Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3.2

Après trois jours passés chez son père, à réfléchir, Belle en était venue à la conclusion que plus elle réfléchissait, moins elle entrevoyait un avenir heureux auprès du Prince Adam. Tenue au courant grâce à Madame Samovar via le miroir magique qu'elle avait conservé, la jeune femme s'inquiétait. Le Prince Adam reprenait peu à peu ses habitudes d'avant la malédiction, il ne pensait qu'à lui, maltraitait ses serviteurs et ne semblait rien avoir appris de la leçon de la fée.

Hier, il a jeté son petit-déjeuner sur le sol, dit Madame Samovar. Les œufs étaient trop cuits, selon lui, alors que je les avais faits comme d'habitude. Vous devez revenir, Mademoiselle Belle, votre absence le rend invivable.
— Ce n'est pas mon absence, répondit Belle, assise sur son lit, le miroir devant elle. Adam est ainsi et je suis vraiment désolée que vous ayez à subir à nouveau tout cela alors que nous pensions tous que les choses avaient changé.
Elles avaient changé ! s'exclama Madame Samovar. Quand il était une bête, il avait changé, il avait compris, vous aviez réussi, Mademoiselle Belle, mais aujourd'hui...

Elle se tut et secoua la tête. Jour après jour, le Prince oubliait ce qu'il avait vécu ces six dernières années, il redevenait égoïste, autoritaire, imbu de lui-même, et le pire de tout, Belle s'éloignait de lui et il ne le remarquait même pas.

Revenez, Mademoiselle, je vous en prie, insista Madame Samovar. Même si c'est pour lui faire la leçon et lui hurler dessus...

Belle rigola doucement.

— Je vais voir, dit-elle. Tenez-moi au courant et si quelque chose se passe, appelez-moi.

Madame Samovar hocha la tête et le miroir redevint miroir. Belle le baissa et souffla. Elle y avait cru, elle avait cru en la capacité à la Bête à changer, d'apprendre de ses erreurs, mais chassez le naturel et il revient au galop, comme dit le proverbe. Avait-elle encore une chance de changer le Prince, de lui faire comprendre qu'elle l'avait aimé comme il était lorsqu'il était maudit, et qu'à présent, elle ne savait plus ? On toqua alors à la porte et Maurice passa la tête.

— Ma fille, tu as du courrier, dit-il.
— Du courrier ? Mais qui diable... ?
— Je ne sais pas, il n'y a rien d'écrit sur l'enveloppe, répondit Maurice. Mais c'est un marchand d'Erfest qui l'a apportée.

Belle fronça les sourcils. Elle ne connaissait personne dans cette ville, ils n'y allaient qu'une seule fois dans l'année, avec son père, pour acheter de l'outillage ou vendre, et encore, pas toutes les années.

— Je ne connais personne là-bas, je...

Belle s'arrêta de parler en tirant la lettre de l'enveloppe qu'elle venait de déchirer. Elle pâlit aussitôt et Maurice, inquiet, s'approcha.

— Belle ? Que se passe-t-il ?
— Papa, c'est... C'est impossible, c'est...

La jeune femme avala sa salive et déplia la feuille de papier unique. Elle inspira en parcourant la lettre et porta une main à sa bouche tandis que l'autre tenant la feuille tremblait.

— Papa, c'est... c'est une lettre de Gaston ! lâcha-t-elle alors dans un souffle. Il...
— Il est vivant ?! s'exclama Maurice.

Il arracha la lettre des mains de sa fille qui souffla.

— Seigneur ! s'exclama son père. Ce n'est pas une lettre d'outre-tombe, elle est récente ! dit-il en lisant le papier. Oh, euh, il y a des propos qui ne me sont pas destinés on dirait...
— Ce n'est rien, répondit Belle. Je... Papa, Gaston est vivant, je n'arrive pas à le croire ! Il est tombé des tours du château d'Adam ! Je l'ai vu tomber !

