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La punition

Chapitre second,

La punition


Il était 19 heures, quand je pénétrais dans l'enceinte de l'orphelinat. Ah oui, je ne vous avais pas prévenu. Je vivais dans cet endroit depuis mes quatre ans. Cela faisait donc treize années que j'étais bloquée dans cet enfer. La vie en communauté était la chose la plus détestable que vous pouviez connaître de toute votre existence, croyez-moi. J'ai de l'expérience là-dedans.

Venons-en à ce qui vous intéresse, c'est-à-dire pourquoi est-ce que je vis là-bas. Eh bien, mes parents étaient des personnes stressées et névrosées de nature. Ils ne se laissaient pas souvent amadouer par les autres et n'engageait une conversation avec des gens seulement si cela était sincèrement nécessaire. Ils étaient bizarres...A force j'ai recueilli quelques témoignages de personnes qui les côtoyaient et en général, le bilan était le même : des gens renfermés, pleins de secrets et surtout bizarres(qu'est-ce que je disais), qui ne semblaient pas vivre à l'instant présent. Ils n'étaient pas faits pour vivre autour des personnes qui pourtant leurs voulaient du bien. Et qui pour des personnes étranges étaient des gens très religieux. Enfin...

Ils se sont isolés. Dès qu'ils se sont mariés, ils se sont éloignés de leurs familles respectives, tellement que quand on leur a proposé de m'adopter, ils m'ont dit qu'ils ne savaient que mes parents avaient eu des enfants. Et qu'ils ont refusés en disant que je ressemblais trop à mes parents pour faire quoi que ce soit de moi. J'étais en quelques sortes une cause perdue, que dire de plus ?

Que ce soit mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, mes parrains, mes marraines ; ils m'ont tous fermés les portes les uns après les autres. Cas désespérée, vous vous souvenez ?

Donc, oui...On ne voulait pas me faire douter de ma santé mentale de petite gamine de quatre ans alors au lieu de me faire interner en hôpital psychiatrique, on m'a juste abandonné ici.

Pourquoi est-ce que mes parents ne m'avaient pas gardée ? Ah...Une question qui vous brûlait les lèvres, n'est-ce pas ? Ils se sont suicidés. Un soir, sans prévenir, ils ont pris leurs clics, leurs clacs, mes deux frères aînés, la voiture familiale et ont foncés dans un mur. Comme ça. Cela pourrait ressembler à un accident mais non ! Quand on les a retrouvés, il parait que le corps de mon père ne s'était pas encore détendu et qu'il appuyait encore sur la pédale de l'accélérateur...C'était morbide. Oh oui, bien plus que ce que vous imaginez !

Mais le plus morbide et glauque réside dans la raison de pourquoi ne m'ont-ils pas pris avec ? Eh oui...Une question de plus. Avec ou sans réponse ? Certaines personnes disaient qu'ils étaient simplement mentalement atteints, d'autres allaient dans une direction plus religieuse et un nombre minime de personne émettaient l'hypothèse que j'étais une enfant non-désirée et que c'était pour me punir. Ou quelque chose dans le genre.

Un jour, en me promenant dans les couloirs de l'internat, j'avais entendu un groupe de filles qui disaient que c'est parce que j'avais le Diable au corps qu'ils m'avaient laissé. Que le Paradis n'était pas fait pour une âme corrompue comme la mienne. J'étais bien sûr en colère mais vous savez ce que j'ai fait ? Rien. Que dalle. Tout simplement. Je n'ai rien fait.

Le plus drôle est que la vie, c'était chargé de ma vengeance toute seule. Une des filles s'était levée pour aller aux toilettes durant la nuit et était tombée dans les escaliers...Une chute terrible, j'avais entendu des rumeurs comme quoi elle arborait encore une expression apeurée et choquée. Qu'elle était si mal tombée qu'elle s'était encore cassé plusieurs os avant de mourir. Du sang, partout !

