Les amies de ma mère aussi sont venues me rendre visite. Pareille pour notre directeur monsieur Piou et la directrice madame Marthe.
Après que les visites ce soit calmé, nous avons commencé les démarches pour obtenir le visa.
Avec l'aide d'une dame que ma mère appelait sœur Mado.
On a fait une expertise médical auprès du médecin de l'ambassade. Il a confirmé nos dires et nous avons pu obtenir un visa pour la France.
Le visa couvrait que le temps de l'opération. C'était suffisant pour nous.
Il avait aussi un problème, le coût de l'opération était assez élevé 3000 euros. Soit 40millions 200 FG.
Ma mère n'avait pas une telle somme et m'ont père m'ont plus.

Ma mère faisait le chemin de croix. Et la elle a été interpellé par quelqu'un. Le père Regis, lui dit " tu as un devis, je crois ?"
Ma mère répond oui et il dit
" je te paye ça lundi"
Ça tient au miracle n'est ce pas. Le père Regis a demandé à ses parents de l'aide. Et ils ont payé l'argent pour l'opération.
Voilà comment, deux semaines après mon arrivé, je me retrouve à survoler mon pays pour venir en France.
Le père Joseph, qui lui avait été prêtre en Guinée pendant 9 ans, était notre tuteur en France.
Donc le temps de l'opération, nous sommes resté au monastère de saint Fargeau dans Lionne.
Avant la date, nos journée n'était que prière et adoration. J'avais déjà reçu le sacrement des malades par le père Régis mais le père Joseph m'a donné un autre. Nous avons rencontré un jeune frère, le frère Naoussi. Il était très gentil, parfois on cuisinait avec lui.
Nous avons aussi rencontré une dame très gentille Christiane mais elle a tendance a beaucoup parlé comme presque tous les Français.

Finalement c'est le Docteur Philippe de Robert Debré qui m'a opéré. Nous sommes venue le matin. Je suis rentrée dans le bloc opératoire à 10 heures pour sortir à 18 heures.
Je suis restée deux jours à l'hôpital avant d'aller chez mamy Béa, une camerounaise qui nous hébergeait à Paris le temps des soins et sur la demande du père Joseph.
Quelques temps plus tard, nous avions rendez-vous à l'hôpital Marie-curie pour voir le docteur.
Il était super gentil.
Je l'aime beaucoup.

Il nous a informé qu'il fallait je  sois surveiller. Les résultats de l'analyse qui a été envoyé à l'anapath était négatif mais rien ne dit que je n'es pas eu le cancer dans mon poumon.
Il a établi un agenda de rendez vous médical. Tout les mois, après tout les deux mois et après tout les trois mois pour une surveillance régulière.
Nous n'habituons pas en France. Après la remarque il a dit qu'il pouvait avoir une radio ou un scanner du Maroc, ce serait super. Mais ce n'était pas non plus possible vu que nous sommes guinéenne. Compte tenu du fait qu'il ne voulait pas les clichés de la guinée à cause de leur qualité qui reste à désiré, la solution la plus simple est de rester en France.
Nous a n'avons parlé au père Joseph. Et pendant ce temps, nous sommes resté chez mamy béa.

La maison de mamy Béa étant trop petite, on ne pouvait pas s'éterniser là-bas. Donc nous sommes réparti à saint Fargeau.

Bien avant cela, nous avons rencontré à Saint-Fargeau, une famille venue pour l'ordination d'un frère. C'est alors que ma mère a raconté notre histoire à la demande du Père Joseph.
La petite famille se sentait désolée pour nous. À leur retour chez eux, leur fille Marie-Dominique que tout le monde appelle Mido a comme on dirait reprocher à Dieu de se comporter ainsi avec ses amis. Et comme par hasard ce jour même, le père Joseph a appelé Mido pour lui faire part de la décision du médecin " Je devais rester en France." Auparavant il avait demandé à Mido d'appeler ma mère puisqu'elle le connaissait personne en France. C'est alors que pendant leur conversation le père Joseph lui dit :

- Mido je te promets que quand je t'ai pas appelé , je ne pensais pas du tout à ça. Mais en te parlant, je me dis que Claire sera bien chez toi.

Mido s'est alors souvenue de ce qu'elle avait dit à Jésus le dimanche midi de ce jour même. De nous venir en aide. Elle a alors pris les paroles du Père Joseph comme une invitation de Jésus a contribué à m'aider.
Voilà comment je suis arrivée à Beausse, un village perdu de la France où je me trouve avec une merveilleuse famille entourée de merveilleux amis.

Ma mère ne pouvait pas rester avec nous donc nous avons commencé les démarches pour me scolariser. Nous sommes rendus pour cela dans le collège Saint-Joseph mais ils n'ont pas voulu prétextant que Mido n'avait pas la délégation parentale. Alors qu'on leur avait dit que c'était un cours de légalisation auprès d'un juge des affaires familiales.
J'ai perdu presque 2 mois à être à la maison, sans rien faire. Maman était déjà repartie et le père Joseph aussi.

Si vous voyez des fautes,  n'hésitez pas à les signaler par commentaire.
Merci