Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 16

              CHAPITRE 16

~ Myah ~

Quelques minutes plus tôt...

J'entrais dans la salle de musique, le regard baissé, mais un petit sourire aux lèvres. La musique m'aidait à oublier, ça avait toujours été le cas. Même si certaines fois il arrivait qu'elle fasse l'effet inverse lorsqu'elle me rappelait quelqu'un ou un moment dans le temps passé. Mais je m'évadais tout de même. Quand je chantais ou que je jouais, j'avais l'impression d'être plus légère, libérée du poids de la douleur. Je souris et allais me trouver une place dans la salle. Comme souvent, je m'installais près du bureau. Je posais mes cahiers sur ma table, puis je m'asseyais comme le professeur n'était pas encore arrivé.

Assise, je sortis mon cahier de chanson, puis je prenais la dernière page que j'avais utilisé. L'encre dansait sur cette page, alors qu'au grès des mots j'avais extériorisé ma douleur. Je souris faiblement, puis je reprenais l'écriture de ma chanson. Les mots me venaient au fil du temps, je ne réfléchissais pas réellement. J'écrivais juste mes sentiments sous la forme d'une chanson. Amour, douleur, confusion, regret, amertume, tristesse... Tout y passa. Par les mots, les métaphores autant que par le rythme de la chanson que je m'étais imaginée. Je remplissais toujours mon cahier de paroles, lorsque la porte de derrière de la salle s'ouvrit. Je n'y fis pas réellement attention, je me dis que cela devait être des élèves. Alors je poursuivis mon écriture.

Mon visage était caché derrière mes cheveux quand je vis quelqu'un passait à côté de ma table et s'installer au bureau. Je compris rapidement qu'il devait s'agir du professeur, alors je relevais la tête et cessais d'écrire, quoique avec regret. Je ne parvins pas à discerner le visage de mon professeur car il était caché derrière son cahier d'appel. Pourtant, son allure m'interpela. Et quand il prit la parole, je me figeais, alors que mon humeur s'assombrit, la douleur se fit de plus en plus sourde, forte, violente. J'avais peur de ne pas halluciner. J'avais peur que ce soit bien ce que je croyais. J'avais tellement de fois rêvé de le revoir que peut-être mon esprit me jouait encore des tours. Cela n'aurait pas été la première fois après tout... Pourtant, j'avais le pressentiment que je ne me trompais pas. Sans m'en rendre compte, des larmes avaient déjà commencées à couler le long de mes joues alors que je n'arrivais plus à respirer correctement.

 - Bonjour à tous. Alors je vais commencer par faire l'appel, mais je n'ai pas eu le temps de lire mes listes donc si j'écorche vos prénoms ou vos noms, dites-le moi tout de suite. Oh, aussi c'est peut-être bizarre, mais je commence toujours à faire l'appel par ordre décroissant. Le changement c'est bien après tout, non? Ria-t-il légèrement, alors que j'étais complètement dévastée, attendant confirmation à ce que je croyais. Mais il restait décidément caché derrière son fichu cahier d'appel. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien. Juste l'homme qui me faisait face. Il commença l'appel - dans l'ordre décroissant comme il l'avait dit - et arrivé à la troisième personne de la liste, j'eus ma réponse. 

 - Thompson My..., avait-il commencé avant de se figer. Je lâchais un sanglot déchirant alors que je le vis baisser son cahier et me chercher du regard. Dès que je vis son visage, j'éclatais, je ne pu supporter cette confirmation. Il murmura tendrement et douloureusement mon prénom, mais je m'en moquais. Tout ce dont j'avais besoin, c'était m'éloigner de cette classe, de ce cours, mais plus, de cet homme. Cet homme qui nous a abandonné ma mère et moi il y a six mois. Cet homme qui est mon père. 

 - Myah..., répéta-t'il plus fort. Mais je l'ignorais royalement. 

Je récupérais en toute hâte mes affaires, puis sans me préoccuper de ce que diront les autres, ignorant mon professeur - mon père - qui me criait de revenir, je courus hors de la salle de cours. J'avais l'impression que tout s'effondrait autour de moi, que tout le monde était décidé à revenir dans ma vie au même moment. Que toute ma douleur revenait au même moment surtout. Je pleurais tellement que je ne voyais pas où j'allais, je peinais tant à respirer que je trébuchais plusieurs fois en haletant de douleur. Je ne regardais pas réellement où j'allais, je courais à l'aveuglette. Je ne remarquais même pas que trois personnes se trouvaient sur mon chemin, j'étais trop abattue. Mes larmes obstruaient ma vision, mais je ne m'en préoccupas pas je fonçais toujours, quand tout à coup, un corps chaud et familier m'enferma dans ses bras. Je n'étais pas sûre à cent pour cent que ce soit lui, avant qu'il ne prenne la parole. 

