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L'article

Chapitre neuvième

L'article

                         

                     Tous les jours, à exactement vingt heures (merci à l'église du village qui me faisait entendre les heures), je demandais un stylo pour écrire quelque chose. Et vous saviez ce que j'écrivais ? Ha. Sur une feuille A4, j'énumérais.

J-1 : rien

J-2 : rien

J-3 : rien

J-4 : rien

Etc, etc...Et aujourd'hui était un jour spécial ! En effet c'était le jour de mon chiffre porte-bonheur !

J-99 :

Qu'allait-il se passer ? Qui sait ? Peut-être j'aurais une visite ! On peut toujours rêver, non ?

Sincèrement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit un club Med, mais quand même. Je m'attendais à mieux. L'endroit était dirigé avec une main de fer par les infirmiers. Tout était fait pour que l'on oublie la notion du temps. Ils nous donnaient jamais nos repas à la même heure, la fenêtre était toujours fermée (cela dit heureusement l'isolement était pas top !), ils nous laissaient jamais nos heures de « récréation » à la même heure, le code vestimentaire aussi posait un problème !

Cet endroit ressemblait à un camp militaire ! C'est vrai quoi ! Les repas par exemple, ils les donnaient par la trappe et exactement trente minutes plus tard, ils venaient les récupérer ! Exactement trente minutes plus tard ! Et si tu n'avais pas fini, tant pis. Ils s'en foutaient. ILS S'EN FICHAIENT !!! Sérieusement. J'étais choquée en voyant ça. Si on ne mangeait pas un jour, ils nous ramenaient plus de repars le lendemain, pour être sûr que dans deux jours, on dévorera notre plateau repas ! Avouez que c'était inhumain et très rustre comme méthode. Je ne comprenais pas ça.

Et pour les récréations, c'était pire...A une certaine heure, toutes les portes se déverrouillaient et des infirmiers, munis d'armes à feu, étaient placés dans les couloirs pour nous faire aller jusque dans la cour. Pour être sûr que personne ne se perdent. Ou peut-être que personne n'aille dans les chambres des autres. Bref. On devait descendre en cinq minutes parce qu'après les portes de la cour se verrouillaient. Tous ceux qui se retrouvaient encore à l'intérieur, retournaient dans leur chambre. Point. Et après, quand la sonnerie retentissait, on devait tous se ranger par aile pour entrer à nouveau dans le bâtiment. Celui qui refusait...On lui administrait un petit coup sur les jambes ou l'épaule (rien de méchant). Par contre, celui qui commençait à avoir un comportement idiot et dangereux, lui, on lui faisait comprendre à l'aide d'un taser qu'il ne fallait pas recommencer.

Pour finir quelque chose de plus soft. On devait toujours porter des pantalons. Pas de jupes, pas de shorts. Toujours un pantalon, un haut et au-dessus notre « blouse » de patient. Elle était vert pâle et n'allait avec rien ! Même le noir ne s'accordait avec ! Enfin...

Je me rappelle du deuxième jour, j'ai lu quelque chose. Je ne me souviens plus où...Surement dans un journal de la salle commune. Il y avait un article en seconde page. Le titre était : « Encore une innocence enlevée impunément ». A vrai dire, cela m'avait vraiment intrigué. J'ai ouvert la page et avant de commencer à lire l'article, j'examinai la photo d'une forêt, où il y avait des banderoles « crimes » qui démarquaient un périmètre. Dans le coin supérieur gauche de l'image, il y avait la photo d'une fille. Je redoutais le pire en voyant ça...Elle devait avoir le même âge que moi. Des cheveux bruns et des yeux bleus, vraiment magnifique. Elle souriait de toute ces dents sur la photo...Elle était jolie et naturelle, elle avait l'air gentille. Et...Innocente. Si innocente...

En commençant la lecture de l'article, je me rendis vite compte que le sort de Diane était des plus sombres. En effet, après qu'elle se soit enfuie de son lycée (apparemment personne ne savait pourquoi)...Moi je dis qu'il y avait pleins de raisons. Son sourire cachait des choses. Je le voyais. Elle devait avoir des problèmes avec ces camarades de classe. Je vous le dis sincèrement, c'est si simple d'en avoir ! J'en ai moi-même eu avec des connards quand j'étais plus jeune. Mais enfin ! On n'est pas là pour parler de moi !

Après qu'elle se soit enfuie, elle se serait perdue dans la forêt. Oh non. Ce devait être horrible ! C'est vrai ! Vous vous imaginez, vous ? Vous perdre, ne pas savoir où vous êtes et après il vous arrive ça !

En étant perdue, elle a apparemment demandé son chemin à des hommes. Au mauvais endroit, au mauvais moment...Quelle tristesse. Et ces hommes l'ont.............non............non...ils...ils n'ont pas fait ça ? Ils l'ont violé. Ils ont abusé sexuellement d'une jeune fille ! J'y crois pas ! NON ! Les mots me manquaient pour exprimer toute la rage que j'ai ressentie en voyant ça ! Quelle bande de...de...sales enfoirés ! Faire ÇA à une jeune fille qui avait toute la vie devant elle ! OH MON DIEU ! Cela pouvait arriver à n'importe qui ! Et...argh ! Mes pensées commencèrent à s'emmêler entre les insultes, les apitoiements pour Diane et mes argumentations contre le viol, mon cerveau commençait à surchauffer ! Ma colère était monté d'un coup et je sentais mon sang me brûler, je frappais contre le mur à ma gauche avec mon poing. La douleur et le bruit de l'impact résonnèrent, tout le monde me regardait.

