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Chapitre 3 : Le plan de Mademoiselle

« Et donc ? Quel est votre plan ? lança Mademoiselle en s'asseyant sur le canapé sans y avoir été invitée. »

Elle jeta un œil critique à la pièce principale de l'endroit qui accueillait les quelques possesseurs de super-pouvoirs. Ces derniers avaient tous été regroupés au même endroit. C'était une question de sécurité et de commodité selon les personnes qui dirigeaient le Refuge. Mademoiselle n'y croyait pas une seconde et comprenait dans un sens pourquoi certains avaient décidé de rejoindre Lady Luciole. Elle avait toujours senti le vent d'hostilité envers les humains aux capacités extraordinaires comme elle. Toutefois, elle se doutait bien qu'en ces temps troublés, c'était encore pire. Beaucoup devaient penser que c'était eux qui étaient à l'origine de cette épidémie de zombies et voulaient leur faire payer.

Enfin, Mademoiselle s'en moquait : personne ne l'appréciait en règle générale. Elle ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs... Même si on lui avait déjà fourni quelques pistes de réflexion à ce propos.

« Eh bien... Euh... Nous souhaitons aller à l'hôpital de la Salpêtrière afin de découvrir l'origine de cette épidémie et de savoir s'il y a une possibilité pour qu'elle soit arrêtée.

- Cela, vous m'en avez déjà fait part. Maintenant, je veux connaître la manière dont vous allez procéder. »

Il y eut un bref silence avant qu'Éveline ne prenne à son tour la parole :

« Il s'agit juste d'organiser une expédition. Comme celles qui sont faites pour la recherche de nourriture.

- C'est tout ?

- Je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre. Il n'y a pas mille possibilités qui s'offrent à nous. Nous avions seulement besoin d'une personne suffisamment puissante pour nous aider. »

Mademoiselle ne répondit rien. Qu'y avait-il à répondre ? Cette désorganisation était affligeante. Heureusement pour eux : ils allaient lui être utiles. Sinon, elle les aurait tués et aurait passé son chemin. Il fallait bien avouer que la femme à la capeline se débarrassait souvent des situations ainsi. Ce qui était diablement efficace malgré le manque de subtilité évident.

Elle souffla et laissa son regard porter sur le quartier général de ce petit groupe de super-héros. Le mobilier était basique. Le salon, plutôt spacieux, mais à cet instant vide, comportait cinq portes. L'une pour la cuisine, deux autres sur les couloirs des chambres. Celle dans son dos était celle d'entrée. La dernière était fermée. Kevin et Julien s'étaient placés devant, comme pour la cacher. Que ce soit inconscient ou non, cela voulait dire que quelque chose d'important se trouvait derrière. Fait que Mademoiselle n'avait pas manqué de remarquer. Son envie d'aller y jeter un coup d'œil était forte. Toutefois, pour le moment, c'était impossible.

« Que savez-vous ? Dites-moi ce que vous avez appris. Je partagerai avec vous ce que je connais et je suivrai dans votre aventure suicidaire.

- Qu'est-ce qui nous prouve que vous n'allez pas nous entourlouper ?

– Rien. Sauf l'illogisme qui consisterait en la trahison de personnes dont j'ai besoin puisqu'il est évident qu'il m'est impossible d'aller dans Paris même seule. »

Adam croisa le regard d'Ève et se décida. Il sortit une clé de sous son t-shirt et se dirigea vers la porte que gardaient les deux autres. Mademoiselle avait visé juste et n'en perdait pas une miette. Le super-héros, conscient de cela, se glissa dans l'entrebâillement sans lui laisser le temps de distinguer l'intérieur. Il en ressortit quelques secondes plus tard avec un dictaphone. Il referma derrière lui et posa l'objet sur la table, devant la femme. Cette dernière le regarda d'un œil de convoitise.

« Julien, va donc voir s'il y a quelqu'un qui arrive. Ne le laisse pas entrer surtout. Si un des autres trouvait Mademoiselle ici, cela amènerait quelques soucis. »

Le petit frère s'exécuta sans broncher. Mademoiselle eut un léger sourire :

« Tu mènes ce garçon à la baguette, à ce que je vois. Beaucoup d'obéissance. »

Adam ignora sa remarque et expliqua d'un ton neutre et convaincu :

« C'est l'enregistrement d'une conversation entre un médecin-psychiatre et un patient.

