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Chapitre XXXIII

Dante frappa à nouveau à la porte, poussant délicatement la plaque de voir qui grinça, exactement comme celles du tribunal. Tout lui paraissait dissonant. Rien n'était accordé, tout sonnait faux. Les paroles des magistrats lui avaient donné de l'espoir, mais paraissaient horriblement hypocrites. Les attentions de Dante, les promesses de Maître Von Kreit, et même les siennes, tout lui paraissait artificiel. Il se sentait terriblement mal par rapport à cela, ayant peur de ne pas arriver à sortir Antonio de prison. L'idée que son amant prenne la peine capitale lui était inconcevable. Comment un être aussi bon, aussi doux, pouvait-il être condamné à mort ? Et surtout comment un juge pouvait-il accepter de ne pas croire un homme se proclamant innocent lorsque celui-ci se nommait Antonio Salieri ? Non, vraiment, Wolfgang n'arrivait pas à concevoir une telle injustice. Il pouvait toujours faire appel à cette personne, mais n'osait pour le moment pas. Il savait que si jamais il lui demandait de l'aide, personne n'aurait rien à redire. Un autre long soupir franchit ses lèvres alors qu'il posait la boîte aux côtés de la tasse, l'air déprimé. Il s'enroula dans la lourde couverture, telle une magnifique crêpe sucrée, la tête enfouie dans l'oreiller, serrant contre lui une chemise prise à Antonio, s'imprégnant de son odeur, comme s'il était là, fermant doucement les yeux. Il s'imaginait deux semaines auparavant, se remettant lentement de leurs ébats puissants et amoureux, qui les avaient occupés durant une bonne partie de la nuit. Un petit sourire étira ses lèvres en y repensant, mais celui-ci disparut presque immédiatement en pensant au lendemain, jour où son amant avait été arrêté.

Lâchant un long soupir, il s'enfouit un peu plus sous la couverture, serrant davantage la chemise contre lui, se mettant inconsciemment à pleurer à cause du manque. Il avait besoin d'une présence à ses côtés, de quelqu'un à qui parler mais ne savait pas vraiment à qui parler. Wolfgang n'avait pas d'amis à la Cour, ou très peu, mais il ne pouvait parler à personne de sa relation avec Antonio. La seule personne au courant était Haydn, et le jeune homme ne voulait plus vraiment lui parler depuis que son aîné avait embrassé son amant. Sa relation avait le père de la symphonie se trouvait entachée à cause de son amour pour le Maître de Chapelle, mais il préférait mille fois vivre sa vie avec quelqu'un de son âge, qui l'aimait pour ce qu'il était et non pas pour ce qu'il faisait. Le jeune Autrichien avait la triste impression que le violoniste ne "l'aimait" que pour son talent et son corps, sans chercher à voir plus loin. Bien sûr, le plus âgé profitait sans scrupules de la naïveté de son cadet mais celui-ci ne s'en était rendu compte que trop tard, repoussant ses avances un brin trop tard.

Le prodige de Salzbourg revit Haydn embrasser ce qui lui appartenait, un frisson de dégoût puissant parcourant son échine. Non, vraiment, il ne pouvait plus le voir. Pas après ce qu'il avait fait. Cela n'avait eu beau être qu'un baiser, Joseph aurait pu aller beaucoup plus loin si le blondinet n'était pas entré dans le bureau.

Heureusement que je suis arrivé..Je ne sais pas jusqu'où il serait allé, mais ce fou aurait très bien pu le violer..et seulement pour lui faire du mal... Antonio aurait vécu la même chose qu'avec moi, lors de notre première fois..mais certainement en beaucoup plus douloureux...

Au vu des réactions du latin lors de leur première fois catastrophique, le compositeur germanique n'avait aucun doute sur le fait que, si jamais le plus vieux avait abusé de Salieri, celui-ci n'aurait pas eu la force de se défendre. Il sentit le goût acide de sa bile remonter doucement dans sa gorge et envahir son palais. Il se dépêcha de se lever et d'aller rejeter ses tripes dans les toilettes de la salle de bain, juste à côté de la chambre, l'estomac noué par toutes les visions d'horreur que son esprit créait.

