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Chapitre 1 - Guillaume Tranchant

Je m'appelle Guillaume Tranchant. J'ai 33 ans, j'ai des origines polonaises, je suis riche et plutôt beau gosse. J'ai grandi sans père. Seule ma mère s'est occupée de mon éducation jusqu'à mes 14 ans. J'ai été adopté par une famille riche...enfin, un homme riche qui, selon ses dires, « voyait du potentiel en moi ». Au début je ne comprenais pas, mais j'ai fini par capter où il voulait en venir.

Ah oui...qu'est-ce que je fais dans la vie ? Je suis parrain d'une mafia.

Ça fait maintenant 8 ans que je gère cette organisation. Depuis que mon "père" est mort.

Ils m'ont dit que c'était un AVC, mais j'ai du mal à y croire...

Pleins de gens voulait sa mort depuis un moment. Surtout les autres organisations mafieuses qui rodent dans le quartier. Tout n'est que question de pouvoir : Plus ton territoire est vaste, plus de prestige et de respect ton gang aura. Surtout si tu es le parrain.

En ce moment, mon pouvoir s'étend sur 70% du territoire parisien. 73,9% plus exactement.

Ce qui fais de moi l'homme le plus puissant de la région.

Mon organisation n'a pas de nom. Si on veut rester discrets, mieux vaut ne pas faire comme dans les films et pas faire les malins. J'ai toujours trouvé ça con, les organisations qui se veulent secrètes mais qui se donnent un nom...comme les Yakuzas.

Aux yeux des autres, nous sommes des gens banals. Et mieux vaut rester ainsi.

Les flics ne se doutent même pas de notre présence...enfin...du moins, c'était le cas il y a 5 ans.

Un gars d'une organisation rivale a foiré et a avoué des faits confidentiels a la police.

Cette organisation dont il en faisait partie gérait des bordels et des trafics d'organes.

Il a fuité cette info quand il était en interrogatoire et a fini par être assassiné empoisonné par une capsule de cyanure pour cette trahison. Du coup, la police est devenue plus vigilante dans les rues depuis.

Cependant, je n'ai rien à me reprocher...enfin...pas en ce qui concerne les infos révélées.

Nous pratiquons des actes illégaux comme : des détournements de fonds, des trafics de drogues dures et d'armes, ventes de faux passeports et d'autres corruptions. Depuis que mon « père » avait pris le contrôle de l'organisation, ils ont arrêté de gérer la prostitution. Et n'ont jamais été liés au trafic d'organes.

Certes, je n'ai pas une vie parfaite et j'ai dû avoir recours à la violence et au meurtre pour me défendre ou arriver à mes fins, mais je ne tue jamais si ce n'est pas nécessaire.

Beaucoup me reprochent cette part de "sensibilité" (que je ne cache pas). Cependant, ce n'est jamais sous un ton de menace. Ce sont des avertissements. Ils se préoccupent pour ma sécurité et ma mort serait cruciale pour l'organisation...

A vrai dire...ma sensibilité a failli me couter la vie une nuit...


1er février 2014 – 05h37

J'étais présent à une réunion qui avait duré toute la nuit.

Nous avions passé 5 heures dans un bâtiment de gérance d'organisation d'évènements à discuter à propos du point du mois dernier :

- 6 nouveaux membres se sont joints à nous ;

- Nous avons réussi a augmenté notre zone d'influence de plus de 5% ;

- Nous avons perdu 3 camarades qui se sont fait abattre par des membres d'une mafia rivale (et avons porté un toast en leur mémoire) ;

- Les ventes de drogues n'ont pas diminuées, mais n'ont aussi pas augmentées ;

- Les ventes d'armes se sont maintenues stable aussi (moins répandues que la drogue) ;

- Plus de 290 faux passeports furent créés et vendus ;

- Des virements illégaux qui donnèrent l'équivalent de 250 millions d'euros (partagés entre les 2500 membres de l'organisation) ;

- Etc.

« Quelqu'un a quelque chose à rajouter ? » - demandais-je en finissant mon verre de vin rouge.

