Chapitre 18
CHAPITRE 18
~ Myah ~
Nos lèvres étaient toujours scellées ensemble, et ma conscience me criait de mettre fin à ce baiser, sachant que je n'étais pas prête à me remettre directement en couple avec lui, mais je n'arrivais pas à m'arrêter. C'était plus fort que moi, mes lèvres continuaient toujours de se mouvoir contre les siennes alors que je jouais avec ses bouclettes tout en caressant tendrement sa nuque. Et quand Harry se mit à mordiller ma lèvre inférieure avec passion, je retenais un petit gémissement alors que j'entrouvrais les lèvres, lui permettant ainsi de glisser sensuellement sa langue contre la mienne. Je frissonnais violemment, mais j'enroulais amoureusement ma langue autour de la sienne. Je su à cet instant que j'étais perdue. Si je restais aussi près d'Harry, je n'allais jamais pouvoir lui faire comprendre que je ne pouvais pas me remettre avec lui tout de suite. Alors, au prix d'un effort surhumain, je m'arrachais à ses lèvres. Il grogna de frustration, mais c'était mieux ainsi.
- Myah..., gémit-il légèrement.
Je rougis légèrement, mais je m'écartais légèrement de lui. Enlevant mes mains de sa nuque, je tentais de descendre de ses bras, mais il m'en empêcha. Je soupirais légèrement et murmurais son nom afin de le faire fléchir, mais cela ne sembla pas fonctionner. Il me serra davantage contre lui alors qu'il posait ses lèvres sur mon cou, me faisant frissonner violemment. Je sue qu'il l'avait remarqué quand je sentis un faible sourire étirer les traits de ses lèvres. Mais je tentais toujours mollement de l'écarter tandis que je posais ma main à plat sur son torse pour le faire reculer.
- Harry... Je suis désolée...mais je ne suis pas prête à me remettre en couple avec toi...mais si tu me gardes comme ça près de toi, je ne vais pas pouvoir résister et... je n'aimerais pas te donner de faux espoirs pour le moment, murmurais-je douloureusement.
Harry releva la tête avec raideur, puis plongea ses pupilles vertes émeraudes dans les miennes, puis une lueur de tristesse et de douleur dans les yeux, il finit par hocher faiblement de la tête, puis il me reposa sur mes pieds, avec une tendresse troublante. Je le remerciais et desserrais es mains qui étaient posées sur son torse. Il ferma fébrilement les yeux un instant, et je détournais le regard, me sentant horrible de lui affliger de nouveau autant de tristesse et de souffrance. Mais je sentais pourtant son regard brûlant fixé sur moi.
A ce constat, mes joues s'échauffèrent légèrement, puis tentant d'ignorer Harry, je fis un petit sourire à ses deux accompagnateurs, Zayn et Perrie apparemment. Ils me rendirent mon sourire tandis que Perrie se ruait vers moi et me prenait tendrement et avec douceur dans ses bras. Surprise de son enthousiasme, je referais légèrement mes bras autour de son corps alors qu'elle me serrait toujours contre elle.
Quand nous nous écartâmes l'une de l'autre, moi j'avais un petit sourire timide, tandis qu'elle, elle souriait très grandement, de toute évidence heureuse, puis tout à coup, sans que je ne m'y attende, elle me servit un petit sourire malicieux, puis elle prit la parole, tout en laissant traîner ses mots.
- C'était bien toi, pas vrai...? Je veux dire, hier après-midi dans la rue..., dit-elle avec malice tandis que je m'empourprais toujours plus. Elle ria tendrement et me fit un clin d'oeil en tirant légèrement la langue. Je baissais timidement le regard.
- Oui, avouais-je enfin, toujours plus rouge.