Il s'essuya les lèvres d'un revers de main avant de se redresser, allant se laver le visage, puis les mains, l'eau ruisselant le long des mèches de son front et sur ses joues, gouttant ensuite sur le rebord du lavabo. Il saisit une petite serviette, s'essuya la figure et retourna sous les draps, se sentant horriblement seul. Sa respiration et le tic-tac incessant de l'horloge pour seuls bruits, le virtuose lâcha un long soupir de désespoir, claquant l'arrière de son crâne contre la tête de lit, exactement comme le faisait Antonio contre les pierres froides de sa cellule.

Lorsque la pendule sonna midi, le jeune homme se décida à sortir du lit, partant au palais pour assurer ses fonctions, sans le moindre entrain. Tout comme devait le faire son amant, il accueillit toutes les personnes importantes qui venaient au palais, l'air triste et maussade. Il ne croisa ni Haydn, ni Beethoven, à sa plus grande joie. Le compositeur se penchait déjà sur un nouveau livret de Da Ponte mais finit par abandonner, l'inspiration de venant pas. Il se contenta d'écrire un trio pour harpe, piano et voix, la joue contre son bureau, ses yeux suivant les mouvements las de sa plume fatiguée et usée. Il l'avait depuis des années, depuis qu'il avait quitté Salzbourg, en réalité. Le jeune homme songea à la changer, puis renonça, n'ayant ni l'envie ni la force de se lever. Un long soupir fatigué échappa à ses lèvres gercées par le froid, tandis qu'il continuait de noter inlassablement ses accords sur ses partitions légèrement jaunies par l'âge. Depuis un peu moins de dix ans, il traînait le même tas de partitions, ce même bloc qui l'avait suivi à Mannheim, à Paris, puis chez le prince archevêque Colloredo et enfin à Vienne où il restait bien en sécurité dans le porte document du compositeur, ou dans son bureau, fermé à double tour.

Deux coups contre la porte le tirèrent de ses souvenirs, tandis que la plaque de bois se poussait, dévoilant un membre du personnel du palais.

"Maestro Mozart ? Un courtisan souhaite vous voir.

-U..Un courtisan..? Pour moi...?

-Oui.. Le Baron Engelhirsch, et une jeune femme, désirent s'entretenir avec vous.

-A quel sujet..?

-Je l'ignore, ils ne me l'ont pas dit. Mais ils vous attendent au quatrième salon.

-Très bien.."

Le virtuose se leva et quitta son bureau qu'il ferma à clé, les rangeant dans sa poche avant de rejoindre le quatrième salon..après s'être perdu deux ou trois fois à travers les couloirs. Il frappa à la porte du salon, puis entra après y avoir été invité par les deux barons présents à l'intérieur. Le courtisan portait un habit marron, avec une chemise blanche aux manches évasées. Le veston crème tranchait avec le sombre manteau en coton épais, auquel étaient accordés les bas et la culotte. Comme tout courtisan se respectant, l'aristocrate avait le ventre assez gros pour déchirer la chemise, ses bas-joues pendaient comme s'il était déjà vieux alors que ses cheveux bruns ne montraient pas la moindre mèche blanche. A côté, la femme paraissait beaucoup plus belle, plus jeune. Elle était bien plus soignée, bien pouponné, le teint porcelaine, ses grands yeux bleus avaient les pupilles dilatées, sûrement par une légère dose de belladone comme il était parfois coutume de le faire. Elle portait une perruque blonde, aux petites boucles serrées et nombreuses, encadrant soigneusement son visage. La jeune femme, qui devait avoir au maximum la vingtaine, s'était parée de bijoux en pierres précieuses ainsi que d'une robe en cloche jaune pâle. Wolfgang leur fit une belle courbette et fit un baisemain à la Baronne qui lui offrit un petit sourire gêné. Il s'installa en face d'eux, sur le deuxième grand canapé en velours rouge, à la monture de bois précieux clair, légèrement doré. Le musicien inspira longuement, quelque peu mal à l'aise. Il n'avait jamais aimé la Cour, et se trouver en compagnie de personnes potentiellement hypocrites le bloquait, l'empêchant de réfléchir calmement.

