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Les tests

Chapitre quatrième,

Les tests


Madame Grett avait décidé de ne pas prendre de congé. Par mesures de sécurité, on avait tout de même installé des caméras dans sa chambre. Le calme de cette femme m'impressionnait vraiment beaucoup.

A sa place, je serais en position fœtale sous mon bureau à penser que n'importe quel bruit pourrait être l'agresseur qui revient pour finir son travail. Sincèrement j'étais une vraie poule mouillée !

En parlant de ça, j'ai réfléchis à mon hypothèse comme quoi je pourrais être l'auteur de l'agression. C'est vrai, qu'au départ tout le monde s'accorderait sur le fait que oui, je pourrais facilement être coupable. Nombre de preuves, non-négligeable :

1-j'étais en colère contre elle,

2-je pouvais facilement accéder à la chambre,

3-j'en ai rêvé,

4-pas besoin de continuer, vous pensez tous que c'était moi.

Je ne vous en veux pas. Les preuves sont accablantes. Certaines personnes me verraient déjà derrière les barreaux mais...Ne me condamnez pas trop vite. Passons juste aux preuves qui jouent en ma faveur :

1-j'ai vomi rien que de l'imaginer,

2-je ne suis pas bonne actrice donc faire semblant : NON,

3-je suis une tapette (j'ai peur de tout, particulièrement de la prison car je suis claustrophobe),

4-je n'ai pas de pouvoirs de téléportation alors comment expliquer que je me suis retrouvé dans ma chambre d'un coup de baguette magique,

5-je n'ai aucune raison de le faire en particulier à cette femme-là.

Pffffff...Personnellement, j'étais totalement perdue et un tas de questions contradictoires s'entassaient dans ma tête. Si je ne l'ai pas fait, pourquoi j'en ai rêvé ? Si, au contraire, je l'ais fait pourquoi suis-je en train de me poser ces questions alors que je pourrais être en train de finir le travail, comme on dit.

BREF ! J'en avais marre de me faire des nœuds au cerveau ! Quelqu'un toqua à la porte alors que j'étais en train de lire.

« Lise, va ouvrir. »

« Eh oh ! Vas-y, s'il-te-plaît ! »

« Putain, LISE ! »

Je me levai et remarquai qu'elle avait ces écouteurs dans les oreilles. Tu m'étonnes qu'elle n'entende rien avec le bruit que faisaient ces morceaux de métal ! Je soupirai et finis par me lever. J'ouvris et vis madame Grett. Tiens, quand on parle du loup...

« Alors tu es prête ?

-Prête ? Pourquoi, encore ? Je ne me rappelle pas.

-Les tests dont je ne t'ai manifestement pas encore parlé...Tu dois les passer aujourd'hui. »

Oh merde...Pourquoi tant de haine ?

Dans sa voiture, il régnait un silence de mort. Je ne savais pas quoi dire et elle non plus apparemment. Grand Dieu, quelqu'un pourrait m'aider ? Je stresse ! Ces tests allaient être décisifs. Je ne savais pas en quoi ils consistaient, mais je ressentais qu'ils allaient être important. Qu'ils allaient faire un certain poids dans mon futur.

En arrivant à l'hôpital, je sentis une boule se former dans mon ventre et dans ma gorge. J'avais l'impression que tout allait partir en « live », comme on dit. Qu'est-ce que je haie ce sentiment.

A l'accueil, on nous dit de descendre. Ok...Dans les « sous-sols », magnifique ! Je haie le confinement ! On prit l'ascenseur.

En arrivant en bas, l'ambiance n'était pas du tout la même...A la lumière du jour -malgré que je haie les hôpitaux-, c'était tout de même plus chaleureux. Il y avait de grandes baies vitrées dans le hall d'accueil qui laissaient passées parfois un ou deux rayons de soleil. C'était au moins légèrement plus attrayant et joyeux. Ici-bas, des lampes qui éclairaient d'une lumière blanche et monotone étaient placées tout le long des couloirs. Elles étaient sinistres. Vraiment sinistres. Les hôpitaux me dégoûtaient sincèrement. L'odeur des médicaments et du gel antibactérien pour les mains ne partait plus des vêtements ! Il fallait les laver plusieurs fois. En plus, les couloirs et les chambres sont impersonnels...

On s'arrêta devant une salle de scanner. Mon nœud à l'estomac grossit encore un peu plus. Je ne voulais pas y aller...Non...Je ne voulais pas. S'il-vous-plaît. Alors qu'un infirmier vint ouvrir la porte et nous fit signe d'entrer. Je ne pus faire un mouvement. Mes jambes commencèrent à trembler fort, très fort.

