Au court de la journée d'hier tout était étrange. 

Au début je me réveille après une nuit entière de sommeil peu agité. Première fois qu'avoir des trace de matelas sur la peau de mes cuisses m'a fait plaisir.

Ensuite je n'avais plus cette sorte de nausée persistante que j'avais, je pouvais manger en prenant du plaisir. Au lycée je mangeais plus que nécessaire dans l'espoir que cette nausée disparaisse et à la maison je me permet de ne pas finir mon assiette le soir.

Je pouvais aussi faire des vannes et écouter de la musique. Peut-être que j'étais shooté toute la nuit et une partie de la journée.

Au fil de la journée mon bonheur descendait  peu à peu. Et le soir toute la nervosité que je n'ai pas eu dans la journée était venue se loger dans mon ventre. La nausée est revenu.

C'est le moment ou je prends mon deuxième antidépresseur. 

Cette nuit, qui n'est pas censé être terminé (je viens d'éternué au milieu de la phrase), je pense ne pas avoir trop mal dormi si on oubli que mes yeux semblent inciter mes paupières à se fermer.

Hâte de voir ma psychiatre pour lui en parler, parce que si l'antidépresseur me fait passer des soirées en PLS non merci.

Mon beau-père me dit de me calmer. Facile à dire quand c'est quasiment toujours lui qui est dans la colère et les émotion forte. Je le trouve très mal placé sachant que dans ma famille je suis l'une des personnes avec le plus de self-control. Si je pouvais me calmer, je le ferais.

 "Met un podcast de relaxation et de musiques douces", tu penses que je n'ai pas essayé ?

Je veux bien être calme mais quand t'es dans une dépression nerveuse, tu t'éloigne de la figure du Dallai Lama.

A 07:00 on part pour le "Colorado Français".

J'ai aucune volonté de quitter mon lit.

Je pense que je n'ai aucune volonté tout court en fait.

J'veux dormir et je ne suis pas physiquement fatiguée.