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Chapitre 12 - Finir la soirée en beauté

22h30

Ils avaient quitté le restaurant peu de temps après avoir fini le dessert. Les lumières décoraient Paris d'une façon hypnotisante.

Aurélien ne pu s'empêcher de se retourner pour voir une dernière fois la tour Eiffel avant de rentrer dans la voiture.

Guillaume ne démarra pas tout de suite la voiture. Il regarda Aurélien et lui demanda : « Si tu veux dire à Matthieu où tu vas... »

« Non. Je te fais confiance, Guillaume. »

« ...D'accord. »

Guillaume démarra le moteur et commença le trajet vers son habitation. Il était surexcité à l'intérieur. Obtenir la confiance d'Aurélien était pour lui un exploit. Il ne put s'empêcher de sourire en conduisant. Cette soirée aurait été un succès.

Alors qu'ils étaient sur la route, le sourire de Guillaume disparu quand il vu un embouteillage qui se formait devant lui.

« Merde... » - grogna-t-il.

« Oh, ce n'est rien. C'est Paris, c'est normal après tout. »

« Moui...mais c'est chiant... »

Soudainement il entendit Aurélien rire.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Non, rien. Je crois juste que c'est la première fois que je te vois faire la tête. Je ne m'attendais pas à voir ça de la part de quelqu'un qui a l'air d'être toujours aussi sûr de lui et d'avoir toujours une solution à tout. »

Guillaume le fixa pendant un moment sans rien dire puis il répondit :

« Aurélien ? »

« Oui ? »

« J'AI toujours une solution a tout... »

Aurélien arrêta de rire en le voyant changer de vitesse...en marche arrière...

« Guillaume...qu'est-ce que tu fais... ? »

« Accroche-toi. »

Il appuya sur l'accélérateur et la voiture parti en arrière a tout vitesse. Il passa entre des voitures qui se mirent à klaxonner et des conducteurs qui se mirent à l'insulter de tous les noms.

« Guillaume ! Arrête ! Qu'est-ce que tu fais ?! » - cria-t-il en s'accrochant a la poignée de maintien.

« Je vais par un raccourci. Je connais Paris mieux que quiconque, tu le sais. »

« Oui je sais mais ce n'est pas une raison pour risquer nos vies ! » - il ne cacha pas sa peur.

« Ne t'en fais pas, tu es entre de bonnes mains. »

« Je devrais t'arrêter pour ça, tu le sais ?! »

« Oui, probablement. Mais est-ce que tu vas le faire ? »

« Oui ! Si on arrive en une pièce ! »

« Alors ne t'inquiète pas. Tu vas arriver en un morceau et avec un homme à mettre derrière les barreaux en bonus, mon vieux. » - il remit la première vitesse et entra dans une ruelle très étroite entre de vieux immeubles.

« Guillaume ! Tu joues trop avec le feu ! »

« Oui, on me le dit souvent. »

Aurélien était impressionné par l'insouciance du conducteur. Ses yeux étaient écarquillés et il lâcha des cris à chaque drift qu'il faisait.

« Guillaume...si je ne meurs pas ce soir, je vais te tuer... »

« Mmmmh...c'est vrai que ce serait plus plaisant de me faire tuer par toi que dans un accident de voiture... »

« Guillaume, je ne plaisante pas ! Arrête ! »

« Aurélien...avoue que ça t'amuse. »

« Quoi ?! Non ! Si jamais la police nous voit... »

« Mais la police est déjà là enfin, Aurél... Tu es ici.» - dit-il toujours d'un ton amusé en le regardant de côté sans quitter entièrement la route des yeux.

« Guillaume ! Je...oh tu me fatigues... »

Tout a coup, des sirènes de polices se firent entendre.

« Ah ! Voilà les renforts. » - s'exclama le conduteur, toujours avec un calme olympien.

« Bien joué, Guillaume...qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? Faire comme dans les films et les semer ? » - dit-il ironiquement. Pour lui, Guillaume allait redescendre sur terre et arrêter son délire a la « Fast and Furious ».