« Ma chérie, que se passe-t-il, demanda madame Grett réellement inquiète.

-Je...Je...

-Vous voulez bien lui donner cinq minutes, monsieur ?

-Oui, après tout. C'est pas comme si le docteur Savian avait encore d'autres patients après.

-Oh toi, ferme-la, murmurais-je, apparemment il ne l'entendit pas.

-Deux minutes, s'il-vous-plaît. Elle est en panique. »

Il referma la porte sans répondre. Connard...

« Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Tu..Tu as oublié ?

-Qu'est-ce que j'ai oublié ?

-J'ai...p...peur...du confinement...

-Tu es claustrophobe ! Ça m'était totalement sorti de la tête.

-Totalement sorti de la tête ?

-Oui. Je suis si désolée. Je m'excuse vraiment...

-Hm... »

J'étais presque en train de refaire une crise de panique alors je ne trouvais rien d'autre à dire.

Ces crises venaient et partaient aussi secs. Même si elles étaient énervantes et très virulentes. Cela se manifestait par des tremblements ou du mal à respirer (dans le pire des cas, un malaise peut être à prévoir).

Par je ne sais quel miracle, et surement à force de paroles, ma peur finit par s'estomper. De toute façon...Il le fallait bien.

« Prête ?

-Est-ce que j'ai le choix ?

-Je ne pense pas, non. »

On se dirigea vers la porte qui s'ouvrit sur le même gars désagréable qu'avant. En entrant dans la pièce, je vis un énorme appareil avec une sorte de table qui en sortait. J'en déduis qu'il fallait surement que je me couche dessus. Je me rapprochai de la machine et l'intérieur ressemblait à une sorte de tunnel. J'examinai un peu autour. La salle était petite, basse et un long néon trônait au plafond. Tout était blanc et stérile. Comme avant. Sur un des murs, il y avait une grande vitre presque noire, opaque. La lumière s'alluma la-derrière et je vis l'homme d'avant rejoindre une femme avec une blouse blanche. Elle semblait occupée par les quatre écrans d'ordinateur qui lui étaient réservés. La femme se leva et passa par une porte qui reliait les deux pièces ensemble.

« Bonjour, salua-t-elle madame Grett chaleureusement. Je suis le docteur Savian.

-Madame Grett, vous m'aviez au téléphone.

-Je m'en souviens. Et je suppose que tu dois être Margot. Enchanté, sourit-elle. C'est moi qui vais m'occuper de toi aujourd'hui.

-Enchanté.

-Je suis désolé de vous déranger de si bon matin mais je n'avais pas le choix.

-Ce n'est pas si grave. Il fallait de toute façon que cette petite se lève pour aller aider en cuisine.

-Je suis contente alors de ne pas l'avoir obligé à se lever très tôt ! Bon, je vais t'expliquer ce qu'il va se passer. Tu vas devoir te coucher sur la table et elle va rentrer dans l'appareil. D'abord je vais observer ton corps pour voir s'il n'y a aucune blessure puis je vais regarder plus attentivement ton cerveau pour essayer de détecter une quelconque anomalie. En espérant qu'il n'y en aura pas. Cela va prendre un certain temps...Je dirais entre 15 et 30 minutes. Est-ce que tu as des questions ?

-Non.

-Parfait, on peut commencer alors. Je vais t'injecter un liquide dans les veines pour que l'on puisse un peu mieux voir les agissements de ton cerveau. »

Je trouvais ça très « humain » et intelligent de sa part de nous expliquer ce qu'il allait se passer. Ça rassurait les patients et les accompagnateurs. Cette femme me semblait être très compétente. Je m'assis sur la table, pendant que le docteur Savian allait chercher la piqure. Madame Grett se plaça derrière la vitre. Le médecin revint et me piqua le bras, avant de retourner dans la petite salle. Celle-ci parla à travers un micro qui a retranscrit ce qu'elle disait dans des haut-parleurs, qui étaient fixés au plafond.

« Tu peux te coucher maintenant. »

Je regardais l'intérieur de l'appareil et commençai à hésiter. C'était quand même très petit...

« Fais-le. Ne crains rien. On a déjà fait un tas de tests là-dedans et rien de mauvais n'est jamais arrivé. »

Grâce à ces paroles, je me couchai. La table se mit en marche et lentement, elle entra dans l'appareil. Inspire, expire. Ça va. Inspire, expire. Tout va parfaitement bien se passer. Il y avait des écouteurs que je mis. L'intérieur était de forme cylindrique et dans un bruit de moteur de voiture deux néons s'allumèrent. Ok, là, je commençais à paniquer. Je sentais mon cœur qui s'accélérait et martelait dans ma poitrine. Je bougeais légèrement.

