ce visage qu'il aimait tant voir...

« Aurélien...je sais que ça fait à peine 3 jours qu'on se connait. Mais sache que j'était sincère quand je t'ai dit que je ne voulais pas que d'une nuit avec toi. Je veux être à tes côtés jusqu'à la fin. Crois-moi. Quoi qu'il arrive, je serais là pour toi... »

Aurélien posa sa main sur sa joue en lui souriant – « Guillaume. Je te fais confiance. Ce soir, je t'ai donné tout mon être et toi le tiens. Je suis prêt à prendre le risque avec toi. Je t'aime, mon Dieu...Je t'aime tellement... »

Ils s'embrassèrent pendant quelques minutes avant se s'endormir et de conclure cette soirée.

Pour la première fois depuis des mois, la nuit fut tendre avec Aurélien...