« Oui. Nous avons pu constater des mouvements vers la zone nord de la Seine. Dernièrement, nous soupçonnons, moi et l'équipe des veilleurs, que des membres de la mafia Reicha circulent par là. Voir même beaucoup trop souvent. Et, suite à la mort de 3 de nos plus anciens et respectés membres, nous sommes prêts à parier qu'ils ne comptent pas s'arrêter ici. Ils veulent prendre notre territoire et ils semblent viser le personnel le plus important de notre organisation, Guillaume... »

J'ai compris ou il voulait en venir...

« Simon ? Je comprends ta préoccupation. D'ailleurs, je comprends VOTRE préoccupation en ce qui concerne ma sécurité. Cependant, je ne veux pas que cette paranoïa influence nos chiffres. Bien que ce mois fût plutôt...riche en termes de ressources, nous avions déjà, auparavant réussi à faire 3 fois mieux que ces résultats ! Et c'est ce que je compte pour ce mois. Je veux qu'on arrive à faire au moins le triple des chiffres du mois de janvier. Surtout au niveau du recrutement et, par conséquent, augmenter le pourcentage des détournements de fond. Quand plus de membres nous auront, plus d'argent nous devrons encaisser, donc plus de ventes et plus de territoire à explorer et exploiter. »

« Mais...c'est le mois de février...et nous n'avons que 29 jours... »

« Ne me dites pas que 1 ou 2 jours en moins te découragent déjà... Nous sommes l'organisation la plus puissante de cette région. Et je compte bien le garder ce statu. Alors cessez vos pleurnicheries et faites comme vous avez l'habitude de faire...mais en 3 fois mieux. Vous savez vous battre. Vous avez des armes, et même des gardes du corps! Si vous vous faites attaquer par des types qui sont assez cons pour donner un nom à leur organisation, défendez-vous du mieux que vous pouvez. Et, dans les meilleurs des cas, ramenez-nous un de ces hommes pour qu'on puisse passer à un interrogatoire... »

Un silence pesait dans la salle à présent. Ils se retournèrent tous les uns vers les autres. Certains chuchotèrent entre eux, probablement entrain de débattre sur ce que je venais de dire.

« Bien... » - commençais-je en me levant de mon fauteuil – « Mesdames et messieurs, il semble que cette réunion touche à sa fin. Rentrez chez vous et...mmmh...déjà 5h45... je suppose que la plupart d'entre vous n'ont pas eu le temps de se reposer...Reposez-vous donc quelques heures. Je veux que vous soyez en forme pour le travail. Je veux un travail bien fait et des résultats à la hauteur de mes attentes. Bonne fin de soirée. »

Je me dirigeais vers la sortie du bâtiment avec d'autres membres et m'allumais une clope. Putain de réunion...même pas une pause cigarette...

« Tu joues un peu trop avec le feu, Guillaume... »

Je me retournai vers la source de la phrase en tirant une latte.

« Quand tu es patron tu te dois de faire des paris risqués, Simon... »

« Oui, je sais. Mais écoutes, tu es comme un frère pour moi...et...si quelque chose t'arrive je ne saurais le supporter... »

« Eh...Simon...t'en fais pas. Viens là. » - dis-je en ouvrant mes bras.

Simon a été élevé par le même homme qui nous a recueilli. On a eu la même éducation, mais c'est moi qui ai accepté le rôle du patron. J'avais le charisme et le don de parole. Lui était doué pour la compta, la gestion, tous les genres de trucs liés aux chiffres et était un fin stratège. Il est mon bras droit et un membre indispensable.

Il était dans mes bras et je le senti trembler un peu.

« N'ai pas peur, Simon. Je sais me défendre. Et toi aussi d'ailleurs. Tu n'as pas à t'en faire... »

Je le lâchais et posa ma main sur son épaule. « Tu es comme mon frère. Je serais toujours là pour toi, peu importe les circonstances. »

Il me sourit et s'en alla.

« Repose-toi bien, Guillaume »


6h15

Je marchais encore dans les rues de Paris. Le soleil n'était pas encore levé mais il n'allait pas tarder.

« Je devrais probablement rentrer me coucher moi... »

« Oh non, je ne crois pas... »

Je retournai mes yeux vers l'homme qui prononça cette phrase.

« Et pourquoi ça ? »

L'homme sorti une arme à feu de la poche intérieur de son manteau – « Je sais qui tu es...Tu es Guillaume Tranchant n'est-ce pas ? »

« Je vois que tu métrise bien ton sujet... » - dis-je ironiquement.

