Chapitre quatorzième

La fin ?

Margot venait de se prendre un énorme coup à la tête. Un infirmier avait reçu l'ordre de la tuer car elle en savait trop. Alors il a pris le marteau des travailleurs qui refaisaient à neuf l'intérieur et lui administra un coup des plus violents. En effet, là où le marteau l'avait touché, un petit renfoncement était apparu et un fin filet de sang en coulait. Cet homme prit sa victime par les pieds et la ramena à l'institut. Là-bas, lui et ses collègues s'interrogeaient sur la façon dont il fallait cacher le corps. Un groupe de vingt hommes faisaient un raffut pas possible ! Certains voulaient la brûler, d'autre l'abandonner, ils n'arrêtaient pas de contrargumenter.

« Les gars, ça suffit ! Les patients vont vous entendre, dit un.

-Moi je pense que le plus simple serait de l'enterrer. »

Un nouveau débat se profilait alors qu'ils ne savaient pas qu'elle était encore vivante...

« Ecoutez ! L'enterrer serait plus simple, pas de preuves et le centre continuera ces expériences sur les patients encore un petit moment donc il ne changera pas de propriétaire. Alors aucun moyen de la retrouver, qu'est-ce que vous en dites, les gars ? »

Finalement tous acquiescèrent. Pour une fois que tout le monde était d'accord, c'était pour enterrer vivante une pauvre innocente...Enfin...Pauvre, oui. Innocente ? J'en doute fort !

« On va chercher des pelles.

-Ok.

-Qu'est-ce qu'on fait de ça en attendant, dit un en désignant l'arme du crime.

-Bah...On l'enterre avec, idiot ! »

Celui qui avait posé la question, s'approcha de la dépouille avec l'arme, quand il la vit de plus près, il s'effraya.

« Mon Dieu ! Mais qu'est-ce qu'on fait à cette fille ?

-Kamaan...Elle était au mauvais endroit, au mauvais moment, répondit un autre tristement.

-Tu es sérieux ? Tu veux dire que c'est l'œuvre de ce psychopathe ?

-Oui. Mais ne t'en fais pas. Elle a eu sa vengeance. Il est mort. Et la personne qui la tué ne l'a pas épargné.

-C'était qui ?

-On ne sait pas. Il y a eu un beug des caméras.

-Oh. »

L'homme en possession de l'arme, s'approcha encore. Il la posa sur le buste de la jeune fille. Il enleva les cheveux qui étaient sur son visage.

« Désolé, murmura-t-il. Je suis sincèrement désolé. J'espère que tu reposes en paix. »

Les autres revinrent munis de pelles.

« Tiens, dit un infirmier qui revenait, à l'autre qui était penché sur le cadavre. »

Il lui tendit un papier plié en deux.

« On a eu l'ordre de la faire disparaître des fichiers. Donc on va enterrer ces affaires avec elle.

-Oh, je vois. »

L'infirmier compatissant, déplia le papier et vit que c'était une lettre, il ne la lut pas, par respect pour la défunte. Il le replia et le glissa dans la poche avant du jeans que portait Margot ce soir-là.

Quand ils eurent fini de creuser un trou assez grand, un infirmier entendit un bruit qui provenait de la forêt.

« Va voir, lui dirent les autres. »

Celui-ci pensant que c'était un lapin, alla voir. Les autres balancèrent les affaires de Margot dans sa future tombe. Ils eurent à peine le temps d'agripper celle-ci qu'ils entendirent l'infirmier qui s'était éloigné, crier. Ils s'arrêtèrent. En effet, ils entendaient un cri mais il semblait venir du ciel. Après quelques secondes d'observation, quelque chose tomba, en effet du ciel. C'était le corps de l'infirmier. Un de ces collègues alla l'examiner et en conclut qu'il était mort, surement en touchant le sol. Une forme s'avançait vers eux...

« Vite, recouvrez le corps ! »

Ils lancèrent Margot dans le fossé, sans aucunes compassions. Ce qui mit la chose en colère...En effet de longs bras arrivèrent jusqu'au groupe et agrippèrent deux infirmiers. Ces bras leur broyèrent les os du dos. La « chose » continuait à avancer. Pendant que certains s'activaient pour recouvrir la dépouille dans le trou, d'autres étaient paralysés par la peur. Quand cette chose inconnue entra dans l'enceinte, tout le monde s'arrêta. Ils étaient tellement surpris. En effet un homme très grand, avec de longs membres se tenait devant eux. Il avait des « tentacules » dans le dos. Ce qui lui permettait de prendre ces victimes à distance. Ils étaient tous apeurés par la créature. Car en effet elle n'avait ni œil, ni nez, ni bouche.

Quelques minutes plus tard, les vingt hommes étaient tous morts. La créature s'approcha du fossé. Alors qu'un petit homme le rejoint. Il était vêtu d'une veste orange et avait un masque blanc.

« Tu as ce que je t'ai demandé, questionna le plus grand d'une voix sérieuse et très basse.

-Oui, oui ! Ça a pas été facile ! Vraiment pas. Mais j'ai réussi ! Tiens. »

Il lui tendit un dossier qu'il regarda avec attention.

« Merci beaucoup, beau boulot. Je savais que cette fille était intéressante, Masky.

-Euh...Pourquoi, interrogea le concerné.

-A ton avis ?

-Euh...Pour le quatre heures de Jack ?

-Ce n'est pas le moment pour faire des blagues. »

La créature regarda Margot, qu'il prit avec ces « tentacules » et la ramena doucement à leur niveau. L'autre s'approcha.

« Elle est vivante, s'exclama le plus petit.

-Eh bien, ma chère Margot Delilik, tu vas venir avec nous. »

Il allait la reprendre. Quand celle-ci se réveilla en toussant. En effet elle avait la bouche pleine de terre. Elle regarda autour d'elle et vit ces deux sauveurs.

« Qu'est-ce que, murmura-t-elle avant de s'évanouir.

-Elle vient de s'évanouir. HAHA ! Quand je disais que tu fais peur aux autres, ria Masky.

-Elle t'a vu en premier, c'est toi qui lui as fait peur !

-Tu veux dire qu'un masque blanc avec des sourcils est plus effrayant qu'une créature humanoïde, tu te moques de moi ?

-Je te conseille de tout mon être de te taire. Allez, on rentre. Avant que j'apprenne que la maison a encore brûlé à cause des conneries de Jeff ! »

Il prit le corps évanoui et les deux compagnons repartirent dans la forêt.

~~~~~La fin du tome I est arrivée...Je sais, nous allons tous pleurer. Moi, parce que je suis plutôt fière du travail accompli, vous...je ne sais pas trop pourquoi XD triste vie ! Mais le meilleur c'est que ce n'est pas la fin définitive, non ! Juste la fin du PREMIER tome ! Et là, tout le monde fait la fête !

#LePetitLaRousse