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La vie, remplie d'imprévus

Chapitre dixième

La vie remplie d'imprévus


                           Ma vie depuis plus de sept mois se résumait à quatre murs. Quatre putain de murs blancs antichoc ! Je les haïssais. A vrai dire, je haïssais chaque petite et infime partie de cet hôpital psychiatrique. Les infirmiers sont en général de mauvaise humeur et les patients très bizarres...Il y a encore quelques mois, je me demandais ce qui était pire que la vie en communauté, aujourd'hui j'ai ma réponse : la vie en cellule ! Vous étiez enfermés 24h/24, 7j/7.

Je me sentais frustrée. Très frustrée, depuis mon entrée dans cet endroit. Et ce sentiment ne faisait que s'empirer de jour en jour. Je soupçonnais bien sûr le confinement. C'est vrai, je connais beaucoup de personnes qui sont devenues...violentes...ou folles...après un petit tour en prison. Parce qu'ils étaient enfermés toute la journée.

Je ne voulais pas devenir folle. Je n'étais pas folle. Pas pour le moment en tout cas et je comptais garder de la lucidité jusqu'à ce que quelqu'un de judicieux décide de me sortir d'ici. Même si c'était Dieu lui-même ou Satan, peu importe, quelqu'un, n'importe qui ! J'accepterais même l'aide du Slenderman (alors que j'étais terrifiée par ce gars, oui oui, je suis pathétique) mais sérieusement, j'étais désespérée !

Le 27ème jour, j'ai eu un cadeau d'un inconnu...Je pense que Lise m'avait envoyé ce petit présent car il y avait un mot « j'espère pouvoir te revoir bientôt. » Une balle rebondissante. Au début, je pensais que c'était idiot comme cadeau et qu'elle aurait pu m'offrir une scie à la place pour pouvoir m'en fuir d'ici !

Mais après quelques jours et surtout après y avoir pensé sérieusement, je trouvais son idée géniale ! Je passais mes journées à la faire rebondir, ça m'occupait un peu. Le soir était moins long à arriver comme ça.

Aujourd'hui aussi, je la faisais rebondir. Contre le mur, le sol ou le plafond, cela dépendait de mon humeur. Humeur qui était désespérément changeante ! C'est vrai ! La frustration n'était rien par rapport à mon manque de sommeil. Sujet fâcheux. Sujet sensible. Depuis environ deux mois, mes cauchemars étaient devenus plus violents (surement à cause du confinement. HA ! Qu'est-ce que je disais ?). Je faisais toujours la même action : tuer. Et je ne savais même pas pourquoi ! Je ne savais pourquoi je faisais tant d'horribles choses dans mon subconscient...Peut-être que ça me...plaisait ?...Non...non ! Jamais de la vie ! Même pas dans un milliard d'années, ça ne me procurait aucun plaisir, aucun amusement ! Ou ? Non ! Mais peut-être que ? Mais putain ! Non ! Cerveau de merde quand vas-tu comprendre ça ? Les meurtres, le sang, tout ça me répugne !

Pfff...J'en pouvais plus. Je m'assis sur mon lit, la tête entre les mains. Qu'est-ce qu'il se passait là-dedans ?

Il faisait nuit et je ne savais pas quelle heure il était. A vrai dire, je m'en fichais. Parce que je savais que le temps ne passait pas aussi vite que ce que j'imaginais. J'entendis des voix dans le couloir...Tiens ? C'était nouveau. En général, il n'y avait personne qui passait dans les couloirs la nuit. D'après les voix qui essayaient de se faire discrètes mais qui en même temps semblaient à l'aise, c'était des infirmiers ou des hommes autorisés à être dans les couloirs après le couvre-feu. J'écoutais attentivement ce qu'ils disaient.

« Pourquoi on doit encore faire une ronde, demanda le premier.

-Pourquoi tu poses encore cette question, râla le second.

-Parce que le manque de sommeil me procure des putain de pertes de mémoire !

-Arrêtes de râler !

-Je peux aussi m'arrêter de parler, si tu veux.

-Tu sais pourquoi on est là, soupira l'un d'eux.

-Ouais, je sais. A cause de Kamaan.

-Chut ! Pas si fort, il pourrait t'entendre !

-Comme si un calculateur et manipulateur tueur en série présumé était encore dans l'établissement ? HA. Sérieusement, t'y crois, toi ? »

PARDON ?! Un calculateur et manipulateur quoi ? Je me levai et me collai à la porte pour entendre ce qu'il disait.

« J'y crois pas plus que toi ! Mais ils n'ont pas retrouvé la moindre trace de lui à l'extérieur. Ce qui voudrait dire, qu'il est encore ici.

-Ouais mais le directeur non plus n'y croit pas.

-Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

-On est deux patrouilles en tout pour tout le centre, le reste des officiers et des infirmiers sont à l'extérieur.