- Qui est-ce ? Le patient, je veux dire.

– On le nomme "618-1". »

La super-vilaine tiqua :

« C'est le même nom... que le gouvernement avait donné au virus.

– Exact. C'est pour cette raison que nous pensons que tout vient de là. Cela ne peut pas être une coïncidence. »

Mademoiselle opina pour seule réponse. Sans un mot de plus, Adam appuya sur les boutons du petit appareil. L'écran devint bleu lumineux et les chiffres commencèrent à défiler.

Alors qu'elle était entourée d'ennemis, la super-vilaine ferma les yeux et se concentra sur son seul sens de l'ouïe. L'enregistrement se mit en marche :

« Patient numéro 618-1.

J'aime entendre prononcer mon "matricule" comme s'il y avait vraiment eu 617 personnes avant moi... comme moi. »

La voix du second était bien plus grave que celle du premier. Elle sonnait familièrement aux oreilles de Mademoiselle. Pourtant, elle ne laissa rien paraître. Celui qui devait être le médecin n'avait pas l'air très assuré. Cela aurait étonné la super-vilaine que ce soit quelqu'un d'incompétent. Néanmoins, cela ne la surprenait pas non plus, plus que de raison : peu de personnes auraient fait les malins face à 618-1.

« Reprenons là où nous nous étions arrêtés lors de notre dernière séance.

Est-ce vraiment nécessaire ?

– Parlons de ce que vous avez fait le 3 janvier 2013. Avez-vous un commentaire à apporter par rapport à cet événement ?

- Vous ne pourrez pas me retenir très longtemps. Votre inhibiteur n'est pas assez puissant pour faire effet pendant des mois. Je vais finir par m'y habituer. Vous devrez alors choisir entre me tuer ou mourir.

– Ressentez-vous de la honte, des regrets ou de la culpabilité ?

– Parce qu'il va me falloir plus que cette petite "proposition" de votre part, si vous voulez que je coopère.

- 134 victimes, dont 76 enfants.

- Il faut juste que je trouve un moyen de me libérer. De pouvoir vous toucher, mon bon docteur.

- L'affaire a été étouffée pour que la population ne s'affole pas. Mais vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ? Des conséquences que cela a engendrées ?

- J'imagine que vous auriez aussi voulu la capturer en même temps que moi. Maintenant, cela va être bien plus compliqué. Ce n'est pas son genre de foncer tête baissée dans un piège si gros. Elle ne serait pas une bonne cliente pour vous, je pense. Quoique, je la vois bien en 618-4 à la rigueur.

- Qu'est-ce que ces actes vous ont apporté ?

- Dès que je ne serai plus sous l'effet de votre substance, soyez sûr que votre famille ne va plus vous reconnaître. J'ai une petite idée du tour que je vais vous jouer. Il faut absolument que j'arrête de regarder des séries : cela me donne des inspirations que tout le monde va critiquer parce que c'est "à la mode".

- Vous rendez-vous compte de tout le bien que vous auriez pu faire si vous aviez choisi une autre voie ? Ce n'est pas encore trop tard.

- Ma petite amie me répète sans cesse d'arrêter de regarder les séries américaines. Je les visionne en version originale, je soupçonne que ce soit à cause de cela qu'elle est si réticente. Elle comprend cinq mots d'Anglais et en parle trois. Autant dire que ce n'est pas très pratique.

- Nous vous proposons la possibilité de vous racheter. Votre ardoise ne s'effacera pas. Mais vous pouvez changer les choses. Aidez-nous et nous ferons de même. Nous vous libèrerons.

- Vous ne vous rendez pas compte, mon bon docteur et même les personnes que vous servez, qu'avec votre projet, vous faites une grossière erreur. Vous allez laisser les diables sortir de leur boîte. Je peux vous assurer que j'en fais partie. Et que je ne suis pas le pire. »

L'enregistrement s'arrêta. Mademoiselle ouvrit doucement les yeux. Elle avala sa salive avant de prendre la parole :

« Vous n'avez que ça ?

