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Chapitre 20

        CHAPITRE 20

~ Myah ~

Deux jours. 

Deux terribles, douloureux et longs jours. Je ne cessais de me rappeler de tous ce qu'il s'était passé dans tous les moindres détails. Je me souvenais avec présicion des mots de mon père, de leur impact sur mon organisme, mais surtout sur cet organe vital qu'est le coeur. Je n'arrivais pas à m'empêcher de m'enfoncer dans mon mal-être. J'avais l'impression de n'être douée qu'à ça. Même jouer de la musique ou encore chanter ne parvenait pas à me sortir de ma léthargie. 

Au début, j'avais réussi à me montrer forte devant mon père. Je lui avais dis tout ce que je pensais de lui et de sa nouvelle personnalité, et ça, de A à Z, sans passer sous clés des petits détails futiles. Enfin, je n'avais pas non plus tout dit, j'avais, il me semble, surtout dit les choses principales. C'était déjà bien. Énorme même étant donnée ma nature très sensible. 

Quand j'y repensais, je me demandais encore comment j'avais réussi à me relever et me dresser fièrement face à mon père. D'ailleurs, je ne m'étais pas seulement étonnée moi-même, mais j'avais vu à leurs regards que j'avais aussi surprise mon père, Perrie, Zayn et... Harry.

Mon père n'était, en effet, pas le seul à ne pas quitter mes pensées et mes songes depuis deux jours. Mon attention était souvent focalisée sur Harry. Je me rappelais fréquemment de la douceur de ses bras autour de mon frêle corps, alors qu'avec abandon, je m'étais laissée aller contre lui lorsque j'avais été sûre que ce soit bien lui. En détails, je me remmémorais de mon besoin de me blottir contre lui, renforcé par sa panique que j'entendais qui avait fait vibrer sa voix rauque. Sans cesse, dans mon esprit, j'entendais de nouveau sa voix qui me susurrait des mots doux pour me calmer, mais aussi pour tenter de comprendre ce qu'il m'était arrivé. 

Mais surtout, plus que tout, je me rappelais l'abondance de sentiment qui avait afflué quand je l'avais retrouvé. Le sentiment de sécurité, le besoin de sa chaleur, de son réconfort, de sa tendresse, de son grand coeur, de son attitude de "raconteur", de son faciès d'ange, de sa compréhension, de son écoute, de ses bras, tout simplement de son amour. 

Je voulais de nouveau voir son visage souriant, assorti a deux petites fossettes, mais aussi, j'aimerais le voir de nouveau faire semblant d'être vexé, qu'il se tourne et me présente son dos, alors qu'il faisait mine de m'en vouloir. Puis tout à coup, il se retournerait comme toujours, puis avec un petit sourire en coin, à la fois plein de malice et de tendresse, il m'aurait demandé sur un ton taquin: "un baiser?". 

Et comme toujours, je n'aurais pas su résister à son charme, j'aurais fondu alors que j'aurais réalisé son "caprice" qui au final, nous aurait tous les deux arrangé. Nos lèvres auraient vibrés ensemble alors qu'elles se seraient mouvaient en parfaites synchronisation, et que j'aurais sentie la chaleur des paumes d'Harry, posées sur mes joues. Mes mains auraient jouées avec ses boucles, tandis que les siennes auraient caressés ma nuque et mon visage et qu'il m'aurait empêcher de me défaire de son étreinte. 

C'était surtout ces souvenirs là qui persistaient dans mon esprit et qui me tenaient éveillés la nuit. Mais aussi, la douloureuse sensation d'être perdue sans lui. Encore plus quand je m'étais rendue compte qu'en fuyant mon père, lundi, je l'avais aussi fuit lui. Je ne lui avais même pas donnée mon nouveau numéro de téléphone, ni ma nouvelle adresse. Rien. Et je le regrettais amèrement. 

Pourtant, je ne me sentais pas capable de me lever de mon lit, de me laver, de m'habiller, de déjeuner puis de sortir pour me rendre chez Perrie. Pourquoi? Mais pour plusieurs raisons: je n'étais pas sûre et certaine qu'Harry y était, peut-être qu'Harry avait décidé de refaire sa vie et de m'oublier, peut-être qu'il m'avait déjà oublié depuis un moment et qu'il était juste venu à mon lycée pour me parler une dernière fois, peut-être... 

Peut-être qu'en fait, je me défilais juste, parce que, peut-être, avais-je seulement peur de savoir. Peur de l'avenir. Parce que, peut-être, n'arrivais-je tout simplement pas à pouvoir entrevoir un avenir pour Harry et moi. Ensemble.

~ Harry ~ 

Deux jours. 

Deux terribles, douloureux et longs jours. Je  n'avais de cesse de vagabonder d'un lieu à un autre, d'une pièce à une autre alors que mon esprit en faisait autant. Mon esprit n'était jamais vraiment là. Perrie et Zayn me parlaient certaines fois, même si ils étaient conscient que mon esprit était à des kilomètres de mon corps. J'arpentais de long en large la nouvelle maison de mes amies, alors qu'eux, tentaient de m'apaiser, de me persuader qu'elle allait revenir, qu'il lui fallait juste du temps. Mais je n'arrivais pas à y croire, pire, je ne savais pas si j'avais le droit d'espérer. 

Je savais pourtant que Myah m'avait dit, il y a maintenant deux jours, qu'elle acceptait de me donner une seconde chance, pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il devait y avoir une raison si elle n'avait même pas pris la peine de me dire quelque chose avant de partir. Elle avait fuit, sans se retourner, sans prendre la peine de s'arrêter alors que je l'avais appelé. Et à cause de ma surprise après son discours, je n'avais pas tout de suite réagis. Alors, je n'avais pas eu le temps de voir par où elle s'était enfuie. 

Cela faisait donc deux jours consécutifs que je retournais à son lycée et que je demandais si elle s'était présentée en cours. Deux jours que je tentais d'avoir son adresse mais que l'on me le refusait. Même la femme qui m'avait donné son emploi du temps. Mais elle n'avait vraiment pas le droit, cela faisait partie d'une clause de son contrat et je comprenais qu'elle ne veuille pas prendre de risque pour un tout jeune adulte, amoureux à un point fou. 

Il y avait même des moments où je me demandais si elle ne se posait pas la question de savoir si j'avais toute ma tête. Moi-même, je n'étais pas sûr de l'avoir. Certaines fois, je me sentais si seule, mais en même temps, comme si il y avait deux personnes en moi. Ma conscience angélique et ma conscience démonique en quelques sortes. Dans ces moments-là, je me sentais fou, pourtant, je savais que cela était fréquent pour les personnes qui vivaient une situation similaire à la mienne. 

Je réfléchissais toujours, laissant mes pas me portaient, sans réellement regarder où j'allais, et assez vite, je me rendis compte que je me dirigeais vers la porte d'entrée de la maison de Zayn et Perrie. Je réfléchis quelques instants, puis je pris finalement mon manteau, alors que je sortais dehors, mes écouteurs enfonçaient dans mes oreilles. Je regardais un peu partout, admirant l'avenue Londonienne dans laquelle se situait "ma maison provisoire" quand je vis quelque chose qui me surprit et me fit regagner espoir: Karen. 

Elle était en train de grimper dans une voiture, et elle allait démarré, quand elle aussi me repéra. Elle sembla se figer un court instant, avant qu'un sourire se forme sur ses lèvres, puis qu'elle sorte de sa voiture pour venir à ma rencontre. 

L'espoir en moi se remit à vibrer. 

To be continued...

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