Que la vie est tragique, n'est-ce pas ?

Au lieu de parler de ce genre de choses, je devrais plutôt continuer le court de mon récit !

Je suis passée la porte et mes deux précepteurs sont arrivés. Un homme et une femme.

« Où étais-tu, demanda la femme, madame Grett.

-Je suis juste restée avec mes amis au parc.

-Tu sais très bien que les règles de l'orphelinat stipulent que tu dois être de retour quand tu finis les cours.

-Oui mais je me suis dit que...vu...que...euh...J'ai jamais eu de problèmes en cours et que je me tiens à carreau ici aussi.

-Tu te tiens à carreau, oh vraiment, commença monsieur Tansy sarcastique. Oh oui ! C'est sûr ! Rappelle-moi qu'est-ce qui s'est passé il y a exactement deux semaines ? »

Je regardai ma main encore couverte de bandages. Neufs points de suture ne s'oublient pas comme ça...

« Ça ne compte pas. J'étais somnambule.

-D'accord alors il y a un mois ? Tu sais quand tu as entraîné une bagarre entre deux filles ?

-Je ne pensais pas qu'elles allaient le faire ! Je ne voulais pas qu'elles se battent.

-Ah oui, pardon. J'avais oublié que tu étais la petite sainte de l'internat.

-Gérard, ça suffit. Tu l'as assez engueulé.

-Moi ?! Moi, je l'ai assez engueulé ?! Si toi, madame j'essaie-de-faire-ma-gentille, tu lui criais un peu plus dessus ce genre chose n'arriverait jamais !

-Tu ne peux pas essayer de la transformer en robot ! C'est une petite fille innocente.

-PARDON ?! Innocente est le mot que tu viens d'employer pour ce petit démon ?

-Hey, je suis toujours là, dis-je en commençant à sentir une certaine colère.

-Oui, je viens d'utiliser ce mot ! Si toi, tu l'appelais de manière moins péjorative elle se sentirait beaucoup mieux ! Tu la toujours appelé comme ça, pourquoi ?

-Peu importe !

-Non, je ne comprends pas d'où viens ta haine envers cette gamine !

-Si vous pouviez juste me punir qu'on en finisse, soupirais-je.

-Si tu veux mon avis, les tests qu'on va lui faire passer dans deux jours te seraient plutôt destinés, dit madame Grett désespérée. Allez, viens, Margot on monte.

-Attendez c'est quoi ces tests, demandais-je apeurée. »

Elle passa affectueusement sa main dans mon dos et nous montâmes les escaliers. On se dirigea vers l'espèce de petit bureau qui appartenait à ma préceptrice. Elle s'assit dans son fauteuil confortable derrière le bureau. Quant à moi, je restais debout et regardais les livres de sa bibliothèque.

« D'abord, soupira mon interlocutrice. Il va falloir te punir, tu le sais ?

-Hm...Je savais qu'il y aurait des conséquences.

-Tu vas aider en cuisine.

-Combien de temps ?

-Je ne sais pas...Je dirais deux mois.

-Oh...Ok, dis-je en haussant les épaules. Je n'ai encore jamais été puni de ça...

-Mais saches qu'il faut que tu te lèves plus tôt. Que tu auras moins de temps libre. Et que le week-end tu n'auras pas la droit de sortir pendant un mois.

-QUOI ?! Mais c'est injuste !

-Tu as désobéis et enfreint les règles...

-On dit toujours qu'il faut une punition à hauteur de la faute ! Je ne considère pas que rester un peu avec mes amis soit si grave.

-Crois-moi, ça l'est, murmura-t-elle.

-Je te déteste ! Toi et monsieur Tansy ! Je vous déteste tous, criais-je en courant vers ma chambre. »


~~~~A votre avis les tests dont ils ont parlés, de quel genre vont-ils être ? Et que pensez-vous de la punition ?

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