Belle bondit sur ses pieds et se mit à arpenter sa chambre. Maurice l'observa un moment avant de poser la lettre sur le lit et de faire face à sa fille.

— Ne me dis pas que tu es en train de tourner ! dit-il en lui prenant les poignets.
— Tourner pour quoi ? demanda Belle. Papa, Adam n'a rien compris, il est redevenu comme avant, je ne reconnais plus la bête ! Tout ce que j'ai fait pendant des semaines n'a servi à rien !
— Mais vous vous aimez ! La malédiction a été brisée, cela veut dire qu'il t'aime autant que tu l'aimes, non ?
— Oui, mais...

Belle secoua la tête en se mordant les lèvres. Elle récupéra la lettre et la parcourut rapidement avant de regarder son père.

— Il est vivant... dit-elle.
— Belle, oublie ce que je t'ai dit, Gaston n'est pas...
— Arrête ! répliqua alors la jeune femme. Tu ne comprends donc pas ? Adam n'est plus la bête, il n'est plus celui de qui je suis tombée amoureuse ! Je viens d'avoir Madame Samovar et elle me supplie de rentrer au château parce que le Prince est ignoble avec eux ! Mais je ne veux pas d'une vie comme ça... Je ne veux pas d'un mari qui passera plus de temps avec lui-même qu'avec moi !

Elle s'écroula dans un siège et Maurice la regarda, un peu dépité. Oui, il avait dit qu'elle aurait mieux fait d'épouser Gaston, mais c'était avant de savoir qu'il avait survécu à son combat contre la bête... Alors oui, Belle avait aussi émis des réserves sur cette idée, mais elle ne semblait plus savoir où elle en était et Maurice souhaita que sa femme soit encore en vie pour pouvoir la conseiller, car il n'était pas le mieux placé pour cela...

— Il me demande de le rejoindre à Erfest, souffla alors Belle.
— Belle, ne fais pas ça...

La jeune femme regarda son père. Elle secoua la tête et Maurice abdiqua. Il quitta la chambre en refermant la porte et Belle fondit alors en larmes en serrant la lettre dans sa main tremblante.

.

À l'aube le lendemain, Belle jetait sur le dos de Philibert de quoi tenir pendant plusieurs jours de voyage. Son père lui avait proposé le chariot, mais la jeune femme avait refusé. Elle dormirait dans une tente, il ne faisait plus aussi froid désormais.

— Il n'y a rien que je puisse faire pour te retenir ?
— Non, Papa, je dois le revoir, répondit Belle. Je le croyais mort, tout le monde le croit mort et il est là, à m'écrire des excuses, à étaler au grand jour sa honte de n'avoir pas réfléchi aux conséquences de ces actes... Je suis obligée d'y aller.
— Par pitié, chérie, ne te laisse pas entraîner, je t'en supplie... Tu as dit toi-même que le mariage avec Gaston ne serait pas idéal... C'est un charmeur, il va sans doute essayer de te séduire dès qu'il saura que tu n'es plus si proche du Prince et... et ce n'est pas une bonne chose. Dès l'instant où il aura ce qu'il veut, il te délaissera...

Belle soupira.

— Je ne pense pas pouvoir supporter la vie de château avec Adam s'il ne change pas de comportement, Papa, dit-elle. Je veux qu'il redevienne comme la bête, qu'il soit gentil et serviable, prévenant... Aujourd'hui, il est égoïste, brutal et...

Belle se tut en haussant les épaules. Elle repoussa les pans de sa cape, remonta des jupons sur son genou et planta son pied dans l'étrier avant de se hisser sur Philibert.

— Sois prudente, je t'en supplie, dit Maurice en lui tendant un sac de nourriture.
— Ne t'en fais pas, Philibert connaît le chemin et il m'a sauvé la vie à plusieurs reprises déjà, répondit la jeune femme en tapotant l'encolure du gros cheval qui ronfla.
— Ce n'était pas du voyage que je parlais...

