Mon oncle est mort.

Ça va.

Enfin je crois...

Je tiens le coup comme je peux

Je déteste ça.

J'ai dit à une amie, que lundi j'étais à son enterrement. Elle a était désolé pour moi cinq minutes.

C'est normal en faite... pour vous la vie continue sans aucun changement.

Moi je fait un deuil.

C'est le plus dur...

Mes amies me parlent d'une sortie un mercredi après-midi.

Pourquoi pas...

Mais pour moi, je ne peux pas me projeter plus loin que deux minutes.

C'est trop dur.

Déjà avant l'enterrement j'arrivais pas à me dire qu'il y allait avoir quelque chose après.

C'est comme si ma vie c'était arrêtée lundi 3 avril à 14h30.

C'est pas que je ne veux pas, bien au contraire. C'est juste que mon cerveau fait barrage.

Dès que je me dit quelque chose au futur, il me renvoie à cet épisode et ma poitrine se resserre. Comme si j'allais pleurer.

Je crois que c'est le plus difficile dans ces événements.

L'après.

Le fait que ta vie à toi continue.

Je sais bien qu'il fait que j'avance coûte que coûte.

Mais là c'est beaucoup trop dur.

Je suis comme un enfant.

J'ai besoin d'amour.

Que quelqu'un me disent que tout va bien et qu'il me sert dans ces bras.

Mais je ne peux pas le demander à ma famille.

Pour eux aussi c'est un deuil.

Et je ne veux pas qu'en plus de leur larme, ils doivent porter les miennes.

Mais c'est trop dur...

J'y arrive pas....