« Eh, qu'est-ce qui t'arrive, demanda un infirmier. »

Se calmer. Respirer. Le frapper. Non, non et re non ! Si ! Pourquoi je ne le frapperais pas ? Ça aurait pu être lui, l'un des violeurs. AH ! Non, il n'en est pas un.

« Je t'ai posé une question !

-Ça va, ça va. J'ai juste eu un spasme musculaire.

-Ouais, c'est ça. Fais gaffe la prochaine fois. »

Encore des points de suture...You hou...Ou au contraire, j'ai qu'à cacher ces vilains maux et se sera régler ! Pas de points de suture. Bref.

Attendez...S'il y avait des enquêteurs sur le lieu, ça veut dire que...qu'elle est...non...Je lus la suite de l'article et appris qu'elle était entre la vie et la mort. Putain ! Encore une fois je cognais le mur. Cette fois du sang coulait le long de mes doigts. Certains se plaignirent auprès d'un infirmier, d'autres commencèrent à chuchoter...Ils parlaient sans nul doute de mon comportement. Je vis le même infirmier qu'avant s'approcher. Je levai la tête et le regardais avec un sourire forcé.

« Ah ! Ces spasmes musculaires ! Ils n'en font qu'à leurs siennes !

-Bon...Cette fois j'en ai ma claque ! Vu que tu es nouvelle, je vais être sympa, pendant les trois prochains jours tu seras privée de sorties.

-Vous ne pouvez pas, j'ai un mot, rispotais-je comme une gamine. Un mot du médecin.

-Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre d'un mot ? Sincèrement, tu crois ça ? T'inquiètes pas, je veillerais moi-même à ce que tu ne sortes pas de ta chambre. »

Je voulus me lever et lui dire en face que je sortirais coûte que coûte de cette cellule qu'est « ma chambre » mais il partit. Pfff...Quel petit salopard ! Il croyait pouvoir me faire peur avec ces techniques d'intimidation de gamines de douze ans ? HAHAHAHA !!! J'en ris d'ici.

Revenons à notre sujet premier. Diane, cette pauvre fille qui était peut-être encore actuellement dans un état critique. Car oui, ce souvenir m'avait interpelé. Et je cherchais un moyen de lui faire savoir que j'étais avec elle. Que je la soutenais. Etant donné que je n'avais pas de téléphone portable et que le seul fixe à ma disposition était celui de l'hôpital, je me rabattis sur une lettre. C'était bien, une lettre. En plus l'adresse se trouvait surement dans le journal. Tout était parfait ! Je demandais du papier et un stylo que je reçus.

Sincèrement, je pensais que cela ne me prendrait pas longtemps. Je voulais m'appliquer, certes mais la finir en une heure, en fait, cela m'avait pris trois fois plus. En effet, trois heures pour arriver à un résultat pas terrible. Le problème était que je n'arrivais pas à exprimer mes idées. Et mes problèmes de concentration n'arrangeaient rien...Voilà ce que j'avais réussi à produire.

« Salut Diane,

tu ne me connais pas mais le destin m'a fait connaître ton existence par le biais d'un journal. Et il m'a fait surtout connaître la triste épreuve que la vie t'a réservée. Je sais que tu n'as pas forcément envie de l'entendre, ni que quelqu'un en parle mais...je sais que ce qui t'es arrivé est dur (du moins j'imagine bien). Et je sais ce qui est encore plus dur, qu'une inconnue vienne te parler de ça parce que ça veut dire que d'autres personnes sont au courant et tu ne le voulais pas forcément...Mais je voulais te dire qu'il fallait que tu restes forte. Vraiment. Parce que saches que si tu te sens seule, si tu ES seule, il y aura toujours quelqu'un, une personne. Et je suis prête à être cette personne. Si tu as besoin de compagnie...Il y a mon adresse au dos. J'insiste parce que je suis sûre qu'on pourrait bien s'entendre. Je le sens. En plus tu es si jolie et tu as l'air si gentille...Je ne voudrais pas que le monde perde encore une bonne personne au profit de connards !

Merci de prendre en considération ma lettre, je l'ai écrit avec le cœur. J'espère que tu la recevras.

Bien à toi,

Margot.

Qu'est-ce que vous en pensez ? C'est quand même pas mal, non ? Personnellement, je l'aimais bien. Je la posais sur le meuble. Et allais me coucher. Le couvre-feu allait de toute façon bientôt sonner.


 ~~~~Mes chers lecteurs, enfin un peu de répit pour notre héro ! Mais surtout un petit indices sur la suite des évènements (c'est-à-dire le tome 2), en effet l'histoire de Diane a aussi été écrite par la best des best : _Undead_ 

Je vous conseille d'aller y faire un petit tour, pour connaître si elle va s'en sortir, avec quelles séquelles, etc...

Mais c'est pas tout ! Je m'excuse d'avoir mis si longtemps à poster la suite alors je met un deuxième chapitre, directement après avoir fini d'écrire ce petit commentaire !

#LePetitlaRousse pour vous servir ;)

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