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Chapitre 19

                   CHAPITRE 19

~ Myah ~

Je regardais le dos d'Harry. J'étais à la fois ébahie et...très touchée par tout ce qu'il venait de sortir d'une traite à mon cher père. Celui-ci le regardait aussi d'une manière étrange, alors qu'il semblait réellement troublé par l'intervention mon ex - peut-être re-futur - petit-ami. Je souris légèrement, d'abord timidement, puis largement alors que je passais tendrement ma main le long de son dos pour l'apaiser alors qu'il était pris de terrible tremblement causés par la colère. Aussitôt, je sentis ses muscles se contracter alors que je caressais tendrement son dos, mais petit à petit il se calma.

Puis lentement, en surveillant toujours mon père du coin de l'oeil, il se tourna vers moi. Je lui souris avec reconnaissance, cachant ma propre colère, mais surtout mon mal-être. Sauf qu'Harry me connaissait et qu'il était loin d'être dupe. Alors, il m'attira tendrement dans ses bras et me fit doucement incliner la tête contre lui, afin de la déposer dans le creux de sa nuque. Je frissonnais et je sentis que lui aussi, alors je souris davantage, oubliant un instant que mon père, ce lâche, était à moins de deux petits mètres de moi. A ce moment, je ne sentais plus le regard pesant de l'homme qui avait participé à ma création. 

Mais un raclement de gorge, plutôt sec et colèrique me ramena à l'instant présent. Je tournais faiblement mon faciès en direction de mon père. Il semblait crispé. Ses traits parfaitement ciselés habituellement, semblaient imparfaits. Il avait des petites rides qui faisaient de plus en plus d'apparition ainsi que des petits cheveux blancs qui se baladaient. Je remarquais aussi que depuis qu'il avait compris, mais aussi m'avait vu, tous les derniers évènements - ses terribles et horribles horreurs - lui étaient revenus en tête, et tout à coup, il semblait avoir pris vingt ans. 

Je ne me laissais aucunement attendrir, au contraire, je me crispais davantage alors que je pinçais mes lèvres qui formèrent deux lignes droites et dure. Je vis mon "père" avoir un mouvement de recule en me voyant faire, et je faillais éclater d'un rire douloureusement méprisant lorsque je vis ses orbes noires charbons, briller d'un pure éclat de souffrance. Il avait le culot de se sentir mal, blessé, parce que je me montrais hostile avec lui? Mais c'est le monde à l'envers!

Quel culot! C'est lui qui nous avait abandonné ma mère et moi-même il y a quelques mois. C'était lui qui nous avait regardé avec froideur, comme si soudainement il s'était mis à nous mérpiser, alors que d'un ton cinglant il nous balançait ces mots aux visages : « Vivez votre vie, je vis la mienne. » C'était ce même homme qui avait passé l'embrasure de la porte avec ses bagages, sans se retourner à un seul moment, sans ressentir de regrets. Sans explications.

C'était lui et personne d'autre qui avait mal agis. Celui qui nous avait trahis, nous avait annéantis ma mère et moi-même. Pas l'inverse. J'allais le lui faire remarquer, mais il prit la parole avant moi. 

Sauf qu'il ne s'adressait pas à moi. 

 - Et vous êtes...? Non, parce qu'au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je ne vous connais pas. De plus, j'ignore pourquoi vous vous permettez de me parler ainsi. Pour qui est-ce-que vous vous prenez? Je suis le plus vieux ici, c'est vous qui me devez le respect, n'inversez pas les rôles parce que je vous jure que vous allez finir collé! 

Harry ria froidement, d'un rire assez méprisant, alors qu'il me gardait toujours tendrement serré contre lui. Je me blottis davantage contre lui, tandis que mon père continuait son monologue, sans se soucier du fait qu'il ne faisait que s'enfoncer davantage, énervant toujours plus Harry. Il ne chercha même pas à comprendre pourquoi Harry avait ris. Non, il poursuivait toujours. 