– Oui.

- C'est... intéressant, murmura-t-elle. »

Son cerveau carburait à toute vitesse. Les possibilités se dressaient face à elle, lui amenant des avenirs différents. Le tout était de choisir le plus rapidement la bonne solution. Par chance, Mademoiselle était plutôt douée dans ce domaine.

« Qu'est-ce que vous en pensez ?

- Je... pense que c'est un très bon début. Je n'avais pas entendu parler de ça. Pourtant, je crois connaître certaines choses à propos de cette maladie.

– C'est-à-dire ? la pressa Éveline.

– Eh bien... Le fait que la possibilité même que cette histoire ait pour origine une seule personne... me fait penser que si l'on tue cette personne, les créatures qu'elle a engendrées mourront toutes.

- Qu'est-ce qui vous laisse penser ça ? demanda Kevin, d'un œil intrigué.

- Je me base sur une affaire qui date de 2011 et qui s'est produite aux États-Unis, dans l'état du Texas. Vous avez déjà entendu parler de "Medusis" ? »

Les trois personnes présentes réfléchirent pendant quelques instants avant qu'Ève ne glisse :

« J'imagine que c'est en rapport avec la Méduse de la mythologie grecque.

- Évidemment, mais là, je mentionne un super-vilain de classe 3V-D. Ce qui n'est pas glorieux, enfin, ce n'est pas non plus une honte.

- Je ne connais pas.

- Ce n'est pas très étonnant. Mais sachez que c'est la première intervention de Super-Storm en tant que superhéros.

- Ce n'est pas l'affaire du pont plutôt ?

– C'est ce que les gens ont retenu, et les médias ont aidé dans le processus, mais en réalité, le pont, c'est son deuxième "sauvetage". Toujours est-il que nous autres, les super-vilains, avons été intéressés par cela. Je vais vous expliquer pourquoi. Medusis, de son vrai nom Douglas Rockhill, était un adolescent texan de quinze ans. Il était plutôt de bonne famille, ses parents étaient des propriétaires terriens. C'était un garçon assez gentil, sans beaucoup d'histoires. Cependant, lorsqu'il a obtenu des pouvoirs, son comportement s'est mis à quelque peu dérailler.

- Qu'est-ce qu'il pouvait faire ?

– Transformer les gens en pierre d'un simple toucher. S'il n'était qu'un 3, c'était parce que sa capacité était limitée : il ne pouvait modifier la matière que sur un certain nombre de choses en même temps. C'était deux personnes en même temps pour être précis. Afin de "récupérer" ses pouvoirs, il devait briser ses statues. À l'époque, Super-Storm n'était pas encore Super-Storm. Mais il avait visiblement déjà sa passion pour le courage et tout ce qui va avec. Puisque les forces de l'ordre n'arrivaient pas à arrêter Douglas alors qu'il voulait se venger de sa petite amie un peu trop volage, Super-Storm est intervenu. Il l'a tué et le policier qui avait été statufié a repris son apparence normale. Même s'il avait quelques séquelles.

- Je... ne savais pas. Je me doutais que c'était le cas avec pouvoirs comme les nôtres, murmura Adam. Mais pour eux... Je n'aurais jamais deviné.

- À ton avis, outre le fait qu'on ne puisse pas les garder enfermés, pourquoi tue-t-on les super-vilains alors que la peine de mort a été abrogée depuis un moment, en France ? Mais le gouvernement ne peut pas annoncer ce fait. Si un méchant faisait quelque chose du style de Medusis à quelqu'un, sachant que si l'on tuait ledit méchant on sauverait la personne touchée, les membres de la famille de la victime iraient essayer de s'occuper de lui. Chose qui conduirait à encore plus de morts. La vengeance n'a pas à entrer dans le processus de justice. Elle n'a rien à y faire.

- Le Cavalier Blanc n'a pas été tué, pourtant, intervint Kevin avec un sourire en coin en regardant la femme à la capeline.

