Chapitre 10
CHAPITRE 10
~ Myah ~
- Que veux-tu pour le dessert ma puce? S'enquit avec douceur ma mère.
Je jetai un rapide coup d'œil sur la carte des desserts voulant faire croire à ma mère que j'avais vraiment l'intention de commander quelque chose, alors que bien évidemment ça n'était pas le cas. Je fis mine de chercher quelque chose alors que je ne lisais même pas. Ma mère souffla, inquiéte, alors qu' avec un petit sourire triste elle me reprenait la carte que je tenais entre mes mains. Puis prenant une seconde dans les mains du serveur tout en le remerciant alors qu' elle me la mit en main.
- Si tu voulais vraiment me faire croire que tu réfléchissais sérieusement à ce que tu allais prendre comme dessert il aurait été plus malin de bien prendre la carte des desserts et non celles des boissons. Tu dois manger ma puce...Alors... Maintenant tu vas vraiment lire cette carte et prendre quelque chose qui t'intéresse.
Abattue de faire du mal à ma mère en l'inquiétant, je décidais de l'écouter et de faire ce qu' elle me demandait dans le seul but de lui apporter un peu de paix. Après le départ de celui qui est censé être mon pére, maman avait beaucoup souffert, et cela n'avait pas arrangé les choses qu' elle sache une partie de ce que je vivais au collège. Je lui en avais fait assez baver pour lui rajouter la douleur et l'inquiétude de me voir dans ce piteuse état. J'ouvrai donc la carte, après m'être excusé. J'avais à peine ouvert la carte que ce fut la seule chose qui me sauta aux yeux. Les larmes commençaient déjà à couler tandis que je sortais de table en m'excusant, après avoir laissé tomber sur la table la carte des desserts. Adossée contre le mur derrière le restaurant, je pleurais à corp perdu alors que les mots se rejouaient dans ma tête.
"À gagner avec ce dessert aux Oréos une rencontre exclusive avec le boysband One Direction!"
~ Harry ~
- Mon chéri..., disait d'une voix apaisante ma mère alors qu'elle me caressait tendrement la joue afin de me réveiller en douceur. Ses réveils étaient une des choses les plus cruciales qui me manquaient lorsque je suis en tournée. J'avais peut-être 19 ans, mais je restais toujours un homme très sentimental et très attaché à sa mère.
J'ouvris péniblement les yeux, n'ayant à cet instant qu' une seule envie, m'endormir de nouveau après avoir pris une bonne dose de spasfond pour calmer l'effroyable migraine que j'avais. Et malheureusement ce n'était pas tout! J'avais aussi un goût écoeurant dans la gorge et dans ma bouche c'était tout... pâteux... Eurk... vraiment très dégoutant. Je ne fis aucuns efforts pour me souvenir pourquoi j'étais dans cet état là. Premièrement parce que ce n'était pas ma première gueule de bois - bien que ce soit pour le moment la pire - et deuxièmement ce n'était vraiment mais alors vraiment pas compliqué de comprendre. En bref il ne fallait pas être Einstein pour deviner que j'avais bu jusqu'à devoir délirer.
- Laisse moi...dormir..., dis-je dégouté par moi-même mais surtout par ma voix pâteuse. J'étais complètement à l'Ouest, à moitié endormie. J'étais dans cette phase qu' on a tous déjà connu, celle où on est réveillé au point d'entendre, de parler et parfois de voir, tout en étant à la fois endormie. C'est très étrange. Mais bizarrement je fus bientôt entièrement réveillé et debout.
