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Chapitre 13

          CHAPITRE 13

~ Harry ~

- Voilà monsieur Styles, le plâtre est terminé. Je vais vous prescrire un anti-douleur et une écharpe pour que vous ne soyez pas gêné avec votre bras. Oh, j'allais oublier, je vais aussi vous mettre une protection pour votre plâtre à mettre lorsque vous vous lavez, expliquait calmement le médecin que Perrie avait appelé.

En effet, dès l'instant où je m'étais rendu compte que j'avais perdu le contrôle de mes sentiments, j'avais arrêté de donner des coups dans le mur, mais j'avais en quelques sorte été choqué de voir l'état de ma main. L'adrénaline retombée, toute la douleur s'était amassée et m'avait assommé. Zayn était parvenu à me calmer légèrement pendant que Perrie et lui me conduisaient dans un cabinet radiologique privé. Nous étions passés en priorité et le radiologue avait affirmé sans préambule et sans étonnement que ma main était cassée. De là, Perrie avait appelé un médecin en urgence pour qu'il vienne me faire un plâtre chez Zayn et Perrie. Voilà comment j'en étais arrivé ici. Assis dans un lit, regardant par la fenêtre l'avenue chaleureuse dans laquelle se trouvait la villa de mes amis. J'écoutais d'une simple oreille distraite ce que le médecin me disait. J'étais trop plongé dans mes noires pensées pour écouter tout ce que ce docteur me disait. De toute façon, je savais que Perrie autant que Zayn écoutés toutes les consigne de l'homme habituellement en blouse blanche.

Je pensais douloureusement au fait que je me trouvais dans la même ville que la jeune fille que j'aimais. Ne pas savoir précisément où elle était me frustrait et j'étais complètement à cran. Mes yeux ne cessaient de produire de nouvelles larmes, sans que je ne puisse rien faire d'autre. Je regardais mon bras sans aucune considération. Sans réellement ressentir quelque chose vis-à-vis de ma main fissurée. Plus rien n'avait d'importance depuis que j'avais perdu celle que j'aimais plus que tout au monde. Enfin, j'avais bien mes fans et mes meilleurs amis, ils me rendent tout de même un peu plus fort, mais cela reste très dur pour moi de faire face. Je crois bien que je n'ai jamais eu à supporter pareille douleur, pourtant, ce n'est pas le premier obstacle que je rencontre dans ma vie. Même le divorce de mes parents n'avait pas été si éprouvant pour moi, mais là, juste perdre la fille dont je suis fou me fait perdre à la fois ma joie de vivre, mais aussi l'espoir. Ce sentiment que j'ai appris à toujours nourrir, celui que je fais perdurer dans les esprits de nos fans aux gars et à moi. Ce sentiment qui aide tellement de personnes à se sortir de faux pas... Je n'avais plus d'espoir en moi. J'avais été trop dépendant de Myah, et maintenant j'avais l'impression d'avoir tout perdu, d'avoir laissé mon coeur en France avec tout ce qui avait de vraiment bon en moi... C'était un réel coup dur pour moi, pourtant je n'aime pas du tout m'apitoyer sur mon sort, je me sens pathétique dans ces moments là, mais je n'arrive pas à faire autrement. J'avais et j'ai besoin de Myah comme d'un toxicomane a besoin de sa came. Et cette métaphone bien que sombre, est tout-à-fait compatible avec ma situation: je suis le toxicomane et Myah est ma drogue. Et un drogué sans drogue cela donne un homme dans le manque. Je suis en manque de ma princesse...

~ Myah ~

Alors que je rentrais de ma petite promenade ( qui ne m'a pas fait autant de bien que souhaité) je repassais devant la grande demeure pour rentrer chez moi. Je n'avais pas eu la force de chercher un autre chemin pour retourner à la maison sans passer devant cette habitation, de plus, même si je ne le reconnaîtrais jamais, j'avais besoin de passer de nouveau devants cette dernière. Pourquoi? Je l'ignore, peut-être pour me persuader que j'avais rêvé, ou tout simplement parce que secrètement j'espérais que je n'ai pas rêvé et donc pouvoir avoir la possibilité de la revoir. Pas seulement par intérêt, juste et surtout parce que c'est une des personnes que j'adrmire le plus au monde. Une personne qui me fait rêver. 