"Maestro..vous me semblez bien tendu.. Analysa la jeune femme d'une voix douce et bienveillante

-Je..j'aimerai simplement savoir..ce que vous me vouliez..

-Eh bien..nous avons appris que le Maestro Salieri était accusé de meurtre et que vous vouliez avancer le procès. Expliqua le Baron

-Et mon frère est juge au tribunal! Nous pouvons vous aider.. Ajouta-t-elle

-Mais pourquoi..? Je veux dire..en ce moment, le Maestro Salieri est détesté, brimé, par les courtisans.. Alors pourquoi vouloir nous aider..?

-Ma deuxième fille a seize ans et..

-Non, attendez..je ne peux pas me marier..je ne suis pas fait pour ça, j'ai besoin d'être libre..

-Non, Maestro, ce n'est pas cela.. Ma petite soeur est mariée..mais son mari ne peut pas avoir d'enfants..et elle veut absolument en avoir.. Souffla la jeune femme

-Mais pourquoi me choisir moi ? Surtout que..ce serait de l'adultère, votre fille pourrait perdre son mari, voir même être condamnée par l'Eglise et la justice...

-Nous sommes allés voir un prêtre..il nous a dit que Dieu pardonnerait cet adultère, si ma fille se repentissait après..

-Je.. Si cela peut me permettre de..de sauver le Maestro Salieri, alors..pourquoi pas mais je dois réfléchir..

-Voudriez-vous pouvoir rencontrer votre futur enfant, si vous acceptez ?

-Non, je préfère qu'il pense être né d'une union véritable... Mais s'il-vous-plait, Monsieur Engelhirsch, laissez-moi du temps pour réfléchir.. Je vous donne ma réponse dans l'après-midi, c'est promis..

-Le temps presse pour le Maestro, n'est-ce pas ? Demanda tristement la première fille du baron

-Hélas.. J'aimerai faire au plus vite, mais les institutions sont si lentes..même en avançant le procès, je ne suis pas sûr de le gagner, mais je ferai mon possible pour.

-C'est étrange que le procès mette autant de temps à se mettre en place alors qu'aucune affaire n'occupe la justice, à part celle-ci. Soupira Engelhirsch

-Quoi ?! Ils n'ont aucune affaire et ils la font traîner ?! C'est..c'est une vaste plaisanterie ? S'exclama le virtuose, outré

-Maestro, ne vous énervez pas... Même si vous refusez d'aider ma soeur à avoir un enfant, je demanderai à mon frère de vous aider. Lui assura-t-elle en venant prendre ses mains dans les siennes

-Merci beaucoup..si je puis vous rendre un quelconque service..dites-le moi...

-Un enfant pour ma fille..? Minauda le noble

-Père! Nous ne pouvons le forcer..s'il ne le désire pas...

-Je vous ai dit que je réfléchirais.. Maintenant, laissez moi me retirer.. Où puis-je vous retrouver pour vous donner ma réponse..?

-Nous restons dans l'enceinte du palais jusqu'à l'heure des vêpres, heure à laquelle nous partons à l'Eglise. Annonça-t-il

-Je tâcherai de revenir avant, dans ce cas. Monsieur, Mademoiselle, je me retire. A plus tard."

Le jeune homme s'inclina et quitta les lieux, gagnant la prison sans envie, emmitouflé dans la lourde veste de son amant. L'air hors du palais était froid, inhospitalier. Peu d'habitants sortaient, les commerces semblaient peu accueillants, le marché avait plié bagage depuis bien longtemps, ne restant plus que les petites échoppes si le compositeur désirait acheter quelque chose. Le blond se dirigea vers une petite épicerie et acheta deux grappes de raisins ainsi qu'une pomme. Le commerçant tenta également de lui vendre plusieurs babioles qu'il refusa, se dépêchant de s'en aller, méfiant. A présent, il avait l'étrange sentiment de ne plus pouvoir faire confiance aux autres, comme si tous allaient se retourner contre lui pour incriminer son amant. Cette paranoïa allait certainement durer jusqu'au procès, et même au-delà, les deux maestros n'étant à l'abris de rien. Ils se sauveraient sûrement une fois face à la justice, pas deux.

