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Je sais pas ce qu'il s'est passé, c'est vraiment bizarre, je ne comprends pas. Comme si ma vie n'était pas déjà asse cheloue et imprévisible comme ça, il fallait en plus qu'elle se transforme en un machin illogique à la forme de courbe sinusoïdale.

Je vous explique : je suis sortie d'une période de dépression en une nuit.

Vous pensez peut être que j'exagère avec mes mots, mis ce n'était pas juste une petite déprime. Ça faisait un mois que ça dure, et j'étais vraiment dans le noir. Je restais enfermée dans ma chambre toute la journée, à écouter des musiques qui disaient que ce monde est triste inutile et fou. Je lisais des livres de citation mutilation/triste ou des histoires qui étaient tout sauf des happy end. Je bougeais peu, j'avais envie de rien, je me baladais dans la maison sans aucun but (même pas envie de lire des mangas ou regarder des animés !) J'avais aucune motivation pour travailler, aucune envie de lire non plus, et je n'étais pas d'humeur à jouer et m'amuser. Je faisais rien. Parfois je m'asseyais sur le canapé devant la télé allumée mais je ne regardais pas vraiment. Parfois je me posais dans ma chambre et je laissais mes pensées dériver sans but. Parfois je pensais à toutes ces choses qui auraient pu se passer si j'avais eu un peu de courage. Et tout le temps je me disais que cette vie n'avait aucun sens. Je me levais, allais en cours, rentrais, me douchais, mangeais, puis je me couchais sans pouvoir m'endormir. J'avais l'air d'un robot. J'étais plongée dans une routine ennuyante, je faisais juste les choses parce qu'il fallait les faire. J'ai même créé une playlist remplie de chansons calmes, tristes et déprimantes. Je ne supportais plus le voix fortes et joyeuses des chanteurs que pourtant j'adore. Je ne supportais plus les tempos rapides et puissants.

J'avais des périodes de rire évidemment, parce que c'est la routine. Ma famille, mes amis, quand il y avait une blague drôle, l'ambiance se faisait plus légère, et j'oubliais un instant le vide.

Mais ça revenait. Trente seconde plus tard, le noir m'engloutissait de nouveau, et je me remettais à penser a tout ça. Ça revenait à chaque fois, je ne pouvais pas m'empêcher d'y songer, même quand je parlais aux gens.

J'avais même plus envie de faire du sport !!!!

Et mes poignets. C'est ce que je détestais le plus. Mes poignets. C'était insupportable, mais je ne pouvais pas, je pouvais pas m'en empêcher. C'était plus fort que moi, je les fixais, les frottais, essayais de les cacher. J'y pensais tout le temps, à chaque fois que j'entrais dans la salle de bain mon regard s'arrêtait sur une lame de rasoir. Et j'avais beau essayer de toutes mes forces de penser à autre chose, c'était vain. Ça revenait, encore et encore et encore.

Et je déteste ça. Parce qu'il n'y avait rien. Parce que je ne voulais pas le faire,  parce que je ne veux pas avoir mal. Je n'ai jamais eu l'intention de me mutiler, et je ne l'ai jamais fait, mais j'y pensais tout le temps. Vraiment tout le temps. Mon regard s'arrêtait sur ce petit espace de chair vierge, et mon esprit s'imaginait le sang en couler. Je me voyais m'enfoncer cette lame dans la peau, j'imaginais le rouge envahissant et tachant tout. Puis je clignais des yeux et il n'y avait rien. Je mettais (et mets toujours) des bracelets et des manches longues pour cacher des cicatrices inexistantes. Je stressais à l'idée que quelqu'un voit. Voir quoi ?? Il n'y a absolument rien sur mes poignets !!! Ça me rendait dingue, ça me tuait de l'intérieur. Je grattais mes poignets, je les frottais et j'avais des frissons à l'idée qu'ils allaient s'ouvrir et que le sang en sortirait. Je ne me suis jamais mutilée et je n'ai pas l'intention de le faire un jour. Mais cette pensée me hantait. Et je les fixais en imaginant les traces d'un rouge plus ou moins vif, et je les cachais comme s'il y avait quelque chose à voir, et j'avais honte comme si j'avais fait une bêtise.

Je n'ai jamais compris pourquoi les gens se mutilent. Enfin si, je peux envisager la volonté d'exprimer physiquement une douleur intérieur, moi-même je me plaignais de ne pas réussir à extérioriser mon mal-être, mais je n'ai jamais vu ça comme une solution. Voir des images de gens se mutilant m'a toujours fait sentir mal, ça me donne des haut-le-cœur alors que le sang ne m'a jamais dérangé. Ce qui me dérange, c'est que les gens se font ça eux même, et qu'on peut lire la douleur sur leur visage. Voila ce que je ne comprends pas : comme si on avait pas déjà assez de problèmes dans ta vie, il y a des gens qui en plus de ça se font volontairement souffrir. C'est, à mes yeux, stupide. Quand je lis les livres, je comprends à peu près pourquoi les gens le font, mais je n'approuve tout de même pas. Et si j'en rencontre dans la vraie vie, ce sera la même chose : j'essaierais de comprendre, puis je l'empêcherais de continuer.