Elle éclata d'un rire doux, suivis de Zayn alors que je sentais toujours le regard d'Harry posé sur moi. Perrie allait reprendre la parole, quand tout à coup nous entendîmes des pas se rapprochaient. En même temps, Zayn, Perrie, Harry et moi-même relevâmes le regard vers le couloir à notre gauche. Celui par lequel j'étais arrivée quelques minutes plus tôt. Les bruits de pas - plutôt pressés- semblaient venir de là. Au début, je ne voyais personne et ce devait être aussi le cas de mes camarades. Je les vis remettre leurs lunettes de soleils, chapeaux et bonnets pour se camoufler, puis ils se tournèrent de nouveau vers le couloir. Je vis tout à coup quelqu'un arrivait. Et paniquée, je voulu m'enfuir, ne voulant pas avoir à lui parler. Mais j'avais à peine fait un pas qu'il m'avait repéré et criait mon prénom, d'une voix suppliante.
Harry se figea et avança vers moi. Il m'interrogea du regard, pourtant je savais bien qu'il avait rapidement vu les ressemblances. Il serrait fortement les poings, tellement que les jointures de ses doigts ressortaient et étaient toutes blanches. Je m'avançais vers lui et posais tendrement ma main sur la sienne pour l'apaiser. Il me lança un tendre regard, pourtant, la colère était toujours présente dans son regard.
Je voyais mon père se rapprochait de moi, alors qu'il avait le regard perdu et tendre, mais je m'en fichais. Tout ce qui me préoccupait à cet instant, c'était d'éloigner Harry de mon père. Parce qu'à chaque pas que mon père faisait de plus dans ma direction, la colère d'Harry se faisait beaucoup plus forte. Je posais ma main à plat sur son torse et le fit reculer, ou plutôt j'essayais, mais rien n'y faisait. Il ne ressentait que de la rage. Il était dans un état pire que moi, et je du bien reconnaitre une chose malgré mon inquiétude.
Son attitude me faisait complètement fondre..
~ Harry ~
Sincèrement, je rageais. Je ne savais pas comment j'arrivais à me contrôler pour ne pas sauter à la gorge du père de Myah, mais je devais avouer que je m'étonnais moi-même. Mais je me dis que si j'agissais mal, peut-être que Myah n'apprécierait pas, sans compter que je m'attirerais sans aucun doute les foudres des managements qui ne tolèreraient pas un si brusque écart de conduite. J'imaginais déjà la scène...
Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de fusiller violemment le père de Myah du regard. Mais lui ne s'en rendit pas tout de suite compte, trop occupé à chercher le regard de sa fille. Mais le regard de Myah restait obstinément tourné vers moi. Elle semblait tout faire pour ignorer la présence de son père mais je voyais bien qu'elle souffrait toujours. Alors, ne supportant pas la douleur que je voyais dans les yeux de la fille que j'aime, je pris enfin la parole, d'une voix sombre et gutturale.
- Laissez-là en paix! Vous croyez que vous ne l'avez pas assez fait souffrir comme ça? Vous pensez sincèrement que vous êtes en droits de revenir comme ça dans sa vie, tout lui chambouler, même si vous n'étiez pas au courant, mais en plus, faire comme si c'était vous qui souffrez de la perte de votre fille?! Monsieur, ouvrez les yeux, c'est vous qui avez décidé d'abandonner votre femme et votre fille et non l'inverse! Je sais que je n'ai pas très bien agis avec votre fille moi aussi, mais je m'en veux chaques minutes qui passent! Vous n'avez pas été là pour Myah, vous n'étiez pas là quand elle était au plus bas et qu'elle était en dépression alors qu'elle souffrait! Vous l'avez abandonné en savant ce qu'elle vivait au quotidien à l'école, et même si vous ne le saviez pas en détails, vous deviez bien avoir une petite idée! Merde c'est votre fille! Vous n'aviez pas le droit de lui faire ça, alors je vous interdis de vous approcher d'elle, vous l'avez assez fait souffert comme ça. Myah a assez pleuré et souffert pour aujourd'hui. Vous n'avez pas le droit de revenir ainsi dans sa vie en espérant qu'elle vous pardonnes aussi facilement et naïvement que vous semblez croire qu'elle fera. Myah ne méritait pas assez. Alors laissez-là tranquille.
To be continued...
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