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Le Hermann Ebbinghaus Center

Chapitre huitième

Le Hermann Ebbinghaus Center


                   Je venais juste de terminer de boucler ma valise. Cette fois-ci, c'était la bonne. Ils avaient déjà menacé de me virer. Et cette fois, ils allaient réussir.

« Alors comme ça, c'est vrai, tu pars ? »

Je me retournai et vis Lise qui se tenait dans l'encadrement de porte. Elle avait toujours cette position nonchalante qui faisait comme si elle s'en foutait de tout mais son visage exprimait l'exact contraire en ce moment.

« Alors, la seule fille aussi cool que moi va se barrer, j'y crois pas. Comment peuvent-ils te faire ça ?

-La vraie question est « pourquoi ».

-Sincèrement, je comprends pas ça non plus.

-...

-Je crois que le moment de se dire au revoir est venu. »

Je me tournai vers elle, les larmes aux yeux.

« Oh, ma chérie, dit-elle en s'approchant. »

Elle me fit un câlin.

« Je voudrais être comme toi, murmurais-je. Je voudrais te ressembler autant physiquement que mentalement.

-Tu es bien meilleure que moi. Tu es une bonne personne. Ne l'oublie jamais.

-Comment je vais faire sans toi ? Ça va être un Enfer.

-Pareil pour moi. Tu étais la seule personne qui comptait pour moi dans cet établissement.

-Exactement. Tu vas grave me manquer.

-La même. »

On se détacha et je pris ma valise dans la main. En étant dans l'encadrement, je me retournai vers mon ancienne colocataire une dernière fois.

« Au revoir. J'espère pouvoir te revoir, me dit-elle en souriant légèrement pour essayer de masquer sa tristesse.

-On se reverra, ne t'en fais pas pour ça, souris-je. »

Une fois la porte refermée, je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. D'abord Claryss et ensuite Lise. Un vide s'installait peu à peu dans mon cœur. Je descendis les escaliers le cœur lourd et la tête vide. Avec un sentiment de perte immense.

Monsieur Tansy et madame Grett avaient décidé de m'accompagner pour mon premier jour. Ils m'attendaient dans le hall et avaient du mal à cacher leur sourire. Je relevai la tête et leurs lançai le regard le plus meurtrier et noir que je réussis à faire. Ils perdirent leur petit rictus et me regardaient inquiets. Ha. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vais bien m'en sortir. Pas comme d'autres...

On a roulé pendant environ une demi-heure avant que monsieur Tansy ne s'arrête. Il nous dit de sortir le temps qu'il aille garer la voiture et qu'il arriverait avec ma valise dans quelques minutes.

Ce qui me frappa était que le bâtiment était éloigné de la civilisation. Il était séparé de toute forme d'habitations par une forêt qui semblait immense et dense. Et le centre était entouré par de grands murs qui faisaient plus de deux mètres, beiges. Ils étaient parfaits. Pas une fissure, ni une salissure, comment étais-ce possible ?

Il y avait un petit chemin de graviers qui menait jusqu'à l'entrée qui était surplombée par des caméras de surveillance et un interphone. Impossible d'entrer ou de sortir par ici. Vous savez pourquoi ? Parce que la première porte faisait deux mètres de large pour trente centimètre d'épaisseur ! Et elle était en acier. Ok, ok. Centre psychiatrique ? HAHAHA. Non. Prison ? HAHAHA. Oui.

Monsieur Tansy arriva derrière nous, pendant ce temps madame Grett parlait à l'interphone. C'était légèrement flippant et franchement avec ma claustrophobie, j'étais mal partie.

La porte s'ouvrit doucement sur trois personnes, deux en blouse bleue et une en blouse blanche. Mes deux précepteurs serrèrent la main aux trois personnes. Je dois bien avouer qu'elles étaient flippantes. Presque statiques. Toutes dans la même position comme des robots. On entra dans la propriété et là ce fut le choc ! Je m'attendais à un institut délabré et sombre comme dans les films. Je m'attendais limite à entrer dans un manoir hanté !

L'endroit était magnifique ! Il y avait un certain espace vert avec des buissons et une pelouse parfaitement bien taillée. C'était très joli et on aurait dit que cet endroit sortait d'un magazine. Un chemin composé de pavés menait jusqu'à l'entrée même du bâtiment qui était d'un blanc stérile qui piquait les yeux.

« Vous avez devant vous l'entrée principale du Hermann Ebbinghaus Center qui est le meilleur institut en psychiatrie du pays, je tiens à le préciser. Le bâtiment est divisé en quatre ailes : L'aile principale qui sert d'accueil et aussi de salle commune à tous les patients. L'aile secondaire qui comporte toutes les salles de bain et les salles d'autopsie et d'examens. La troisième aile est celle où se trouvent les dortoirs de la plupart de nos patients et la quatrième aile est composé d'autres dortoirs mais individuels. C'est là, où vous allez désormais vivre mademoiselle Delilik. Le seul interdit est l'étage du sous-sol. Vous pouvez seulement y descendre à l'aide d'une carte, finit le seul homme en blouse blanche alors que nous entrions dans la salle d'accueil. »

L'endroit avait les murs de couleur beige, le plafond blanc et le sol était quadrillé de petits carreaux bleus pastel. Il y avait un grand bureau que possédait la secrétaire de l'accueil. Elle semblait débordée, tellement débordée qu'elle avait une assistante qui était elle-même débordée. Wow. Incroyable.