Alors je comprends vraiment pas pourquoi mon esprit était hanté par cette vision. Moi, ça me fait vraiment peur, cette douleur de s'ouvrir la chair, le sang qui se déverse de la plaie, la sensation de la vie qui nous abandonne. Et devoir cacher ça ensuite. Je n'y arriverais sûrement pas. Tout ça me pousse à ne jamais considérer ça comme une solution, pourtant j'ai passé tout le mois de mai à vivre comme si je le faisais. J'ai essayé l'auto-persuasion, je fixais mes poignets pendant de longues minutes pour bien faire comprendre à mon cerveau qu'il n'y avait rien, mais cette horrible sensation de présence de cicatrices revenait, encore et encore et encore.

Et je ne supportais plus de parler aux gens. Je minimisais mes contacts avec ma famille, je ne parlais plus à mes camarades de classe. Quand j'arrivais je me mettais à l'écart jusqu'à ce qu'on rentre dans la salle. Je passais toutes mes pauses au CDI, j'avais perdu l'appétit. Je trouvais toujours des choses à reprocher aux gens, j'étais parfois fâchée sans aucune raison, je ne voulais pas qu'on vienne me parler.

J'avais l'impression de disparaître peu à peu, de me faire avaler par la foule et le bruit. Et je n'avais plus envie de me débattre, je me laissais sombrer, couler, jusqu'à atteindre un point où je ne supportais même plus de vivre.

Et un matin je me suis réveillée et tout ça avait disparut.

Je n'ai pas compris, je ne comprends toujours pas. Je me souviens avoir écrit mon mal-être dans mon journal (que je n'utilise presque jamais) pour que je n'oublie pas, plus tard, qu'il m'arrive de me sentir mal. Puis je suis tombée sur un livre intéressant et drôle, que j'ai dévoré. J'ai appris pleins de trucs cool, et j'ai regardé une vidéo drôle aussi. J'ai dormi à 3h du mat et, au réveil, un sourire heureux était collé sur mon visage. Et il y est resté toute la journée. Je crois que j'en ai juste eu marre de déprimer. Mon cerveau s'est dit "ok ça fait des semaines qu'on ne voit que du noir, maintenant ça suffit". Ou peut être que finalement l'écriture a servi à quelque chose ? Ça serait bien la première fois. Et puis tout de même, quand les gens disent que ça apaise, ça n'a pas cet effet là. Ça fait pas tout disparaître comme ça, en un claquement de doigts ! C'est pas possible ! C'est censé te détendre un peu, et petit à petit tu vas mieux ; mais pas . . . ça. Ce jour là je me suis sentie vraiment invincible, j'ai dis bonjour à tout le monde, j'ai été attentive en cours, j'ai travaillé, j'étais vraiment heureuse. Et je le suis toujours. Je me sens moins invincible bien sur, mais la bonne humeur est là. C'est . . . impressionnant. Mes potes ont été surpris en me voyant arriver, avec mon sourire éclatant et mon "salut" joyeux.

C'est peut être aussi à cause de Dans Ma Chambre, cette nouvelle histoire que j'ai publié. En fait j'avais écrit ces chapitres il y a longtemps, sur papier, en cours. Je me sentais mal alors j'ai fait ça mais ça m'avais pas vraiment aidé à aller mieux. Pas du tout. Et quand ce mal revenait je relisais les premières feuilles, ou j'en écrivais d'autres. Comme je me sentais vraiment vide ce week-end, j'ai décidé de la réécrire et la publier. De toute façon ça correspondait bien à mon état d'esprit.

C'est étrange parce qu'écrire ne m'a jamais fait du bien. Je ne me suis jamais sentie mieux après avoir poser mes sentiments sur papier. Peut être est ce parce que d'autres l'ont lu, parce que j'ai vraiment extériorisé ça.

Je sais pas.

Ce n'est pas très grave, l'important est que je sois sortie de cette dépression. Je me sens tellement mieux maintenant . . . J'ai l'impression d'être une personne différente.

Donc voilà, c'est pour cette raison que je n'ai pas écrit la suite de Who I Am ? Je crois que le dernier chapitre date d'il y a un mois, je pense que je devrais recommencer à écrire maintenant XD Vous inquiétez pas je vais m'y remettre

PEACE ON YOU

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