Chapitre 12
CHAPITRE 12.
~ Myah ~
- C'est ça qu'il faut!? Quémandais-je. Ma mère tourna la tête vers moi et observa le cahier que je lui montrais. Elle fronça les sourcils, puis elle avança vers moi et me le prit doucement des mains tandis qu' elle l'ouvrait pour regarder les pages. Ces dernières étaient des feuillets de partitions avec des pages blanches entre deux. Ma mère vérifia qu' il y avait bien quatre pages de partitions, puis une page blanche, de nouveau quatre pages de partitions et ainsi de suite. Puis elle releva le regard vers moi et hocha la tête en souriant.
- Oui c'est bien ça ma puce.
Je souris faiblement et je le lui repris et je partis payer le cahier en question et les autres fournitures scolaires qu'il me manquait pour demain et que j'avais trouvé dans ce magasin. C'était un magasin qui était un peu l'équivalent de "Rouge Papier" en France. Sauf que là, cela s'appelait "Studies moment''. Une fois payé, je rejoignis ma mère et nous sortions du magasin côte à côte. Nous ne disions rien. Nous n'en n'avions pas besoin. En fait, depuis ma réaction de la veille au restaurant, ma mère et moi parlions peu. Parce qu'il n'était pas nécessaire de parler pour qu' elle sache que j'était susceptible de m'effondrer à n'importe quel moment. Je la remerciais d'ailleurs pour cela...Nous marchions toujours dans la rue, nous dirigeant vers notre nouvelle maison. Enfin, il était quatorze heure et ma mère devait partir pour rencontrer son employeur à quinze heure. Pendant ce temps j'avais décidé que j'irais me balader dans Londres. Ma mère avait paru sceptique lorsque je lui avais parlé de mon envie de me promener dans les rues de Londres mais au final elle avait finis par accepter en me promettant de faire attention à moi. Je souris faiblement en repensant à cette conversation. En effet ma mère était quelqu'un qui se sentait obligé de surprotéger ses proches. Et elle y arrivait à merveille avec moi... Ça n'était ni étouffant, ni pas assez et c'est cela que j'aimais avec ma mère. Je n'avais pas remarqué que nous étions arrivé avant que ma mère ne me pousse dans l'entrée de notre nouveau logement. Mais avant d'entrer, j'avais aperçu quelque chose qui m'avait surprise et fais mal. Les larmes aux yeux, j'essayais de me persuader que j'avais rêvé, que je n'avais pas vraiment vu ce que je pensais avoir vu. Mais quand ma mère fut partit et que je rassemblais des affaires pour sortir, je me forçais à regarder là où j'étais presque sûre de les avoir vu. Je levais nerveusement le regard vers la fenêtre de la maison sur le trottoir face à la mienne à quelque quinze mètres de la mienne et un nœud se forma dans ma gorge lorsque je les vis de nouveau en marchant vers la maison. Tous les deux étaient en train de s'amuser joyeusement. Je serrais les poings à un tel point que j'enfonçais mes ongles dans ma peau qui creusèrent des croissants de lune sur mes paumes de mains. Mais je me fichais de la douleur physique. Je voulais juste me débarrassée de la douleur psychique que je ressentais et ressentirais si il s'avérait que je ne me trompais pas. Pour être sûre de moi, il fallait que je regarde. Discrètement mais il le fallait. Nerveuse et les larmes coulant le long de mes joues sans que je ne puisse rien y faire, je traversais, tenant fermement mon sac à main alors que je n'osais plus lever le regard vers la grande maison dans le renforcement, cachée en grande partie par la végétation autour. Pourtant elle n'avait pas caché la fenêtre de l'étage où je les avais vu. Je déglutis, alors que je regardais le nom sur la boîte à lettres. Pas de nom. Juste l'adresse alors que je remarquais pour la première fois le système de sécurité extrêmement sophistiqué. Je m'écartais vivement alors que je restais dans l'incertitude. Les larmes coulant alors que je partais en courant loin de cette maison, une seule question persistait dans mon esprit :
Étais-ce réellement Tiger et Prada que j'avais vu...?
~ Zayn ~
Nous venions d'arriver à Londres, dans l'aéroport tandis que je traînais Harry derrière moi, alors que nous nous dépêchions de sortir de l'aéroport avant que des fans ne nous repèrent. Perrie avait passé une main autour de ma taille alors que Harry, la tête baissée, se laissait guider par moi-même vers notre voiture qui nous conduirait directement vers notre nouvelle maison a Perrie et moi-même que nous avions acheté pour vivre ensemble il y a maintenant deux semaines. Harry n'avait plus parlé une seule fois depuis que nous lui avions annoncé que Myah se trouvait à Londres. J'avais un pincement au cœur à l'idée que nous soyons ceux qui ont provoqué son soudain mutisme. Mais il devait le savoir. Perrie me lança un regard inquiet et pour la rassurer je la serrais d'avantage tendrement dans mes bras. Je sentis la tension quittait peu à peu ses muscles alors qu'elle s'apaisait légèrement dans mes bras. Harry s'arrêta soudainement. Perrie et moi-même l'imitions pour l'interroger du regard. Pour toute réponse, son regard dans les vagues, brisé, il nous demanda:
- Quand est-elle arrivée à Londres?