Belle esquissa un sourire et embrassa son père sur la joue puis talonna sa monture qui partit le long du chemin en silence. Le soleil se levait à peine et rares étaient les gens déjà debout.

.

À Erfest, Gaston travaillait dehors, ignorant à la fois si sa lettre était arrivée, et la douleur de ses côtes. Un faux mouvement le poignarda cependant et il grogna de douleur en pressant sa grande main contre son flanc.

— Gaston, allons, ménagez-vous, dit Ernest en déposant du bois devant la porte de la maison.
— Je dois rester occupé, répondit le jeune homme en reprenant la binette. Cette attente me rend dingue !

Ernest soupira en mâchonnant sa pipe et rentra dans la maison. Gaston planta sa binette dans le sol meuble et le fer émit un son aigu en cognant un caillou. Depuis deux jours, il retournait la terre du potager d'Ana pour s'occuper et remercier la femme de l'héberger. C'était le moins qu'il puisse faire.

— Gaston, venez manger, dit alors Ana en ouvrant la fenêtre.

Le jeune homme la regarda et hocha la tête. Il déposa la binette et rentra dans la maison en laissant ses bottes sur le seuil.

— Je ne vais pas vous ennuyer encore longtemps, dit-il en s'asseyant à table.
— Vous ne nous gênez pas, répondit Ernest. Vous avez fait beaucoup de travaux que je ne suis plus capable de faire régulièrement et que mon fils ne peut faire seul.

Marcus marmonna en prenant sa place à la table.

— Je vais aller chez les Barnett cet après-midi, dit-il alors. Ils ont des poules en trop et comme on en a perdu deux, ça ne sera pas du luxe.

Gaston haussa un sourcil. Il savait que cette réflexion lui était destinée, car il mangeait beaucoup, mais cela ne gênait aucunement le vieux couple et Gaston savait que Marcus était tout simplement jaloux.

— Dès que le printemps sera de retour, je retournerai chez moi, annonça alors le brun. Mes côtes ne me font presque plus souffrir, je devrais pouvoir endurer quelques jours de cheval.
— Vous ne nous gênez pas, répéta Ernest. Et puis, vous ne voulez pas attendre de savoir si cette jeune femme va répondre à votre lettre ?

Gaston baissa le nez sur ses œufs brouillés.

— Elle ne m'a jamais aimé, dit-il. Elle m'a toujours pris pour un bouffon aux gros muscles, mais je veux lui montrer que j'ai décidé de changer.

Ernest hocha lentement la tête en tirant sur sa pipe.

— Vous savez, si vous voulez qu'elle revienne vers de meilleurs sentiments vous concernant, essayez de trouver quelque chose contre le Prince Adam, dit alors Ana.
— Maman ! s'indiqua aussitôt Marcus.
— Le Prince Adam est un gamin stupide et égoïste, grogna Ernest. Tout le monde connaît son histoire et je suis certain qu'il n'a rien appris de la leçon de la fée.
— Belle est une fille bien trop gentille, elle ne le mérite pas, répondit Gaston.

Ana esquissa un sourire et s'assit à table en posant une main sur le large avant-bras de Gaston. Il la regarda et souffla par le nez.

— Ne vous mettez pas Martel en tête, dit-elle doucement. Laissez-vous quelques jours encore, le printemps ne sera pas là avant deux ou trois semaines. Si Belle n'a pas répondu à votre lettre d'ici-là, alors nous vous laisserons partir.

Gaston hocha la tête sans répondre. Il savait qu'il s'exposait à une vive déception en écrivant à Belle, mais ils se connaissaient depuis longtemps, ils avaient été à l'école ensemble, pas longtemps, trois ou quatre ans, puisqu'il avait huit ans de plus qu'elle, et même si elle avait toujours été très solitaire, presque sauvage, il la connaissait sans doute bien mieux que ne la connaissait le Prince Adam.

.

