Je pense vous avoir dit que j'aimais les combats! Mais j'ai oublié de vous dire que toute ma petite famille adorait les combats.

La preuve, ma mère m'a une fois raconté que pour chercher des querelles à sa grande sœur qui était de santé fragile donc évitait toute sorte de conflit, elle plaçait un mortier dans la cours et elle faisait comprendre à cette dernière qu'elle combattra si jamais elle dépassait l'emplacement du mortier. ( un mortier c'est le récipient du pilon).

De plus, je me battais assez souvent avec mes sœurs et parfois avec mes copines. Avec Cathy on s'est battues plusieurs fois. Je gagnais une fois sur deux.

Je ne pense pas vous avoir parlé de Oumou. Elle est aussi une amie à moi, on s'est rencontré à la rentrée de la 7ème. Elle était en désaccord avec Amadou le 1er de la classe à cause d'une stupide histoire de sac.

En Guinée, nous sommes à quarante cinq ou parfois cinquante dans une classe. On s'asseyait sur ce que l'on appelle des tables-bancs. Nous nous asseyions à deux par table mais parfois à trois. Mais dans leur cas, ils étaient à deux. Étant assis sur le banc, il restait un espace entre eux deux. La guerre éclata pour ce petit territoire à conquérir, car les deux voulaient posés leurs sacs au milieu sans que l'autre ne pose son sac par-dessus et cela était impossible. Nous avions tellement rigolé de leur stupidité car depuis lors, ils ne se parlaient plus.
Nous avions aussi décidés plusieurs fois avec Maïmouna et les filles de les réconciliés. Ils se réconciliaient et le jour d'après, ils ne se parlaient plus. Moi voulant les réconcilier en vain, j'appelais Amadou papa et Oumou maman.

Tout ça, c'est pour vous introduire le faite qu'un jour alors que Oumou et moi nous étions en désaccord pour une raison que j'ignore, Cathy a semé la zizanie. Nous étions tous assis dans la classe. Alors que j'étais concentrée sur le cour, Cathy prenait mon pied pour donner un coup à Oumou. Quand elle se tournait c'était ça!

-arrête ça, arrête de me taper.

-non c'est pas moi c'est Cathy!

- et ça c'est pas ton pied peut être ?

- si mais c'est Cathy qui te frappe avec!

Elle se retournait en grondant puis Cathy recommençait et la troisième fois, elle se leva et me gifla. je me déchaîne

-Tu as osé!!!!!!

Puis nous nous sommes battues en plein cours de géographie.
Le professeur énervé demanda des explications. Décrétant que j'avais tord, il me donna quinze coups de fouets, à Oumou dix et à Cathy 0. Ah la traîtresse!

Et puis,

un jour alors que l'on rentrait à la maison, cette fois c'est Cathy qui était descendu à ma station d'arrêt, nous avions trouvé ma sœur aînée Mariame et ma sœur cadette Christiane en train de se battre dans la cour. Et pour de vrai!

Cathy et moi nous avions posé nos sacs et nous avions fait les commentatrices de cette belle bagarre. Inutile de vous dire que nous étions morte de rire.

- bonjour chère spectateur, nous avons aujourd'hui la grande joie et l'honneur d'assister à un combat assez déséquilibré entre deux sœurs. La famille Théa se donne en spectacle. Oh mon Dieu la grande sœur Mariame a le dessus, elle renverse Christiane, la plaque par terre.
Christiane est dans une mauvaise posture, comment va t-elle faire pour se libérer de cette solide emprise. Va t-elle réussir?
Eh oui! Nous venons d'assister à un réelle retournement de situation, Christiane vient de mordre sa sœur! Oui vous avez bien-entendu mes Dames et Monsieurs, elle vient de la mordre et assez durement. Mariame relâche sa prise de surprise et se prépare a contre-attaqué. Elle mord aussi sa sœur avec une férocité qui fait hurler Christiane de douleur.

Ce soir là, ma mère était à son tour férocement énervé!

-Vous pensez que ma maison est un arène de combat!

Dans ma tête, non maman, on ne le pense pas, on le croit!

Après les remontrances, nous nous dispersions.

Je crois aussi vous avoir parler de mon amour pour le foot, hé bien un soir alors que je jouais au foot avec mon demi- frère David qu'on appelle Colo (parce que son homonyme était un colonel dans l'armée) et mes sœurs, il m'ait arrivé la chose à laquelle je ne m'entendais pas.

Je me suis cognée sur le pilier à l'entrée de ma terrasse. Ce n'est pas le fait de me cogner qui est surprenant mais tout ce qui a suivi. J'avais frotté ma jambe droite douloureuse et la douleur avait disparu. Ça paraissait totalement normal comme toute douleur, c'est passager!

Néanmoins, quelque temps plus- tard, la douleur à ma jambe était revenu, je me plaignais d'avoir mal et puis un matin, j'en ai parler à ma mère. Elle m'a conseiller d'aller voir le médecin. J'ai couru et je suis allé à son lieu de travail pour voir le docteur.

Elle m'a examiner, j'avais une légère enflure sur l'endroit cogné puis elle m'a donné des antibiotiques et une pommade à frotter sur l'enflure. J'avais pris les médicaments et j'étais rentrée à la maison en gamine insouciante que j'étais.