Je consultais ma fiancée du regard, alors qu' elle hocha doucement la tête. J'encrais mon regard brun à celui vert émeraude d'Harry, pourtant ternis par la douleur alors que je lui répondis le plus doucement possible.
- Elle est arrivée hier après-midi...
Les yeux d'Harry se voilèrent encore une fois, alors qu'il hochait la tête. Nous venions d'arriver devant notre voiture et je décidais qu'il serait bien que j'explique la situation à Harry. Après tout, Myah était la jeune fille qu'il aimait et qu'il voulait plus que tout retrouver. Il méritait la vérité plus que quiconque. Même si il n'avait pas encore posé beaucoup de questions (seulement deux soyons clair) je savais sans aucun doute qu'il mourrait d'envie de savoir tout ce que nous pouvions lui dire. Tout ce que nous avions pu apprendre. Je montais dans la voiture à la suite de Perrie et d'Harry, puis assis dans le fourgon avec eux, je me mis à lui expliquer tout ce qu'il fallait savoir.
- Apparemment, quand tu es arrivé en France et que vous avez commencé à sortir ensemble, Myah s'est rendue compte qu'elle voulait plus que tout pouvoir te voir dès qu'elle le souhaitait. Alors elle a eu une idée. Une idée qui lui permettait à la fois de vivre près de toi tout en réalisant l'un de ses plus grand rêve: finir ses études en Angleterre. À Londres plus précisément. Elle a donc décidé d'envoyer sa candidature dans plusieurs lycée réputé, dont le International British School. Tu sais comme nous qu'il est l'un des plus réputé de Londres mais aussi au niveau international du fait qu'il reçoit des personnes de tous les pays du monde entier. Elle ne savait pas encore si elle était prise. Elle ne l'a su que le jour de notre départ pour l'Angleterre. Elle a accepté. Sa rentrée des classes est demain, c'est pourquoi sa mère et elle ont emménagé hier après midi. Nous savons tout ça... rien d'autre... Karianne nous as permis de mieux comprendre quand nous avons découvert qu'elle était à Londres mais...
Harry déglutit alors qu' il triturait l'ourlet de son T-shirt. Il souffrait mais avait aussi peur du reste de la phrase. Il était nerveux. Je ne savais pas trop comment il allait le prendre. Mal sans doute... il sera sûrement frustré puis après il culpabilisera et souffrira en comprenant que Karianne voulait juste préserver sa meilleure amie de la douleur. Parce que même si Karianne n'était pas au courant que nous voulions réunir Myah et Harry, elle devait s'en douter. Je savais autant que Perrie que cette dernière n'était pas contre le retour du couple que formaient Myah et Harry, bien au contraire. Mais elle ne voulait pas pour autant trahir sa meilleure amie. Et je comprenais cela plus que quiconque.
- Mais...?
- Mais... elle a refusé de nous donner la nouvelle adresse de Myah... Nous savons juste qu'elle vit à Londres. Rien d'autre sur sa localisation.
Harry se renfonça dans le cuire souple de son siège de voiture, alors qu' il passait une main tremblante dans ses cheveux bouclé. Ses yeux avaient viré au noir obscur, signe qu'il souffrait et qu'il était furieux et frustré. Pourtant je savais que ce qui dominait était la douleur. Je savais que je devais m'attendre à ce qu'il s'effondre à n'importe quel instant. Et je sentais que c'était pour bientôt. Et j'avais raison. Car au moment où la voiture entrait dans notre villa à Perrie et moi-même, Harry n'attendit pas que la voiture soit garée qu'il sortit précipitamment, en larmes et qu'il donna un coup de point dans le mur du garage. Avec horreur, je vis le sang gicler du poing de mon meilleur ami alors qu'un craquement sinistre retentit. Je courus vers lui frénétiquement alors que je l'éloignais vivement du mur. Tentant de le calmer. Doucement. Mais la douceur ne marchait pas. Mais je tentais toujours. Mais la fureur et la douleur prirent possession de mon être quand je vis la main de mon meilleur ami.
- HARRY PUTAIN CALME-TOI! TU AS LA MAIN CASSÉE!
To be continued...
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