Les mains tendues au-dessus d'un petit feu, Belle allait passer sa première nuit seule dans les bois. Elle avait entravé Philibert, monté sa tente et fait un petit feu pour avoir chaud et lui tenir compagnie. Toute la journée, elle avait réfléchi et s'était demandé si elle ne faisait pas une bêtise en rejoignant Gaston sur un coup de tête. Elle avait lue et relue la lettre en laissant Philibert avancer seul et même si elle n'avait jamais entendu de tels propos sortant de la bouche de Gaston LeGume depuis qu'elle le connaissait, elle savait qu'il était sincère. Après tout, il avait survécu à une chute de plusieurs dizaines de mètres où il aurait pu trouver la mort avant même d'arriver en bas.

Fouillant dans sa besace, Belle tira la lettre froissée et la relut encore une fois. Les mots étaient simples, un peu maladroits, mais sincères. Gaston lui expliquait qu'après avoir poignardé la bête, il était tombé du haut de la tour et qu'il ne se souvenait de rien jusqu'à ce qu'il revienne à lui dans le lit d'une maison inconnue avec une femme inconnue prenant soin de lui. Au moment où il écrivait la lettre, cela faisait un mois qu'il vivait dans cette famille en les aidant autant que possible pour payer ses repas et, pendant ces jours écoulés, il s'était remis en question et n'avait pas cessé de penser à elle, surtout en voyant chaque jour le château de la bête dès qu'il levait les yeux sur la falaise.

— Je regrette mes actes, Belle, si tu savais, lut la jeune femme à voix basse. J'étais aveuglé par la jalousie, par la peur aussi, et je n'ai pas imaginé qu'en blessant cet animal, c'était toi que je blessais aussi. Je n'ai jamais été très futé, tu le sais, mais là, j'ai compris que j'avais fait une connerie. Je ne sais pas par quel miracle j'ai pu survivre à une chute dans le torrent et dans la cascade, mais j'ai survécu et je n'ai pas l'intention de laisser passer cette seconde chance. Ne parle de cette lettre à personne, surtout pas à LeFou, il ferait un malaise...

Belle sourit et secoua la tête.

— J'ignore si tu connais, mais en contre-bas du château de la bête, il y a un village installé autour d'un grand lac, il s'appelle Erfest, et c'est là que je suis hébergé jusqu'à ce que mes blessures soient guéries. Si cette lettre te parvient et que tu... eh bien, que tu es suffisamment lucide pour y croire et accepter mes mots, alors j'aimerais que tu viennes me rejoindre, car je ne peux pas rentrer chez nous, pas encore, je suis trop faible. Et je ne voudrais pas gâcher ton bonheur et ton mariage avec le Prince, surtout. Tu as tout sacrifié pour l'aider, et moi j'ai failli tout gâcher. Je comprendrais que tu ne veuilles pas venir, que tu sois tellement en colère contre moi que tu aies des envies de meurtre...

Belle baissa la tête et regarda devant elle. Le chemin pour se rendre à Erfest était tout droit, impossible de se perdre, mais il était long et tortueux. Il traversait la forêt noire, contournait le château d'Adam, puis descendait en lacets le long de la colline jusque dans la vallée. Il fallait ensuite revenir vers la falaise pour trouver le lac et le village.

— Hé, bonsoir.

Belle sursauta et regarda approcher un marchand juché sur un cheval gris.

— Vous vous êtes arrêtée pour la nuit, mademoiselle ?
— Oui, vous voulez partager mon feu ?
— Pas de refus, ça caille ce soir !
— Je n'ai qu'un peu de tisane de ce midi, je n'ai pas encore préparé un repas.
— Ce n'est rien, j'ai tué un lapin en chemin, on va se le partager.

Belle esquissa un sourire et soupira ensuite.

— Eh bien, vous n'avez pas l'air bien joyeuse ! dit l'homme en dessellant son cheval. Vous allez où comme ça ?
— À Erfest, rejoindre une connaissance que je pensais morte depuis un mois.
— Oh ? Morte... Eh bien...