 « Je ne sais pas comment vous connaissez ma fille, mais toujours utile que vous n'avez pas à me parler de notre... situation, sans tous savoir dans les détails. Cette discussion ne vous concerne en rien, elle me concerne ma fille et moi-même. Myah est une grande fille maintenant et elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la main pour tout, ou qu'on règle ses problèmes à sa place. Et pour répondre à vos questions très déplacée, sachez que oui. Oui, j'ai le droit de revenir dans la vie de Myah. Et vous savez pourquoi? Parce que c'est ma fille. Elle est de même sang que moi, partage des gènes communs aux miens. Alors oui, j'estime que je peux revenir et "chambouler" la vie de Myah, comme vous le dites si...amèrement. Et sachez que je n'ai pas à me justifier, encore moi me justifier face à vous, un jeune homme arrogant qui croit avoir des droits de propriété sur ma fille! Vous ne représentez rien, d'accord? En fait, je suis sûr qu'elle peine à vous supporter, mais elle est trop gentille pour vous repousser et vous faire du mal. Il faut dire que je l'ai bien élevé...Oh, un autre détail, Myah n'a jamais fait de dépression, elle a seulement dû exagérer la chose et pour ce qui est de son collège, je me demande si ce n'est pas aussi le cas. Mes avis que ce serait possible, je l'ai trop gâtée! Je terminerais en vous disant que j'ai le droit de m'approcher d'elle, mais plus, elle va me pardonner. Parce que je suis son père.»

Actuellement, Harry et moi-même en étions au même point. Nous étions deux bombes à retardement. J'étais tellement en colère, dégoûtée et blessée que je ne parvenais pas à contrôler mes tremblements. 

Tout ce qu'avait dit mon...mon père... cela me rendait malade. Il osait dire que j'étais sa fille? Qu'il avait fait de moi ce que j'étais? Oui c'est vrai. Pourtant, vu l'homme qu'il était devenu, il avait de toute évidence perdu le sens de ses valeurs. Je me sentais si blessée, si trahie même... J'avais la nausée tandis que j'entendais toujours ses mots se répétaient en boucle dans ma tête. Je soufflais longuement, tentant de régulariser ma respiration et pendant de longue minutes, ce fut un échec, mais alors qu'Harry caressait distraitement mon bras - malgré sa rage toujours aussi présente - je calmais mon myocarde et mes poumons. 

J'inspirais longuement, puis séchant rageusement mes larmes en en ravalant de nouvelles, je me décidais à enfin répondre à mon père, à lui faire enfin face et lui dire tous ce que je pensais depuis des mois, mais aussi depuis quelques minutes. 

 - Tu te fous de moi, papa? Alors déjà, avant toutes choses, sache que tu auras du mal à coller Harry, parce qu'il ne suit pas de cours ici! Mais bon, ça on tu t'en fout pas vrai? Tout ce qui t'importe à présent c'est toi et toi seul. Tu te moques complètement des autres. Tu sais, j'ai un instant crus, espérer que tu regrettais tout ce que tu nous as fait subir à maman et moi-même. Mais après ton petit speach je me rends compte que ce n'est pas le cas. En fait, on dirait même que tu es fier de toi! Fier de nous avoir lâchement abandonné, comme un bandit. Tu n'as plus de coeur, tu n'es plus le père que j'aimais.  Le père que j'aimais était un père aimant, calme, attentionné qui faisait passer les besoins de sa femme et de sa fille avant les siens. OK, on te disait d'arrêter un peu de le faire, mais pas à ce point. Tu n'as plus rien de l'homme clément, doux, compréhensible. Maintenant tu es ton exact opposé. Tu es froid, tu méprises tout le monde - ce qui fait de toi en être méprisable, clairement - , tu n'as aucune considération pour les gens qui t'entourent, tu prends Harry de haut parce qu'il t'a dit clairement ce que beaucoup au courant de la situation, pense tout bas. D'ailleurs, en parlant d'Harry; sache que je le connais depuis un moment maintenant. Précisément, un peu moins d'une semaine avant ton...ton départ. Et tu as tord, Harry est au courant de tous les détails, parce que comme il l'a dit, tu n'étais pas là quand j'étais - vraiment - dans une sorte de dépression. Mais lui, oui. Il m'a soutenue tout du long, même si il m'a fait aussi souffrir en me cachant certaines choses. Mais lui n'aurait jamais fait ce que toi tu as fait. Et c'est vrai que tu as raison sur un point. Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main ou qu'on règle mes problèmes à ma place, parce que j'ai grandis. J'ai pu apprendre de ma souffrance, grâce à ces filles au collège. Mais aussi à toi... Alors merci papa! Merci à toi d'être devenu un si mauvais père, qui est heureux de faire souffrir sa femme et sa fille, en la traitant de menteuse, en traitant Harry d'arrogant, alors que dans l'histoire c'est toi qui l'es et non lui. Merci d'être devenu un si beau connard! Oh... au fait, tu peux te mettre le doigts dans l'oeil pour que je te pardonnes! 

Puis sans rien ajouter de plus, je tournais le dos avec un regard haineux pour mon père, et je sortis. Un douloureux mais fier sourire se dessina sur mes lèvres en me remémorant la mine choquée de mon père. 

Mon père était devenu un véritable salaud...

To be continued...

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