Soupirant à cette triste pensée, le compositeur traversa plusieurs rues, essayant de gagner la prison rapidement. Sa fatigue ne l'aidait en rien, rendant ses pas plus lents qu'il ne l'aurait voulu. Il tentait de se dépêcher, de courir, l'impression de faire du surplace le rendant fou. Toutes les demeures se ressemblaient, lui donnant le sentiment de tourner en rond, de s'éloigner de son but. Il envoya son poing dans son façade, la colère montant en lui alors qu'il tentait désespérément de se calmer. L'habitant de la maison sortit à la volée et l'attrapa par le col de la chemise, le plaquant contre le mur. Il le sermonna agressivement, s'égosillant sur le fait qu'il fallait être fou et irrespectueux pour frapper les maisons des honnêtes gens. Un simple soupir fatigué échappa à Wolfgang qui fixa le sol, lui demandant d'une voix basse et triste de le laisser tranquille. Ne l'entendant pas de cette oreille, l'homme décida de le punir en le frappant, manquant de le passer à tabac avant d'être arrêté par des passants qui reconnurent le jeune prodige. Parmi eux se trouvait Dante qui était sorti faire quelques courses pour remplir les placards de la demeure de Salieri.

L'Autrichien se redressa en chancelant, remerciant le jeune serviteur du regard. Ce dernier lui sourit doucement, tandis que les autres passants tentaient de calmer celui qui avait frappé le cadet. Soupirant, le virtuose attrapa son aîné par le bras et le tira vers la prison, lui assurant qu'Antonio serait sûrement content de le voir. Un mouvement de tête répondit à sa phrase qui s'était fini par un sourire léger mais peu convainquant. Les deux hommes pénétrèrent dans la prison, demandant à voir le Maestro Salieri qui s'entretenait de nouveau avec son avocat. Ce dernier sortit de la cellule, permettant à Wolfgang d'y entrer après en avoir eu l'autorisation. Il s'assit en face de son amant, Dante restant légèrement en retrait, faisant un petit signe de bonjour à son maître. Ce dernier lui répondit par un petit hochement de tête, se reconcentrant péniblement sur son amant qui lui donnait à manger, ne pouvant le détacher cette fois-ci.

"Antonio..J'ai peut-être un moyen d'avancer le procès..mais pour cela, je dois...je dois faire un enfant..à une femme dont le mari est stérile.. Est-ce que tu..tu m'y autoriserais..?

-Explique..moi..le rapport..?

-Eh bien..Je crois bien que toute la Cour est au courant de ta situation actuelle et.. un Baron est venu me voir, son fils est juge et il peut lui demander d'avancer le procès..si jamais je fais un enfant à sa deuxième fille...

-N..non..je veux pas... Trouve..autre chose...

-Antonio, c'est pour ton bien..je t'en supplie...accorde moi ça.. Je t'assure..que ça ne changera rien à ce que je ressens pour toi... Je te le jure..

-Wolfgang..si jamais tu..tu as un enfant..ça sera c..compliqué e..et..

-Mais non..je suis seulement le géniteur.. je ne m'en occuperai pas, ce ne sera jamais vraiment le mien... Donne moi juste ton accord.. Et dis-toi simplement que..que c'est un moyen comme un autre pour rapidement retourner à notre vie d'avant..

-P..promets moi..que tout reviendra...comme a..avant, alors... Demanda le prisonnier d'une voix fébrile, levant un regard fatigué et désespéré vers son aimé

-Je te le jure.. Mange et repose toi bien.. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que tu ne sois libre, Antonio...

-A..alors..c..c'est d'accord...

-Merci... Je ferai tout pour que ça aille le plus vite possible, pas question que tu restes plus longtemps en prison..

-M..merci, Wolfgang...

-De rien, c'est normal..."

Il continua de lui donner à manger puis embrassa doucement sa tempe avant de caresser sa joue, le laissant ensuite tranquille. L'état mental de son comparse l'inquiétait énormément, et il espérait qu'il parviendrait à le faire redevenir comme avant : Confiant, hautain, sarcastique et bien d'autres traits de caractère impossibles à nommer.