« A votre droite vous avez mademoiselle Angelica qui s'occupe de la paperasse. Nous irons la voir le temps que Margot s'habitue à sa chambre. À votre gauche, la salle d'attente pour rejoindre des personnes que vous souhaitez visiter. »

On continua le long d'un couloir de la même couleur que l'entrée.

« Des deux côtés vous avez les salles où des tables de trois à quatre personnes sont disposées pour les visites. »

Elles étaient toutes remplies.

« Et un peu plus loin, une grande salle pour que les patients apprennent à se connaître. »

On marchait encore plus loin. On arriva à une sorte de carrefour de larges, très larges couloirs. Plus qu'avant en tout cas.

« En allant à gauche, on arrive à l'aile secondaire. En allant tout droit à la troisième aile et en allant à droite, là où nous allons nous-même nous diriger à la dernière aile. »

On emprunta en effet le dit couloir pour arriver à notre destination. Il nous a fallu gravir une portion de cinquante marches qui montaient en spirale pour arriver dans une espèce de labyrinthe fait de couloirs (encore) mais ils étaient plus petits. Il y avait des couloirs qui partaient dans tous les sens. On prit celui qui allait tout droit, puis celui qui allait à droite, puis encore à droite et après à nouveau tout droit.

Wow. Cette course m'avait littéralement donné des haut-le-cœur. Au secours ! On arriva devant une porte, en acier blanc. Au niveau de la bouche se trouvait une petite plaque noire visée sur la porte, elle comportait ces mots : « patient 218 ». La porte avait une trappe pour surement passer les plateaux repas et une grille au niveau des yeux pour...En fait je n'en connaissais pas l'utilité. Oh...Ok...Bienvenue en prison.

L'homme habillé de blanc prit un trousseau de clés énorme et en désigna une, qu'il inséra dans la serrure. Un petit clic se fit entendre et la porte s'ouvrit. Quelle présence d'esprit et quelle chance d'avoir réussi à trouver la clé du premier coup étant donné qu'elles se ressemblaient toutes. Il nous fit signe d'entrer. Tout le monde se tourna vers moi. J'en déduis qu'il fallait que j'y aille en première. J'entrai dans la pièce peu sûre de moi.

Elle faisait environ 5 mètres carré. Ouhh...C'était petit. Heureusement elle était encore assez haute sinon je ne donnerais pas chère de ma peau. J'aurais vite fait une crise d'angoisse. Enfin...Je suppose que cela devait être fait exprès que les patients se sentent oppressés sans arrêt. Il y avait une fenêtre, minuscule, quadrillée de barreaux et à une certaine hauteur pour que personne ne puisse la toucher. Ingénieux mais légèrement inutile. Le plafond était blanc, sans défaut, avec une longue lampe néon tout le long. Oh non...Encore un truc qui faisait vachement hôpital et que je haïssais. Superbe. Le lieu perdait de plus en plus son charme. Le sol était fait de béton rose pâle, presque blanc.

Passons à l'ameublement, un lit et un meuble fait d'étagères...et...c'est tout, en fait ! La pièce n'était que composer d'un lit et de l'autre truc qui ne ressemblait à rien. Un lit peint en blanc, avec des draps blancs, un oreiller blanc. Outch. Ça commençait à faire mal aux yeux tout ce...blanc ! Je posai ma pauvre valise verte et m'assis sur le lit. Celui-ci grinça horriblement fort. Voyant l'inquiétude se profiler sur mon visage à la vue de cette pièce vide, l'homme en blouse blanche me dit :

« Oh ! Ne t'en fais pas ! Après un mois passé ici, en général, on accepte que les patients meublent leur chambre. Rajoute des trucs personnels, tout ça... »

J'acquiesçais...Moi ? Un mois là-dedans ? Autant creuser ma tombe tout de suite ! Je me relevai et me dirigeai vers le seul autre meuble. Il était composé d'exactement cinq étages. Les coins avaient été limés, et il était vissé au mur...

« Tu pourras y poser tes affaires. »

Et je finis par le détail qui m'intriguait. Je m'approchais des murs et ceux-ci étaient couverts d'une sorte de revêtement antichoc.

« Ça, c'est juste parce que certains patients font tout pour se compliquer la vie. Ils tentent des trucs. Tout ça.

-Ils essaient de mettre fin à leurs jours ?

-...

-De se suicider ? De se mutiler ?

-...Oui...

-On ne peut pas les blâmer. En arrivant ici, j'ai aussi eu des envies suicidaires en voyant les lieux.

-Ça ne te plaît pas, enchaîna-t-il d'un air hautain.

-Si, si. Le bâtiment est très high tech, nouveau. J'en suis agréablement surprise. Mais le gros point faible c'est la chambre.

-Quel dommage ! Nous n'en n'avons pas d'autres.

-Hm...Peu importe. »

Il avait dit ça de la manière dont on dit à une gamine de cinq ans qu'il n'y a plus CE jouet-là en stock. Connard.

« Bon, nous allons régler les derniers détails. Tu peux déjà tout déballer. »

Me voilà à nouveau seule. Dans une nouvelle maison. Enfin...Une maison très.......médicale.



~~~~Mes chers lecteurs, voilà ce nouveau chapitre qui met en place les événements ! Qu'avez-vous à m'en dire ? :)

En tout les cas, celui-ci est surement mon préféré, parce qu'il y a ce que j'aime le plus dans l'écriture : la description.

Dites-moi tout ! Bonne soirée, bonne journée, je vous aime ! :3

#LePetitLaRousse



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