« Tu t'en sors très bien.

-N...non.

-Je t'assure du contraire.

-Sor...sortez...moi d'...d'ici.

-Calmes-toi. Respire lentement.

-Je n'y...arri...arrive pas.

-J'ai l'intuition qu'il faut continuer.

-SORTEZ-MOI ! PITIE, criais-je en larmes.

-Ok. Je la sors. Et je vais chercher un sédatif.

-PLUS VITE !!! Pitié, criais-je encore plus fort en martelant sur les parois. » 

Je sentais que la plaque bougeait. Il fallait qu'elle aille plus vite. Ma respiration était courte et incroyablement rapide. Mon Dieu...J'allais mourir. Ici et maintenant. Quelle mort à chier, je pensais mourir en héro, mais je mourrais en zéro. Quel jeu de mot, alors que la fin était proche !

Quand la moitié de mon corps était enfin à l'extérieur, mon instinct de survie me dit de m'extirper de la machine. En me contorsionnant, je m'écrasais sur le sol et remerciai le Ciel d'être encore en vie. Mais d'un autre côté, quel spectacle lamentable, j'offrais...A pleurer comme une gamine dans un coin. Je n'arrêtai pas d'essuyer mon nez pour que ma morve ne tapisse pas mon visage et je sanglotais comme un bébé. Pitoyable !

Le docteur entra dans la pièce, munie d'une seringue. Elle me sortit de ma transe et m'accrochant les deux bras. Elle me souleva presque, m'assit sur la plaque et me piqua au niveau des veines de mon poignet gauche.

Pendant encore quelques minutes, je me sentais mal, comme si j'agonisais. Mais très rapidement, le calme prit le dessus. J'étais comme dans un état second. Je me couchai sur la plaque et m'endormis.

Voir mon corps entrer à nouveau dans l'appareil. Sortir dans le couloir. Trouver par hasard, l'infirmier désagréable déjà rencontré avant. De dos, seul et SURTOUT inoffensif. Examiner le couloir. Voir des caméras. Réfléchir...Les brouiller pendant quelques secondes, le temps d'intervenir. Voir une chaise derrière l'employer. Lui saisir les épaules et m'appuyer sur lui de tout mon poids. Le voir chuter, en arrière, comme dans les films. Puis le regarder se cogner violemment à l'accoudoir en bois de la chaise. Remarquer un fin filet de sang s'écouler de l'arrière de son crâne. Voir une personne tourner au bout du couloir...

Je me réveillais en sursaut, Dieu soit loué pas en criant comme la dernière fois. Encore un cauchemar ! J'essuyais les quelques gouttes de transpiration qui perlaient sur mon front. Je vis alors madame Grett qui discutait avec docteur Savian à quelques mètres de moi. Quand elles me remarquèrent, elles s'approchèrent.

« Qu'est-ce qui s'est passé, demandais-je peu sûre de moi.

-Tu as fait une crise de panique alors je t'ai administré un sédatif pour que l'on puisse te faire passer les tests, sans te mettre en danger.

-D'accord...Et les tests ?

-Nous devons d'abord les examiner plus en détails. Tu les auras d'ici quelques jours et il faudra venir les chercher.

-Hm...Je comprends.

-Nous viendrons les chercher dès que vous nous aurez téléphoné.

-Très bien... »

Le bipper du docteur sonna.

« Je vous prie de m'excuser. »

Elle s'éloigna quelques instants. Quand elle revint, elle arborait une expression inquiète.

« Que se passe-t-il ?

-J'ai une urgence, à l'autre bout de l'hôpital.

-Quoi comme, demandais-je légèrement curieuse.

-Un traumatisme crânien. »



~~~~Voilà, voilà ce que vous réserve le chapitre 4.

Parlons plus sérieusement, je me donne du mal pour l'écriture. Parce que c'est ma passion. Je créer des histoires pour vous divertir mais j'ai l'impression de ne rien avoir en retour. Je ne vous accuse pas mais le fait de voir mes vues rester basses me démoralise. Sincèrement j'ai toujours encore envie d'écrire et à chaque fois que je poste un chapitre, je me dis : "celui-ci, c'est le bon ! Cette fois ça va les surprendre et ils vont adorés."

Mais en voyant que les vues restent basses, je me dis que j'ai pas bien fait mon boulot. 

...Je voudrais juste que plus de personnes lisent ce que je fais, je ne veux pas forcément qu'elles aiment, juste qu'elles les lisent pour me donner un avis constructif.


Je vous souhaite tout de même une excellente journée et une bonne fin de vacance si je décide de ne rien poster avant.

Je vous embrasse fort,

LaRousse.

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