« Je suis un membre de la mafia Reicha. Quelle chance d'être tombé sur toi... »

« Oh...toi tu t'es probablement un nouveau membre... »

L'homme resta figé. Comme s'il était choqué de ce que je venais de dire.

« Seul un débutant pourrait se mettre à dégobiller toutes ces informations personnelles...Dis-moi... » - je m'approchai de lui malgré le fait qu'il avait son flingue pointé sur moi. – « Tu es con tout le temps ou est-ce que tu dors la nuit ? »

« Tu ne manques pas d'air...Je vais te planter une balle en plein dans ton cœur pour que tu agonises bien comme tu le mérites avant de mourir... » - il était tellement perdu dans son discours a deux balles qu'il ne remarqua même pas l'espace entre nous qui devenait de plus en plus petit.

« Bah fais-le, au lieu de faire un monologue. Ça me les brises...On n'est pas dans un film »

« Espèce de...AAH ! » - je lui saisit son arme en lui tordant le bras. Je jetai cette dernière au loin et en même temps lui fit un croche-patte le faisant tomber au sol sur son dos.

« Bats-toi au corps-à-corps avec moi. Enfin, si tu as encore les couilles... »

Il se releva. Il semblait déterminé malgré l'humiliation qu'il venait de subir.

« On va bien s'amuser... »

Il lança son premier coup de poing que j'arrivai à esquiver sans problèmes. Il était plutôt rapide pour un gars qui semblait plus maladroit qu'autre chose...

Il arriva à me toucher à certains endroits, surtout au visage, mais sans vraiment me faire mal. Il était rapide mais pas fort. Contrairement à moi...

Je lui mi un coup de tête et il tomba au sol en tenant son front. Il me ferait presque pitié...

« C'est bon...tu veux qu'on arrête là...perso, si c'est pour continuer comme ça, mieux vaut. Je me fais chier... » - prononçai-je ces phrases en m'accroupissant prêt de lui.

« Non...on ne s'arrête pas maintenant... »

Soudainement, il se retourna vers moi, agrippa mon bras et me tira vers lui puis, en une seconde...je le senti enfoncé une aiguille dans mon cou.

« Putain ! » - criais-je en m'éloignant de lui brusquement et en posant ma main sur ma nuque.

« Tu devrais te sentir faible dans les minutes qui vont suivre...et puis tu succomberas... »

Du poison...il m'avait injecté du poison...ça, je ne m'y attendais pas...mais je restai calme...

« Tes dernières paroles, Tranchant ? » - il se rapprocha de moi encore une fois.

« ...eh bien...disons que les jeunes de nos jours m'exaspèrent de plus en plus... »

Je l'attrapai par son manteau et le tirai vers moi. Son dos était maintenant contre mon torse, mes bras passèrent en dessous des siens pour l'empêcher de bouger et je tenais sa tête entre mes mains.

« Tes dernières paroles ? »

« ...même si tu me tue il ne te reste que quelques minutes à vivre. Tu es condamné ! »

Je ricanai à ses dire – « J'ai frôlé et trompé la mort tellement de fois. Tu crois vraiment qu'une piqûre pourra m'arrêter ? »

Sa nuque se brisa et il tomba au sol. Mort.

Je sorti de la poche arrière de mon pantalon un sachet en plastique contenant un liquide transparent. Je l'ouvris et bus le contenu. C'était un antidote. J'en avait toujours un sur moi.

« Bande d'amateurs... »

Cependant, même si ma vie était sauve, l'antidote avait un effet secondaire : j'allais perdre connaissance dans 10 minutes et je ne pouvais pas rester dans les parages.

Je pris mes jambes à mon cou, et parti le plus loin possible de la scène de crime.

Je pus courir 8 bonnes minutes avant de sentir la fatigue s'emparer de mon corps – « Aller...encore un peu...encore un tout petit peu... » - me disais-je.

Finalement, je senti que mon corps n'allait pas tenir plus longtemps, je m'arrêtai près d'un building et m'appuyai contre le mur. Je me laissé tomber au sol et sentis mes paupières devenir de plus en plus lourdes...

La dernière chose que je vis fût les premiers rayons de soleil apparaitre par-dessus les toits des immeubles de la ville parisienne.

« Monsieur ? »

Mes yeux se fermèrent...

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