- Peu importe. Il l'est surement à l'heure qu'il est. Ou alors, il a fui loin d'ici. De plus, vous ne savez rien de lui. Même son pouvoir. Vous ne pouvez pas dire quelles sont ses capacités. Donc, évitez d'en parler. Sinon, cela va finir par m'irriter. »

La voix de Mademoiselle s'était faite tranchante comme une lame, dure comme la pierre, froide comme la glace. Traduction : "ne me lance pas sur le sujet, petit, ou alors, il va t'arriver des bricoles". Comprenant la menace, Kevin se tue. Il n'avait pas peur de la provoquer un peu, ce qui faisait de lui un inconscient. Cependant, il ne fallait pas non plus trop pousser.

« C'est une chose à tenter, confirma Ève. Si nous ne nous trompons pas et que c'est bien une personne qui est à l'origine des zombies, il faut que nous la retrouvions.

- Il nous faudra plus de preuves. Et puis, un tel super-vilain doit être très puissant, on ne peut pas se permettre de rater notre coup.

- On a Mademoiselle, remarqua la blonde.

- Je pense que le mieux serait de se rendre chez Lady Luciole.

- Pardon ? s'étrangla Kevin.

- Lady Luciole possède, selon ses propres dires, des documents, des informations qu'elle a prises aux militaires... Il faudrait donc les lui voler.

- C'est du suicide !

– Peut-être. Mais y aller sans le serait encore plus. D'autant plus que si vous écoutez bien l'enregistrement, il semblerait que des gens aient réussi à trouver quelque chose qui supprimerait pendant un temps nos pouvoirs. Or, je ne voudrais pas que cela m'arrive. »

Il y eut un moment de silence durant lequel les super-héros semblèrent réfléchir à la possibilité. Mademoiselle, qui s'impatientait un peu, lança d'un ton poli :

« Pourrais-je avoir une tasse de café, s'il vous plaît ? »

Adam, Ève et Kevin étaient partis dans la cuisine afin de préparer quelque chose à boire. Mademoiselle se doutait bien qu'il s'agissait en réalité d'un moyen pour se retrouver et parler. Julien n'était pas revenu. C'était tout ce qu'il fallait pour la super-vilaine. Elle se dirigea à pas feutrés vers la porte que le Marionnettiste avait ouverte pour aller chercher le dictaphone (qu'il avait bien entendu récupéré). Si elle avait eu un tournevis, elle l'aurait déverrouillée ainsi. Cependant, ce n'était pas le cas à ce moment. Elle approcha donc sa main de poignée et s'apprêtait à utiliser ses pouvoirs. Toutefois, elle n'en eut pas la possibilité, puisqu'en effet, une voix s'exclama dans son dos :

« Qu'est-ce que tu fais ? »

Il s'agissait de Julien, qui avait dû commencer à s'ennuyer.

« Je veux voir ce qu'il y a à l'intérieur.

- Tu n'as pas le droit ! protesta le simple humain.

- Je m'en moque ! rétorqua Mademoiselle. »

Et d'un coup de pied trop puissant pour être honnête, elle ouvrit la porte à la volée tandis que les trois super-héros sortaient en courant de la cuisine, attirés par les bruits.

En un instant, Kevin arriva, sa main montant en température, et se plaça près de la super-vilaine. En réponse, cette dernière n'hésita pas une seconde et appliqua une très forte gravité au niveau du cou de Julien qui chuta, la gorge peu à peu écrasée.

Enfin, elle regarda l'intérieur de la fameuse pièce, pas plus impressionnée que ça de ses adversaires. La femme écarquilla les yeux, bouche bée :

« Attendez, vous êtes en train de me dire que ce que vous protégez ainsi... C'est le garde-manger ?

- Les vols de nourriture sont monnaie courante, se justifia Kevin. Les gens ont peur de la pénurie et ont tendance à stocker. Nous faisons donc attention. »

Ses doigts rougeoyaient près du cou de la super-vilaine, tandis que cette dernière menaçait toujours Julien par son pouvoir. Pendant ce temps, Adam ne savait que faire, tétanisé par le danger qui pesait sur son frère. Par chance, Éveline prit les choses en main :

« Calmons-nous. Calmons-nous. Kevin, arrête ton pouvoir.