Une caresse dans ses cheveux sales lui fit à peine esquisser un bref sourire, avant qu'un soupir n'échappe à ses lèvres, montrant sa fatigue et sa peine, ce qui blessa davantage l'Autrichien qui ne supportait pas de le voir ainsi. Pourtant, il ne désirait pas le quitter, ayant l'envie, le besoin même, de veiller sur lui..

Alors qu'il s'apprêtait à se lever et s'en aller, il entendit de petits couinements et grattements non loin d'eux, découvrant une souris dans la cellule d'à côté, vidée la semaine dernière. En effet, la police s'était enfin décidée à condamner le monstre cannibale et pédophile, au plus grand bonheur des familles des victimes. Exécuté en place publique, le compositeur germanique avait préféré ne pas y assister, n'ayant nullement envie de voir une tête tomber, sachant pertinemment qu'il imaginerait le Maître de Chapelle à la place. Lorsque ce dernier repéra la souris, il poussa un cri de terreur et se recroquevilla faiblement sur lui-même, tout tremblant. Le pauvre compositeur était musophobe, ce qui ne l'arrangeait pas vraiment vu le lieu dans lequel il se trouvait. Des rats couraient parfois dans les couloirs, au fond se trouvaient sûrement deux ou trois cadavres de vieux prisonniers que les officiers avaient oublié. Non loin, il y avait le dépôt et les poubelles renversées dans lesquelles se nourrissaient les rongeurs, ramenant une odeur nauséabonde dans la prison qui n'était déjà pas un lieu réputé pour son hygiène. Preuve en était que certains détenus vivaient dans leurs excréments et autres fluides corporels dont l'odeur en répugnerait plus d'un. Il arrivait souvent que les prisonniers soient couverts de croûtes de crasse sous leurs vêtements déchirés et à l'odeur de sueur et de sale. Antonio n'y échappait pas. Son rang de Maître de Chapelle ne suffisait pas à être bien traité, et même les nobles ne vivaient pas dans l'opulence et la propreté lorsqu'ils étaient enfermés ici pour de basses pratiques.

Wolfgang, qui avait vécu dans la rue quelques mois et dans de mauvaises conditions durant deux ans, connaissait plutôt bien cette absence d'hygiène mais avait du mal à tolérer que les institutions viennoises laissent délibérément ses prisonniers dans la misère. Lâchant un long soupir, il caressa délicatement la joue d'Antonio pour le rassurer, murmurant que ce n'était qu'une souris, qu'elle était inoffensive et qu'elle n'allait certainement pas lui faire de mal. Les yeux exorbités et la respiration hachée, l'Italien eut du mal à retrouver son calme, complètement terrorisé. Même un baiser ne suffit pas à le calmer, alors il reçut une chaleureuse et longue étreinte de la part de son amant qui caressa doucement son dos, lui faisant poser sa tête dans son cou.

"Antonio..c'est juste une souris..calme toi...

-Je..je supporte p..pas ça..sors moi vite..de là... Wolfgang..je t'en supplie...

-C'est promis, Antonio. Je vais faire le plus vite possible, et tout ça sera bientôt de l'histoire ancienne. J'en fais le serment.

-M..merci...pour tout..ce que tu fais..pour moi... Souffla le latin, fermant les yeux

-C'est normal.. Je reviens le plus vite possible.. Qu'as-tu envie de manger la prochaine fois..?

-N'importe quoi..tant que c'est léger..et pas trop sucré..

-Je verrai ce que je peux te prendre..

-Tu me manques...ne pas pouvoir..passer du temps avec toi..ça me tue..

-Toi aussi tu me manques..j'ai hâte que tout ceci se termine..

-Hm..Allez, va composer...je ne veux pas te faire perdre..plus de temps..

-Tu sais..ça ne me dérange pas d'être à tes côtés..si ça t'aide à garder la tête hors de l'eau..je resterais autant que je le pourrais..

-Mais tu ne peux pas... Les officiers passeront bientôt..tu devrais y aller..

-Si tu insistes.. A plus tard.."

Le compositeur germanique s'éloigna doucement son amant et se leva avant de quitter la cellule que les officiers fermèrent plusieurs minutes après, laissant l'Italien retourner à sa solitude.

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