En effet, l'estomac qui se retourne alors que vous avez à peine le temps de courir au toilette afin de vomir, c'est quelque chose qui réveille très bien... Je courais et j'arrivais au toilette où agenouillé par terre, la tête dans la cuvette, je vomissais tout l'alcool que j'avais du ingurgiter en masse la veille. Je me "soulageais" toujours l'estomac - qui était toujours prit de crampe - lorsque j'entendis des petits pas feutrés arrivaient avant que le parfum de ma mère ne provienne jusqu'à moi - bien que j'ai l'odeur du vomi qui me suintait à la peau et dans la bouche - au moment où elle entrait. Elle s'agenouilla près de moi et me caressa tendrement et lentement mon dos avec la paume de sa main. Cela me fit un bien fou alors qu' au bout d'un certain temps, je finissais par m'écarter de la cuvette des toilettes alors que je m'adossais contre le mur. M'a mère était toujours assise à mes côtés, elle me demanda soudainement d'une petite voix si ça allat mieux.
- Ouais... je vais prendre un aspirine ou un spasfond puis ça ira encore mieux après ça, affirmais-je.
Je gardais les yeux clos, ne me sentant pas assez fort pour supporter le regard que ma mère devait sans aucun doute posait sur moi. Je ne supporterai pas de voir la même inquiétude que j'avais vu dans son regard la veille mais plus que tout je ne supporterai pas de voir que je l'avais déçu. Parce que je savais sans l'ombre d'un doute qu' elle devait être déçue. Très déçue. Je dus tout de même me résoudre à les ouvrir quand la porte du toilette s'ouvrit de nouveau. Gemma entra un sourire compatissant sur le visage mais toujours cette foutue inquiétude dans le regard alors qu' elle me donnait un verre d'eau et que dans ma paume de main elle déposait un comprimé. Je remerciais ma grande sœur d'un petit signe de la tête accompagné d'un petit sourire désolé et triste. Mais je ne la regardait pas plus de cinq secondes trop honteux. Trop honteux de leur infliger mon état par ma faute, alors que je ne les voyais que très rarement. Gemma finit par me glisser un petit regard que je compris comme étant "on ne t'en veux pas, c'est normal!". Et c'est ce qu' elle me dit a voix hautes avec d'autres mots et tournés d'une autre manière. Mais c'était ça. Je lui fis un sourire reconnaissant alors qu' elle venait me faire un câlin avant de me glissait à l'oreille un : "Je t'aime petit frère!" , avant de quitter la pièce me laissant de nouveau seul avec notre mère.
- Harry... Je te connais tu es mon fils et je sais que tu t'en veux, que tu as honte, mais bon dieu! Tu n'as pas à avoir honte d'être humain! Parce que c'est ça Harry, tu es amoureux et tu vis mal d'être séparé de celle que tu aimes, tu as juste voulu trouver une distraction le temps d'une simple soirée. C'est la première fois en deux semaines presque, que tu fais cela. C'est un comportement humain dz vouloir oublier la douleur mon chéri. Très humain. Alors ne t'excuse jamais d'être un si merveilleux être avec un cœur et des sentiments. Jamais. Je suis très fière de toi, Harry, crois-moi. Et je sais parfaitement que tu récupérera Myah, n'en doute pas. Tout ça pour te dire que je t'aime Harry et que tu vas me manquer. Seulement la prochaine fois que tu reviendras j'espère que ce sera accompagné d'une jeune française.
Elle m'avait dire tout ce magnifique petit discours en m'ayant attiré dans ses bras réconfortant de maman. Elle me serrait très fort dans ceux-ci et moi je m'étais laissé aller, espérant par tout les moyens que ma mère disait vrai et que c'est bien ce qu' il se passerait. Ma mère avait ce don, celui de vous apporter un rayon de soleil dans les pires moments. Même ce petit don de faire ou dire à chaque fois le contraire de ce que l'on pensait. Je voulais la remercier pour tout ce qu' elle m'avait dit, lui dire à quel point je l'aimais moi aussi et tout ce que j'avais besoin de lui dire mais élevé me devança. Elle reprit la parole, un brin amusée.
- Dépêche-toi de prendre ce médicament, de te laver - (surtout) les dents aussi hein - et d'aller nettoyer la moquette avant de la voiture de Matty que tu as décoré cette nuit, déclara-t'elle dans un éclat de rire. Perrie et Zayn sont là dans une heure alors on se booste!
To be continued..
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