« Quoique...ce n'est pas une si mauvaise idée... » - répondit-il avec un sourire malicieux.

« ...Guillaume... » - commença le plus jeune inquiet – « ...t'as pas intérêt... »

« Serre les fesses. »

Sans prévenir, il appuya fortement sur la pédale et la voiture s'en fut a toute allure.

« Mais t'es un malade ! Arrête ! Ça va s'empirer pour nous ! »

« Désolé, monsieur l'agent, mais je n'ai aucune envie de perdre mon permis ce soir. »

Guillaume continua ses manœuvres tous droits sortis d'un film d'action en tentant de semer les flics. Aurélien n'osa plus rien dire. De toute façon, il savait qu'il n'allait pas l'écouter. Il avait compris que Guillaume était aussi têtu qu'un âne et c'était son pire défaut.

Cette course poursuite dura encore 5 longues minutes. Le passager n'était même plus étonné de toutes les règles que Guillaume enfreignit.

« Aurélien ? Je vais te demander une petite faveur. »

« Quoi... ? »

Guillaume lui donna une petite télécommande noire.

« Quand je te le dis, tu clique sur le bouton de gauche. »

« ...quoi ? ... »

« On est presque arrivés. Et si mes calculs sont bons, les flics ne verront que du feu. »

« ...et si tes calculs sont mauvais ? »

« Ils ne le seront pas. » - dit-il toujours aussi sûr de lui.

Ils se trouvaient maintenant dans une rue entre plusieurs immeubles plus sophistiqués. Les flics étaient encore bloqués dans les ruelles de toute à l'heure en essayant de retrouver la trace de la Mercedes.

« Maintenant ! Clique sur le bouton ! »

Aurélien s'exécuta. Il remarqua au bout de la rue une petite lumière qui clignota. C'était celle du portail d'un garage qui s'ouvrait.

« Ne me dit pas que... »

« Si, c'est exactement ce que tu penses. »

« Guillaume...je vais te tuer en sortant de cette caisse... »

« Je n'en doute pas une seconde. »

Guillaume retira sa main droite du volant pour poser cette dernière sur le freint a main.

« ...oh non... » - soupira Aurélien.

« Oh si... » - retorqua le plus vieux avec un énorme sourire qui ferait jalouser le Joker.

Quand la Mercedes arriva au niveau de l'entrée du portail, il freina d'un coup sec provoquant un bruit de pneus strident et un drift digne du film "Initial D". Il rentra la voiture dans le garage et attendit que le portail se referme. Une fois le portail complètement clos, ils n'entendirent que les sirènes de police qui passaient dans la rue à l'extérieur. Ils ne virent que du feu.

Les deux se regardèrent. Ils étaient à bout de souffle : Aurélien à cause de l'adrénaline et Guillaume par le plaisir de l'aventure et du danger.

Alors que les deux essayaient de modérer leurs respirations, Guillaume remarqua un petit sourire qui grandissait au coin de la bouche d'Aurélien. Sourire qui se transforma en rire. Un rire qui contagia le plus vieux. Aurélien avait beau être conscient du danger qu'ils avaient traversé et des infractions que Guillaume avait commit, mais il ne pu nier que ce tour lui avait fait un effet qu'il avait oublié depuis des années : se sentir vivant. Ressentir l'excitation qu'on pouvait avoir en faisant une connerie. Le plaisir du risque.

Leurs rires s'atténuèrent mais leurs regards restèrent concentrés l'un sur l'autre.

Le silence réapparu. Il n'y avait plus un seul bruit. Juste leurs battements de cœurs qui allaient crescendo au fur et à mesure que leurs visages s'approchaient.

Et d'un coup...leurs lèvres se touchèrent. Il s'embrassèrent.

A ce moment là, plus rien d'autre ne comptait pour eux. Juste la magie du baiser qu'ils partagèrent.

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