 - Myah... Qu'est-ce-que tu as mon ange...? 

Je sentis à sa belle voix rauque qu'il était complètement paniqué de me voir dans cet état. Cette prise de conscience me brisa le coeur, alors que tous les sentiments que j'avais pour lui affluèrent en moi alors que je me blottissais violemment contre lui en cherchant le réconfort qu'il m'apportait toujours lorsqu'il me prenait dans ses bras. Il se raidit alors qu'il paraissait surpris, mais bien rapidement il resserra tendrement son étreinte contre moi et se mit à caresser tendrement et amoureusement le bas de mon dos, alors que je retrouvais une respiration un peu moins irrégulière, ses caresses faisant des miracles sur moi. Je m'aggripais à lui, alors que d'une voix éraillée je pris la parole. 

 - Harry..., chuchotais-je. Dans ce chuchotement, tellement d'émotions passèrent. J'étais heureuse qu'il soit là, surprise, je lui en voulais toujours mais j'étais follement amoureuse de lui, je regrettais, j'avais besoin de lui, de sa chaleur, de son réconfort, de sa tendresse, de son grand coeur. J'avais besoin de son amour et de sa compréhension. J'avais besoin de tout ce qui faisait de lui qui il était.

A ce moment-là, il releva de son long doigt fin et agile mon menton, puis il plongea ses beaux yeux émeraude dans les mieux - après avoir enlevé ses lunettes de soleil - puis il m'interrogea du regard. C'est à cet instant que je compris qu'il avait tout autant souffert que moi dans cette histoire. Nous avions tous les deux étaient brisés par ma décision. Pourtant, il brûlait en lui une lueur de culpabilité qu'il était normal qu'il est. Si il n'aurait pas culpabilisé de m'avoir mentis, je ne suis pas sûre que j'aurais un jour eu le courage de lui pardonner. Je voulu prendre son autre main dans la mienne pour me donner du courage, mais je remarquais tout à coup, avec horreur, qu'il avait le bras plâtré. Horrifiée, j'en oubliais momentanément ma rancune contre lui, mon père et son retour, et je redevenais seulement la Myah folle de Josh. Folle d'Harry.

 - Mon Dieu... Harry mais qu'est-ce-qu'il t'es arrivé?! M'étranglais-je en passant doucement ma main sur son plâtre. Harry suivit paresseusement mon regard, et au lieu de répondre, il se mit à fixer ma main qui touchait délicatement son plâtre. Tout à coup, il se mit à fixer mon annuaire et de sa main libre, passa sa main dans une chaîne avec un pendentif qui retombait dans son cou. Mais bien vite je m'aperçus que ce n'était pas un pendentif. C'était ma bague. Harry avait gardé ma bague attaché à un collier depuis que je la lui avais jeté à la figure. Je fondis d'amour pour lui alors que je culpabilisais de lui avoir fait tant de mal. Il du sûrement s'en rendre compte, parce qu'il détourna mon attention. 

 - C'est rien, on en parlera plus tard Myah, le plus important c'est savoir ce que toi tu as..., dit-il tristement. 

Je relevais le regard vers lui, tandis qu'il me regardait avec une très grande douceur, voilé d'une tristesse et d'attention. Les larmes coulaient toujours, mais beaucoup moins qu'avant, puis le regardant dans les yeux alors qu'il posait sa main non plâtrée sur ma joue, je lui répondis, un noeud de douleur formait dans ma gorge.

 - C'est...c'est mon p-père...

Aussitôt, le regard du jeune homme que j'aimais flamboya de rage. Depuis qu'Harry savait que mon père nous avait abandonné ma mère et moi, mais surtout depuis qu'il avait constaté les ravages qu'avait fait son départ chez moi, Harry ne ressentait qu'une colère sourde et furieuse à l'égard de mon très cher père. C'était même devenue une haine farouche à ce moment là. 

 - Qu'est-ce-qu'il a fait? 

Je pleurais davantage alors que douloureusement je lui dis: 

 - C'est...mon père est...c'est mon professeur de musique...

To be continued...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro