- Je t'aime Voltaire... Je t'aime putain

Je courus la prendre dans mes bras et la presser fort contre moi. Je ne voulais pas qu'elle s'échappe,je voulais la sentir près de moi. Unir notre corps et notre coeur.

- Je t'aime aussi Flor,je suis désolé mon amour,je suis désolé.

Elle pleurait sur mes épaules,elle sniffait. Elle me serrait à son tour,et c'est mon coeur qui se serrait cette fois.. J'avais peur,peur de tout cet amour qu'elle ressentait pour moi,peur de ne pas pouvoir être à la hauteur,peur qu'elle parte un jour à force de la blesser. Personne ne pourrait comprendre,peut être que moi non plus je ne devrais pas,mais non,je ne peux me permettre de ne pas comprendre son amour,et de ne pas le sentir. Je la blesse et elle vient à moi pour la consoler,après avoir été dans une colère noire,elle te lance des "Je t'aime" à en couper le souffle,même le diable s'agenouillerait.

Elle se décala de moi et s'allongea en croisant ses bras sur son visage. Ses habits mouillés et collés à sa peau qui laissaient voir son soutien gorge et ses tétons pointus qui voulaient s'échapper de ses prisons,dans d'autre circonstances,m'auraient bien tentés à lui faire l'amour durant toute la nuit,mais...

Je ne savais plus quoi faire. Je la sentais devenue très vulnérable et ça me faisait trop peur,pire quelques heures avant elle m'avait crié,qu'elle voulait qu'on se tape une pause et elle était claire dessus. Et pour casser ce silence qui pesait depuis bientôt dix minutes dans cette pièce,je lui proposai le chocolat et les bonbons qu'elle refusa.

- J'ai peur!

- Je sais Flor... Elle va aller bien

- Comment peux tu dire ça? Elle a bu de l'insecticide alors qu'elle porte un bébé.

- J'ai...la foi.

Je m'allongeai près d'elle et l'entourai de mes bras.

- Je me rappelle quand j'étais petit,pas une fois je dormais sans que ça soit ma mère qui me mette au lit,et puis un jour elle est tombée malade. Elle avait un cancer du col de l'utérus et devait subir une opération. Heureusement pour elle et pour nous,elle avait une chance de s'en sortir. Le jour de son opération,j'arrivais pas à dormir,sachant qu'elle va subir une opération et que si ça se passe mal,je ne la reverrais plus. Je tremblais,j'avais froid,je pleurais et j'avais peur. Même quand j'étais entouré de mes soeurs à la maison,seuls ce soir là,on avait tous peur,et personne ne pouvait rassurer personne d'une façon ou d'une autre,la seule chose qu'on devait garder en nous c'était la foi,la foi que tout irait bien et que le lendemain on aurait de bonnes nouvelles.
Juste pour te dire,que je sais que rien de ce que je vais te dire,ne va te rassurer,mais espère qu'elle va bien.

Elle se retourna et me regarda. Une minute ou deux,plongé dans ses beaux yeux noirs envoûtants,et elle m'embrassa. Je l'embrassai à son tour et je fis ce que j'ai toujours voulu depuis des années,je mis du slow et je lui fis l'amour pendant quelques heures,pour la libérer. Et je sentis ce truc là,ce sentiment inexplicable quand on aime une personne du plus profond de son coeur,ce sentiment de bien être,cette force.

Elle s'endormit contre moi,et c'était la première nuit qu'on allait passer ensemble.

Je me réveillai à l'heure habituelle et je la regardais dormir un moment,elle était tellement belle,mon Dieu!! J'allais finalement perdre la tête un de ces jours,ce ne serait pas merveilleux?!! Pour la seule personne qu'on n'a jamais autant aimé sur cette terre,la seule personne qui te donne l'impression d'être unique parmi les 7.5 milliards qui existent. Je l'embrassai et partis préparer Chris pour l'école.

- Bonjour bonhomme

-...

- T'as bien dormi?

Il avait quoi à me bouder comme ça? Il se passait quoi encore?!

- Chris ça va? Tu as quoi?

- J'ai jamais compris pourquoi tata Larissa a disparu comme ça!

- Écoute petit,je sais que c'est difficile pour toi,parce que t'étais habitué à sa présence ici,mais elle est partie de plein gré,elle m'a quitté Larissa,et ça me rend triste tout comme toi.

- C'est pas vrai,sinon cette fille ne dormirait pas dans son lit avec toi.

- Cette fille a un nom Chris,elle s'appelle Floriane mais tu peux l'appeler Flor,et tout ce qui est ici n'appartenait pas à Larissa sinon ça aurait été moi qui partirait.

- Je ne l'aime pas cette fille

- Je ne te demande pas de l'aimer,mais de la respecter,maintenant tu te tais et tu finis ton assiette. T'as dix minutes.

Maintenant je m'inquiétais du comportement de Chris. Je l'emmenai à la maternelle. Aujourd'hui je devais aller travailler,mais ce serait impossible,j'ai Flor chez moi et elle dormait encore quand je suis parti. J'appelai mon assistante et motivai mon absence pour aujourd'hui. Je passai prendre le déjeuner,et un truc à manger vers midi,parce que je ne comptais pas cuisiner,au pire je chaufferais les restes de la nourriture d'hier.

Ok! C'est vrai que hier soir,apparemment tout est entré dans l'ordre,on a fait l'amour pendant quelques heures puis on s'est couché,jusque là ça va. Et maintenant? Une fois que j'aurais franchi cette porte qu'elle Flor que je vais affronter,la tigresse ou ma douce chocolate? Je respirai et descendis de la voiture, je rentrai à la maison,déposai la nourriture et montai directement dans la chambre.

Elle sortait de la salle de bain,la serviette entourant son corps,le regard triste et coupable. Je fais un pas vers elle et elle recula.

- Flor... Tu n'es responsable de rien

- Tchiip... Ne t'approche pas de moi,s'il te plaît.

Je sortis et descendis à la salle à manger,quelques minutes elle me rejoins habillée.

- Je dois aller à l'hôpital...

- Je t'emmène... Mais tu ne veux pas manger avant?

- J'ai pas faim

- Mais...

- Arrête... Je ne veux rien manger! Emmène moi là bas,ou je vais seule,de toute façon j'ai pas si tellement besoin de toi.

Elle sortit en furie,je la rattrapai et lui fit monter dans la voiture. Le trajet se fit en silence jusqu'à l'hôpital. J'éteignis le moteur et elle respira bruyamment.

- Ça va aller Flor.

- Ah la ferme Voltaire. Si hier tu étais parti gentiment comme je te l'avais demandé,sa pa t'ap rive.

Et elle sortit brusquement dans la voiture.

☆☆☆

J'étais énervée,j'étais en colère. En colère contre Junior,contre Voltaire et contre Mathilde,celle là franchement. Même si quelqu'un me l'avait dit,je ne l'aurais pas cru,ma tante avaler de l'insecticide parce qu'une merde l'a planquée. Elle est tellement égoïste,elle n'a même pas pensé à moi,à son enfant. Était elle vraiment amoureuse à ce point? C'est Voltaire qui a compliqué la chose,c'est un gros imbécile celui là. Tchiip. Tout ça,tout ça et il veut me faire croire que ça va aller,je ne veux pas perdre ma tante,c'est pas parce que hier mon père m'a trouvée que je dois immédiatement perdre celle qui a pris soin de moi.

Et maintenant que j'étais à l'intérieur de cette maudite salle d'attente,je paniquais,je suais. Toute cette peur!! Depuis hier j'ai fermé mon portable pour ne pas avoir des nouvelles. Heureusement que Jackson est entré dans ma vie à temps. Si ça n'a pas été lui,j'aurais fait quoi hier? Dieu seul sait.

- Je viens pour Mathilde Boursiquot

- Chambre 34 au fond du couloir.

J'ouvris la porte et Jackson était là.

- Elle va bien?

- On eu le temps de lui faire un lavage.

Je me sentis soulagée

- Et elle sortira quand?

- Je croyais qu'elle n'avait personne dans sa vie!!

- Non... Elle n'a que moi.

- Et cet enfant qu'elle portait? Ça vient de l'Esprit-Saint?

- Qu'elle portait? Le bébé est...

- Il est mort... Elle l'a perdu!! Tu m'expliques ce qui s'est passé hier? Parce que...je suis perdu.

Le bébé est mort? Je devrais être content ou triste? De toute façon,il n'y a plus rien qui la relie à ce lâche qui s'est barré,c'est une bonne chose je trouve.

- C'est une très longue histoire,et là c'est pas l'endroit parfait. Elle n'est pas encore réveillée depuis après le lavage?

- Non,le docteur a dit qu'elle devrait se reposer.

La porte s'ouvrit à nouveau et c'était Voltaire. Ah tiens!!

- Flor?

- Voltaire?

- Bonjour... Dit-il à Jackson

- Bonjour!

- Voltaire,voici mon père Jackson et Jackson voici mon petit ami Voltaire.

- Tu veux dire ton grand ami Voltaire?

Voltaire me regarda avec incompréhension et je fis une grimace à la remarque de Jackson. Ils se donnent une poignée de main ferme. Et je les regardai. Lol papa ak bo-fis,presque le même âge. Pour une fois j'assume ma relation devant une personne,et je me sens à l'aise,sans gêne.

- Et...tu comptais me le dire quand?

On se retourna à l'entente de cette voix. Mon coeur battit si fort que j'ai cru qu'il allait s'arrêter.

- Ma tante!

- Jackson??

- Oui c'est moi Mathilde!

- Flor? Sa l'ap fout fè isi a? Qu'est ce que tu as encore fait?

- Ma tante...

Je ne savais plus quoi dire. Je ne pensais pas que ma tante détestait Jackson à ce point.

- C'est moi qui ai trouvé Flor,et...

- Sors d'ici... Dehors! Je ne veux plus jamais te revoir. Dit-elle durement.

- Mathilde,j'ai pleins de choses à te dire,tu dois m'écouter...

Voltaire sortis en douce et me laissa seule au milieu d'eux,je ne savais vraiment pas quoi faire.

- Ma tante,tu dois lui parler ou l'écouter,je sais tout maintenant. Je n'avais pas besoin de le chercher,il est venu à moi. Je vous laisse vous expliquer,je passerai plus tard.

- Mon bébé! Mon bébé il est où? Mon enfant,il est où? Il est où?

Elle est sérieuse elle? Elle a bu du poison tandis qu'elle portait un enfant,elle a réussi à s'en sortir et maintenant elle crie mon bébé partout.

- Calme toi Mathilde,calme toi.

- Tu as tué ton bébé ma tante,tu l'as tué.

Elle pleurait et j'avais mal pour elle,mais elle devrait savoir que c'est de sa faute si cet enfant n'est plus. Une infirmière est venue lui donner un calmant et je sortis laissant Jackson seul avec elle et je ne sais pour quelle raison,mais je faisais confiance à Jackson pour rester avec elle.

Malgré moi une larme coula sur ma joue. Qu'est ce qui lui était passé par la tête pour avoir fait un truc aussi stupide? Voltaire m'attendait devant la chambre et il me prit dans ses bras,c'est tout ce dont j'avais besoin. Un câlin,un énorme! Moi qui n'aimait pas ce truc. Mais quand il s'agissait de Voltaire,je pourrais passer toute une vie à donner et à recevoir des câlins.

- Je t'aime idiot

- Je t'aime ma petite femme. Tu te sens mieux maintenant?

- Je crois,même si ma tante me fait toujours de la peine.

- Je comprends. Tu veux que je t'emmène où?

- Chez moi... Tu pourrais rester si tu veux,on préparera à manger,on fera un peu de ménage...

- On fera l'amour aussi si tu veux...

Je souris et on alla à la voiture. Durant le trajet je lui ai expliqué tout ce qui s'est passé avant hier quand Lora m'avait vu,ma journée d'hier à l'école,le garçon que j'ai frappé avec colère et qui est à l'hôpital,j'espère qu'il ne l'est plus en fait,et ma rencontre avec Jackson.

- Comme ça t'as eu deux combats en une seule journée? Je ne savais pas que t'étais autant bagarreuse.

- Moi non plus.

Et on se mit à rire.

- Sinon qu'elle est ta première impression sur ton père?

- Il est very cool...

- Je suis content pour toi ma chérie.

On était arrivé,et on descendit de la voiture. Aujourd'hui,Voltaire va connaître ma chambre. J'ouvris la barrière et une fois rentré,la referma.

- Et si on changeait de programme? Lui demandai-je en avançant plus près de lui,et en l'embrassant.

- Humh... et...tu...veux...faire...quoi?

- Le...reste...de la...journée...dans...mon lit...avec...toi.

Il se détacha de mes lèvres brusquement.

- Ça,ça me plaît! Me dit il en un clin d'oeil

J'allai ouvrir la porte de la maison et je l'entrainai directement vers ma chambre.

- Tada! Voici ma... Alpha?

- Valéry?

Hello tout le monde,comment allez vous? Et comment ça se passe le nouvel an? Moi ça va

Aujourd'hui je reviens avec un nouveau chapitre pour vous,et vous aurez un autre demain. Je tiens à vous dire qu'à partir d'aujourd'hui,je ferai le maximum de poster un chapitre durant le week-end,vendredi à dimanche.

Sinon,l'histoire va aller vite,il ne reste plus trop de chapitre je pense.

Je vous souhaite une très bonne nouvelle année à vous,dans le respect et l'amour.

Bisous tout le monde
😚😚😚