Je marchais donc un peu plus lentement alors que je me rapprochais de la bâtisse en question. Je mis mes lunettes de soleil et un chapeau noire que je venais d'acquérir, pour plus de sécurité. J'étais en train de replacer des mèches de mes cheveux, mon téléphone à la main, lorsque j'entendis des bruits de jappements. Je sursautai légèrement alors que je cherchais du regard d'où venait ces feulements de chiens. Je vis alors la grille électrique de la maison s'ouvrir, et je retins d'abord un sourire amusé en voyant un chien sortir en courant, sa laisse traînant à terre, avec sa maîtresse qui lui courait après pour rattraper le chien. Puis quand je remarquais à quoi ressembler le chien, je me figeais sur place. Puis regardant la jeune femme cachée derrière un bonnet noire et des lunettes, je discernais tout à coup une belle chevelure blonde sous le bonnet. Bon d'accord, il n'y avait pas qu'une seule blonde à Londres, mais son chien était le même que celui de la blonde à laquelle elle me faisait penser. Le chien se mit soudainement à courir vers moi, alors que je restais toujours de marbre, sans faire de gestes, et me parvint tout à coup la voix de la belle blonde, mais surtout, le contenue de ce qu'elle criait. 

" HATCHI REVIENS ICI TOUT DE SUITE!"

C'est à cet instant que je compris qu'aucun doute n'étaient possible à présent. Il n'y avait qu'une seule personne - à ma connaissance - qui était blonde, avait un chien répondant au prénom d'Hatchi, vivant dans une somptueuse demeure avec un système de haute sécurité mais qui en plus semblait avoir deux chats, et si je ne me trompais pas, des prénoms de Tiger et Prada. Et cette personne n'est autre que la fiancée d'un ami d'Harry, mais aussi un ami d'Harry. Cette jeune femme, c'est Perrie Louise Edwards, la fiancée de Zayn mais aussi l'amie d'Harry. Une amie qui m'a déjà rencontré à Paris en haut de la Tour Eiffel. Paniquée, je détournais rapidement le regard alors que j'essayais de m'éloigner le plus possible d'elle et d'Hatchi, retenant à grandes peines des larmes. Mais je me rendis rapidement compte qu'il était trop tard pour partir. En effet, Hatchi était à présent à mes pieds et sautait gaiement sur mes jambes, quémandant des caresses. Je reniflais légèrement, m'abaissai légèrement pour ne pas croiser le regard de Perrie, qui venait d'enlever ses lunettes de soleil, puis je me mis à gratouiller le ventre du chien. 

 - Je suis sincèrement désolée, il ne m'avait jamais fais ça... Il s'est sauvé et...enfin je suis désolée mademoiselle..., s'eexcusait Perrie avec embarras. 

Je souris faiblement mais sans relever le regard alors que j'hochais distraitement la tête en carressant toujours Hatchi. Puis je pris sa laisse dans mes mains, me relevais avec raideur, et en évitant de regarder Perrie, je lui tendis la laisse. Elle me la prit en me remerciant et en se confondant toujours en excuse. 

 - Ne vous en faites pas pour ça, dis-je, la gorge nouée, votre chien ne me dérangeait pas, de plus il est adorable.

Je sentis soudainement le regard de Perrie braqué sur moi, alors que je sentais qu'elle était en train de m'étudier sous toutes les coutures, ce qui m'inquiéta. Mais je me dis qu'elle ne pouvait pas m'avoir reconnu parce qu'elle m'avait vu seulement une fois, mais aussi parce que j'avais maugri depuis le temps, sans compter que ça ne pouvait pas non plus être à ma voix qu'elle m'aurait reconnu. Ou encore mon accent Français. Pourtant, je m'mmobilisais une seconde fois, alors qu'avec effroie je me rendis compte que j'avais sous-estimée la capacité à se souvenir de Perrie. 

 - Myah...? 

Effrayée, je lui répondis en gardant une voix la plus stable possible, en essayant de la faire plus grave et d'effacer mon accent Français, alors que je lui dis le plus sincèrement possible qu'elle se trompait, que je m'appelais Hannah et que je ne connaissais aucune Myah et qu'elle devait m'avoir pris pour quelqu'un d'autre. Après ça, je m'excusais et je partis en marchant le plus rapidement mais normalement possible et je continuais de marcher jusqu'au bout de la rue - qui est longue soit dit en passant - avant de faire demie tour après m'être assurée que Perrie ne m'avait pas suivi, puis je rentrais en courant chez moi.

Les joues ruisselantes de larmes, je m'effondrais sur mon lit. 

To be continued...

Hey, je suis vraiment et sincèrement désolée, je sais que ça fait des mois que je ne poste plus mais j'ai vraiment pas beaucoup de temps pour moi écrire ic i, sachant qu'en plus j'écris en priorité la suite de mon livre qui est sortie le  1er juillet, donc j'essaye d'écrire un peu entre deux et là j'écris mais je ne sais pas du tout quand je pourrais de nouveau écrire après aujourd'hui... En tout cas, j'espère sincèrement que vous avez passé de belles fêtes de Noël et aussi que vous passerez un très beau réveillon! Bisous je vous adores et encore désolée ♥

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