- Mais... commença à protester le brun.

– Fais-le. Nous savons tous les deux que tu ne pourras pas lui faire beaucoup de dégâts alors qu'elle tient la vie de Julien entre ses mains. »

À contrecœur, il fit confiance à la blonde et son bras tomba le long de son corps. Il recula de quelques pas. Mademoiselle eut un doux sourire qui était plus terrifiant qu'autre chose et relâcha la gravité qui écrasait la trachée du jeune homme. Il avait commencé à prendre une teinte quelque peu surprenante, mais la super-vilaine savait bien qu'il n'aurait aucune séquelle : elle connaissait le temps qu'il fallait pour qu'un cerveau privé d'oxygène soit endommagé.

Pour autant, Mademoiselle n'en avait pas fini avec ses demandes. Relevant le menton, elle s'adressa à Adam tandis qu'Ève se précipitait vers Julien pour vérifier qu'il allait bien :

« Je veux voir la personne qui vous a donné ça. Lady Luciole pourrait avoir des informations intéressantes. Je veux en discuter avec lui puisque vous ne semblez pas capables de vous diriger seuls. »

Ève murmurait à l'oreille du simple humain qui était en état de choc. Des marques rouges fleurissaient autour de son cou. Cela ne ressemblait pas à des traces de doigts, mais plutôt à une bande, comme si une brique lui était tombée sur la gorge. Il allait s'en remettre.

Mademoiselle ne semblait plus menaçante. Néanmoins, elle avait montré suffisamment de fois qu'elle pouvait basculer dans la violence en un instant. Le Marionnettiste aurait aimé se préoccuper de son frère, mais avait l'impression que s'il quittait du regard la super-vilaine, elle allait lui sauter à la gorge. Comme un animal sauvage qui profiterait de la moindre occasion pour attaquer.

« D'accord, accepta Adam en tentant de retrouver son calme. Nous allons t'emmener voir notre chef. Mais pas maintenant. Aujourd'hui, il est trop tard. »

Alors que Mademoiselle allait répliquer qu'elle n'avait pas que ça à faire et qu'ils la prenaient pour une imbécile, Kevin intervint d'un ton rude :

« Tout vient à point à qui sait attendre. Nous ne pouvons vous amener à la personne qui nous aide sans aucune préparation. C'est à prendre ou à laisser. »

On sentait la colère dans sa voix. Il était celui qui avait eu le plus de réticence à faire appel à Mademoiselle. Cette situation lui prouvait qu'il avait eu raison. La super-vilaine s'approcha à pas de loup du jeune homme. Elle ne dégagea plus une aura menaçante et son attitude ne l'était pas non plus. Cependant, les seules rumeurs qui l'accompagnaient suffisaient à le rendre nerveux et à le faire regretter son excès de verve.

Elle se pencha au-dessus lui et, plongeant ses yeux dans les siens, murmura :

« Bien. Je ferai comme tu dis, jeune homme. Je patienterai. Espérons pour toi que cela ne sera pas une erreur. »

Kelvin s'agenouilla face à Lady Luciole. Cette dernière était assise dans son « trône ». Elle n'était pas rassurée. On ne pouvait pas aller jusqu'à dire qu'elle était inquiète, mais tout du moins, elle était mal à l'aise. Quelque chose n'allait pas. Son subordonné était toujours aussi impassible cependant, elle pouvait sentir qu'il était quelque peu irrité.

« Alors ?

- Mademoiselle a été contactée par le groupe de superhéros du Refuge... Celui où il y a un simple humain.

- Ils comptent faire une alliance ?

- De ce que j'ai réussi à entendre, il semblerait.

– Sont-ils conscients qu'elle va les manipuler comme des pantins ?

- Ils ne doivent pas vraiment réaliser la personne avec laquelle ils ont à faire, murmura Kelvin.

- Enfin, elle n'a pas fait le bon choix, elle aurait dû venir avec nous. Renforce donc la protection des documents. Il ne faudrait pas que cette demoiselle soit tentée de nous les prendre... »

Chapitre publié le 19/02/2017.

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