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La course poursuite

Chapitre treizième

La course poursuite


Quelqu'un tourna au coin du couloir, un infirmier.

« Hé ! Tu n'as rien à faire là ! »

Je courus dans la direction opposé. Ce gars était plus rapide que moi. En même temps, j'avais très mal à la jambe depuis que l'autre psychopathe me l'avait transpercé ! Je l'entendis parler, il devait surement prévenir ces collègues à l'aide d'un talkiewalkie. Il y avait une espèce de début de couloir très sombre. J'entrai et me cachai. L'infirmier passa et continua, en ne se doutant de rien. Je l'observai s'éloigner, il arriva à un carrefour et alla tout droit. Je suivis son exemple jusqu'au carrefour mais en tournant à...gauche ou droite ? Euh...Bonne question ! Allez, à gauche ! J'arrivais à une grande porte métallique, elle devait être très épaisse. J'espérais que c'était une sortie.

J'essayais de l'ouvrir, elle était verrouillée. Franchement, je m'attendais à quoi exactement ? Qu'elle allait être ouverte ? Et pourquoi ne pas coller au-dessus un écriteau avec des lumières clignotantes avec écrit dessus : « HEY ! ICI C'EST LA SORTIE ! »

Ok, ça suffit l'humour ! J'ai d'autres trucs à faire ! Réfléchis, réfléchis ! Qui pourrait l'avoir ? Quelqu'un d'important, logique ! Mais je ne savais pas où était le bureau du directeur. Qu'étais-je supposé faire maintenant ? Grrr...J'essayais de me calmer. A l'autre bout du couloir, je vis quelque chose. L'ombre. Oh non ! Pas encore elle.

Je la fixais. J'avais l'impression qu'elle voulait que je la suive...Mais pourquoi lui ferais-je confiance ? Elle avait essayé de me devancer. Mais d'un autre côté, elle m'était familière...

Je n'avais de toute façon plus rien à perdre ! Je me dirigeai vers elle et elle continuait d'avancer à travers les couloirs. Elle était très rapide, j'avais du mal à la suivre. A droite, à gauche, tout droit, à gauche, à gauche, à droite, tout droit...Moi qui pensait que cet endroit était un Labyrinthe ! Je n'étais pas au bout de mes surprises ! Elle disparut devant une porte, grande ouverte. Etais-ce un piège ? Cette question était très stupide, mais j'étais en droit de me le demander !

J'examinai l'intérieur. Il y avait un homme étalé sur son bureau, je ne savais pas s'il était mort ou pas. Vu le nombre important de meurtres que j'avais pu recenser, je m'en fichais pas mal. En avant ! J'entrai dans la salle et me dirigeai vers la dépouille, en effet, c'est par ça que l'on commence, en général. A sa ceinture, il y avait un trousseau de clés. Je le volai. Plus rien ne m'en empêchait, après tout !

En sortant, je recherchais l'ombre mais elle avait disparue. J'avais plus ou moins retenu le chemin, mais si elle voulait m'aider, elle aurait pu le faire jusqu'au bout ! Ok. Je repartis en sprintant. Heureusement j'avais gardé un peu d'endurance des heures d'athlétisme au lycée. Sans ça, je serais perdue.

Je ne sais pas par quel miracle mais j'étais arrivé au carrefour de la porte. Soudainement, j'entendis des voix. Mauvaise nouvelle !

« Votre attention, s'il-vous-plaît. Nous vous informons que la patiente de la chambre 218 est en cavale. Si vous la voyez, veuillez contacter immédiatement l'administration, merci. »

En voilà une nouvelle, bien pire ! Je fonçais vers la porte, pris le trousseau et essayai les clés. Il devait y en avoir une cinquantaine ! Et apparemment il fallait que je les essaie toutes...Mais il devait bien y avoir une logique ! Que cette porte ait une clé plus grande ou plus petite, peu importe, mais qu'elle soit différente des autres. Les voix se rapprochaient. J'essayais d'abord celles qui étaient différentes. J'en avais tenté une dizaine quand mes mains commencèrent à trembler. Non, pas maintenant ! Je me retournais et vis les infirmiers au coin du carrefour. Je me concentrai à nouveau sur la porte.

« Elle est là ! »

Ça sent pas bon ! J'essayais une nouvelle clé mais je n'arrivais pas à l'insérer dans la serrure. Je tremblais trop. MERDE ! Pas maintenant ! Pitié ! Je continuai d'essayer pendant que les pas des infirmiers se rapprochaient. Plus vite, plus vite. Je réussis à la rentrer et elle tourna. Je poussais la porte de toutes mes forces et elle s'ouvrit.

L'opération que j'allais faire était risqué. Au lieu de m'en fuir, j'essayais de reprendre le trousseau. Quand j'eus réussi, je repoussais la porte et la refermai à clé alors que mes poursuivants n'étaient plus qu'à un mètre. Ouf...

Maintenant, il fallait fuir. Aussi vite que mes jambes me le permettaient ! Je grimpais les quelques marches qui me ramenaient au niveau terrestre. Je n'avais pas remarqué à quel point il faisait froid. On était en avril, j'avais pu le voir sur le calendrier du bureau du directeur. Cela faisait presque un an que j'étais coincée là-dedans...Il faisait plus froid que jamais auparavant durant ce mois. L'hiver a dû être rude...Enfin, je courus jusqu'au portail arrière. Durant mes longs mois d'incarcération, j'ai pu observer un petit portail à l'arrière du bâtiment. Il était caché mais pas assez bien pour moi.

Il était fait d'une grille en un matériau robuste, noir. Et le passage était surmonté de pics. Outch...Si je me ratais là-dessus, la douleur serait spéciale, pas dans le bon sens bien sûr. J'essayais de l'ouvrir, on ne sait jamais ! Elle était verrouillée. Bon, bien tenté quand même ! Maintenant, soit j'escaladais mais ce serait compliqué étant donné que je suis pieds nus, soit j'essayais de trouver la bonne clé, ce qui me prendrait un temps fou. Et le temps était ce qu'il me manquait en particulier ! On m'avait surement déjà repérée. Ok. Tentons l'escalade !

Je vous passe mon incroyable expérience en tant qu'escaladeuse en herbe, étant donné que j'ai failli tomber au moins quinze fois, que j'avais mal partout et que je suais comme un gros porc !

J'avais réussi à sauter de l'autre côté mais ma jambe me faisait terriblement souffrir. En boitant et en étant poursuivi j'essayais de m'échapper par la forêt. Je trottinai car je ne pouvais pas courir. En voyant des halos de lampes de poche derrière moi, je décidai d'accélérer le pas.

Ne sachant pas combien de mètres, j'avais parcouru, je me cachai derrière un gros arbre. Totalement essoufflée. Ok, ok...Dans la forêt, Dieu ne me viendra pas en aide, Satan non plus, mes parents non plus...Prions pour le Slenderman ou le loup-garou ! Non mais je ne déconne pas ! Je crois que je deviens folle à espérer que des personnages fictifs viennent pour me sauver tel un chevalier sur son fidèle destrier blanc. Ça suffit ! Je me relevai et alors que je m'apprêtai à partir en courant, je sentis un impact suivit d'une douleur horrible derrière la tête. Je me sentis tomber. C'est tout ce dont je me souviens.       


~~~~~Je sais, c'est un mini chapitre comparez aux autres mais je n'y peux rien ! Il faut que fractionne mon histoire !


#LePetitLaRousse

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