-Ah. »

Ils passèrent devant ma cellule en silence et tournèrent au bout du couloir, je pouvais entendre le bruit de leurs pas s'éloigner. Je me levai. Impossible...Je croyais que ce centre était le plus sécurisé du pays ! Je pensais que personne ne pouvait s'en en fuir ! Je pensais...je...Je croyais tellement de choses sur cet établissement. J'étais persuadée que c'était un bon hôpital psychiatrique mais quelques détails m'éloignaient de plus en plus de cette hypothèse. D'abord je voyais de temps en temps des scènes qui me semblaient inhabituelles. Je pense que certains patients se faisaient battre par les infirmiers et les médecins. Oui, je sais que cette hypothèse vous paraissait tellement tirée par les cheveux, qu'elle était une histoire à dormir debout à elle toute seule ! Mais quelques patients semblaient vraiment effrayés par le personnel et je crois avoir déjà entr'aperçus une scène de ce genre...

Je voulus me remémorer ce souvenir mais quelque chose m'en empêcha. J'entendis les pas d'une personne courir dans le couloir. Elle haletait. Et commença à crier.

« PITIE !!! AIDEZ-MOI ! Mon co-équipier vient de se faire tuer ! Prévenez les secours ! Les patrouilles ! »

Je me rapprochais de la grille pour voir cette personne et dire que j'allais l'aider. Mais tout ce que je vis : un corps qui s'écroula au sol. Je me tapis contre le mur, en essayant de voir ce qu'il se passait.

« S'il-vous-plait. Epar...épargnez-m...moi. Je ferais com...comme si...j...je n'avais rien vu.

-Oh. Quelqu'un a un petit défaut. Il bégaye. Je n'aime pas quand tout n'est pas parfait lorsque je tue quelqu'un alors laisse-moi arranger ça.

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!! »

Son cri s'étouffa et ne devint plus qu'une espèce de bruit répugnant.

« Maintenant que cela est fait. Vous avez une cicatrice sur le ventre. Je l'ai vu car votre chemise s'est soulevé quand je vous ai poussé au sol. C'est horrible. Je vais arranger ça. Tout sera parfait, vous verrez...Oh non ! Vous ne verrez pas, ria-t-il sinistre. Vous serez mort.»

C'est quand la victime essaya de parler que je compris que la personne en position de force venait de lui couper la langue. Grand Dieu ! Je vais vomir. J'entendis de nouveau un bruit comme si quelqu'un essayait de hurler sans y arriver. Il venait de lui transpercer l'estomac, j'en étais certaine. Vu que le tueur disait ce qu'il allait faire à sa victime (plus ou moins).

Je retenus un cri en me laissant glisser silencieusement le long de la porte. Une fois assise, Kamaan commença à s'éloigner, paisiblement. Quand un haut-le-cœur me prit. Je dus m'empêcher de vomir mais un petit bruit s'échappa de ma gorge. Une larme coula le long de ma joue. Pitié...Ne t'approche pas. Mais les pas s'arrêtèrent. Et revinrent en arrière. Non...Non ! Ils s'arrêtèrent encore mais cette fois-ci, devant ma cellule. Il agrippa les barreaux dans un bruit sourd qui résonna dans le couloir.

« Pourquoi verrouiller une cellule vide ? Sincèrement, je sais que vous êtes là, patient de la chambre 218. »

Le silence lui répondit. Partez, je vous en supplie.

« Alors on s'obstine à m'ignorer ? C'est pas très gentil ! »

Ayez pitié, que quelqu'un le fasse partir.

« On dirait qu'on est mal élevé derrière cette porte. Je devrais peut-être perfectionner tout ça ? »

Mes larmes redoublèrent. Je m'empêchais de faire un quelconque bruit.

« Hm...Je crois qu'il y a bien d'autres choses à rendre parfaites chez vous ! »

Sérieusement qu'il arrête...Je ne voulais pas être parfaite.

« Dommage que je n'ai pas le temps. Méfiez-vous ! Je reviendrais ! »

Cette fois il partit en courant. J'entendis d'autres bruits de pas qui s'arrêtèrent surement devant le cadavre du couloir.

« A votre avis il est passé par où ?

-Par-là ! C'est le seul endroit par lequel il aurait pu s'en fuir !

-Ok. On te suit ! »

Quand le calme se fit de nouveau, ma colonne vertébrale ne me tenait plus. En me roulant en boule sur le sol, je laissais aller mes sanglots. Au secours...Je ne veux pas mourir...


~~~~Vous vouliez du gore ? Eh..Bah...C'est que le commencement, croyez-moi ! D'ailleurs je vais surement mettre une limite d'âge, je ne voudrais pas être la cause de cauchemar, ou violence, ou autre ! 

J'espère que vous êtes heureux que j'ai posté deux chapitres à la suite, parce que moi je le suis ! Donnez-moi vos avis avec un p'tit com' ou encore un vote ! 

Vous savez à quel point, vos points de vue, à vous, m'intéresse plus que le mien mdr 

Allez je vous laisse ! Bisous ! #LePetitLaRousse

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