Belle ramena ses jambes contre sa poitrine et s'enroula dans sa couverture.

— Eh, mais je vous reconnais, dit alors le marchand. Mince, vous êtes la Princesse Belle !
— Grillée, répondit Belle en plissant le nez avec un grimace.
— Mais vous allez où comme ça ?
— À Erfest, rejoindre une connaissance, répéta Belle.
— Mais le Prince ?

Belle secoua la tête. Le marchand n'insista pas. Il entrava son cheval qui se dirigea vers Philibert, puis l'homme s'assit de l'autre côté du feu et entreprit de dépecer et préparer le petit lapin qu'il mit ensuite au-dessus des flammes.

À l'aube, le marchand repartit très tôt et Belle resta un moment sur le camp en picorant les restes du lapin. Elle attendait que le soleil se lève pour réchauffer un peu l'endroit, et puis elle n'était pas plus pressée que ça. Elle ne reprit la route qu'en milieu de matinée et à midi, elle s'arrêta pour manger quelque chose rapidement avant de repartir.

Elle procéda de la même manière pour les deux jours qui suivirent et, au matin du quatrième, elle était en vue du vaste lac d'Erfest avec ses maisonnettes disséminées sur tout son pourtour. Son regard se posa alors sur la silhouette du château d'Adam, fièrement dressé sur la falaise en à-pic qui tombait dans le lac. Belle remarqua ensuite la cascade et inspira. En tombant des tours du château, Gaston avait été précipité dans les gorges mortelles qui se jetaient dans le lac en rugissant...
Le bruit s'entendait même à une telle distance et Belle était convaincue que Gaston avait eu un ange gardien. N'importe qui d'autre se serait tué en heurtant n'importe quoi sur sa chute, mais lui non, il avait survécu...

— Ais-je vraiment le droit de le rejoindre ainsi sans le dire à Adam ? demanda alors Belle en observant les maisonnettes à la cheminée fumante.

Elle avait emporté le miroir magique, au cas où, mais pendant les trois derniers jours, personne du château n'avait tenté de la contacter et elle se demandait si c'était bon signe ou pas. Est-ce que cela voulait dire que les choses s'étaient arrangées, ou bien que non et que le Prince n'avait même pas remarqué que sa fiancée ne vivait plus dans son château depuis plus d'une semaine ?

Belle sentit sa gorge se serrer. Elle avait appris à aimer une bête, un monstre furieux contre lui-même et contre le monde, et il avait appris à être gentil, à accepter que quelqu'un puisse l'aimer malgré son fichu caractère. Lorsque la malédiction avait été rompue, Belle avait cru qu'Adam allait mourir de la blessure infligée par Gaston, mais il avait survécu et ils avaient alors passé plusieurs jours dans une liesse sans pareille... avant que les ombres ne reviennent et que le passé ne reprenne le dessus sur le Prince Adam.
En quelques semaines, il avait recommencé à donner des ordres secs à ses serviteurs, à menacer, à ne s'intéresser plus qu'à lui-même, exigeant juste que Belle prenne ses repas avec lui ; des repas silencieux, presque religieux, desquels il partait souvent sans rien annoncer...

Reniflant, Belle passa sa manche sous son nez gelé. Dans sa lettre, Gaston lui décrivait la maison d'Ana et Ernest afin qu'elle puisse la trouver sans problèmes et elle la repéra rapidement, à un petit kilomètre de la falaise, au bord du lac. Elle tournait le dos à la falaise et à une grande pâture, mais Belle savait que c'était la bonne maison. Elle réalisa alors qu'elle allait devoir prendre un bac pour traverser, car elle ne voyait aucun pont nulle part sur cet immense lac, et elle décida de se mettre en route. Elle en avait assez de voyager, elle avait mal partout, elle rêvait d'un bon bain bien chaud et de manger un bon repas.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro