Alpha en média

L'école devrait recommencer habituellement aujourd'hui,mais mon lit était tellement sucré que j'avais pas du tout envie de me lever,heureusement ma tante pense que j'ai toute la semaine comme repos,donc je n'avais pas à m'inquiéter qu'elle vienne me rendre sourde dans ma chambre. Il était 8h quand mon portable se mit à sonner. Qui est ce ça menm? Tchiiip.

- Allô?

- Pas besoin de crier,j'espère que toi non plus tu n'es pas à l'école aujourd'hui parce que je viens chez toi dans 30 mns.

- Mais c'est quoi menm Alpha? Tu as des malpropretés dans tes yeux pour voir à quelle heure tu m'appelles? Sérieusement s'il y avait la police d'urgence je les enverrai immédiatement te ramasser.

- Mais quel crime que je viens de commettre là? Il est déjà 8h à ce que je sache!

- Tu viens tuer mon sommeil,c'est plus qu'un crime,en plus tu me fais parler,tchiip bye! Débrouille toi de rentrer quand tu seras devant la barrière,parce que je ne compte pas me lever.

Je raccrochai. Cette fille là! Menm la mort n'a pas besoin d'elle,sinon elle ira anmègde (ennuyer) tous les morts,je dis bien tous les morts,heureusement Jésus a eu l'intelligence d'être ressuscité,sinon je ne sais plus ce qu'il aurait fait d'elle. Je restai un moment au lit,après je me suis levée pour faire ma toilette. Je mis un short et une chemisette,et alla prendre mon petit déjeuner. J'ouvris le réfrigérateur et trouvai trois mango (mangues),je décidai de les manger,bon c'est trop petit pour que j'en laisse une à Alpha et puis je l'ai pas demandé de se ramener chez moi. Je préparai le petit déjeuner,je pris des brioches tranchées que je mis du mamba dessus,je fis un bon chocolat chaud,je bouillis un oeuf et pris quelques tranches d'ananas que je mangeai avant.

J'entendis frapper à la barrière,c'était Alpha,je ne l'occupai même pas. Je lui avais dit de se débrouiller. Et moi je me moquais d'elle à l'intérieur. Tiens je l'entendis me menacer dehors. Bon li pap rantre menm! Je décidai d'aller lui ouvrir,et elle me poussa pour rentrer toute boudée.

- Tu es raz quand tu le veux Flor,je déteste ça!

- Ne viens pas commencer dans ma tête!

- Franchement,je me demande comment fait ta tante pour te supporter,tu es tellement bête!

Je la regardai qui s'énervait sur moi et qui disait des trucs bidons.

- Y a pas plus chieuse que toi non plus Alpha!!

Elle me détailla de la tête au pied et secoua sa tête.

- Voltaire mele (Dommage pour Voltaire)!!

- Si seulement tu arrêtais de parler de lui pour une fois Alpha,ce serait mon plus grand bonheur!!

Elle jeta son sac en bandoulière sur la table et me dévisagea.

- Quoi?

- Je vous aime bien,vraiment bien Voltaire et toi,tu sais pourquoi? Parce que tu lui casses la tête,et lui eh bien,lui t'aime comme ça.

Elle tira la chaise et s'assied. Elle prit avec moi son petit déjeuner. Elle est bizarre Alpha,elle est comme une vielle qui devine à des milliers de kilomètres la vérité dans les yeux des gens...

- Je ne lui parle plus!

- J'ai déjà deviné,et pour quelle raison?

- Parce que... Je le veux!

- Et tu es très sûre de ce que tu veux?

- Et si on parlait de Mathias,tu m'avais dit que tu n'en pouvais plus de lui.

Elle ria amusée,même si elle faisait semblant de changer le sujet,je sais juste que c'est pas pour longtemps.

- À ta guise madame Voltaire!

- Ne m'appelle pas comme ça!

- Je compte étouffer Mathias dans son sommeil bientôt!

- Au moins,tu auras une bonne occupation à la prison que de venir m'ennuyer ce grand matin là!

Elle éclata de rire.

- J'aime trop ton humeur massacrante! Et comment va ta tante?

- Humh,elle va se fiancer bientôt!

- C'est vrai? Mais c'est génial! Tu seras sa fille d'honneur sûrement!

Je fis une grimace.

- Et comment il est ton nouveau tonton?

- Ce n'est pas mon oncle!

- Mais si,bientôt! Faut que tu commences à t'y habituer.

Elle souria et on mangea dans un silence qui n'a pas duré parce qu'elle le brisa à nouveau.

- La dernière fois,elle m'a dit qu'elle était vierge. Comment va faire ton oncle pour la dépuceler? Il aura besoin d'un bon burin. Paske bagay la fin di!

Elle éclata de rire. Elle se moque de tout Alpha. Tchip

- Elle n'aura pas besoin,elle est enceinte!

- Sérieux? Tu vas avoir un cousin ou une cousine et quelques ans après plusieurs ma puce.

- Je ne suis pas une puce. Il m'a appelé comme ça dimanche,et j'étais pas contente, ça ne me plaît pas d'être une puce.

Et puis c'est moi qui ai relancé le sujet! Trop bête!!

- Ce n'est qu'un petit nom affectueux ma puce!

- Ta gueule Alpha!

- Il te manque?

- Mais ta gueule,je l'ai traité de vieux de 34 ans,il doit me détester à l'heure qu'il est,il ne m'écrit plus,pas même un sms!

- C'est pas ce que tu voulais?

- Je crois que oui!

- Donc voilà,tu l'as eu! Mais quand même,le traité de vieux! Humh t'es allée fort!

- J'étais en colère! T'imagines,il est rentré dans la cour pendant que j'allais fermer la barrière,je lui ai demandé de partir,il n'a pas voulu,alors je me suis emportée. Humh!

- Encore une excuse pour te défendre! Moi je me mêle pas des affaires des amoureux!! Se mwen k'ap wont!

- Mais je ne l'aime pas!

- Je disais souvent ça aussi pour Kévin.

- Kévin?

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Dimanche après midi

J'étais parti. Je n'étais pas en colère,je n'étais pas fâché contre elle non plus,je connaissais assez Flor pour savoir que tout ces mots malhonnêtes qu'elle m'a lancé n'était qu'une manière pour me repousser. Mais par contre j'étais déçu. Déçu de voir comment il a généralisé la relation que je voulais entretenir,heureusement pour elle rien ne s'était dit,et rien n'était allé au delà que de simples baisers,parce que sinon,je ne serais pas parti,et je saurais la calmer comme il me reviendrait de droit. Je passai récupérer la glace de Larissa et rentrai à la maison. Maintenant plus rien ne compte,plus de Flor toute la sainte journée,elle voulait que je lui fiche la paix,c'est fait!! Larissa est ma femme et plus rien ne compte qu'elle à présent. Même si cette pensée de tout ramener à elle sonne fausse dans ma tête et m'écoeure un peu,mais c'est déjà ma femme point!

J'ai l'impression que cette maison grandit de plus en plus,surtout avec ce hall à l'entrée qui paraissait ne plus en finir à chaque fois que je dois le traverser pour regagner notre chambre à l'étage. De plus elle était trop blanche,un salon en blanc avec des canapés de couleur blanche,les céramiques,la cuisine,les ustensiles,les lumières! J'ai l'impression de respirer la mort. Et quand j'appelle Larissa,on dirait que j'entends des échos. J'aurais encore préféré les insultes de Flor ici que tout cet air glacial. Tout cet air qui vous fait avoir des chairs de poule. On aurait dit qu'il y avait des fantômes ici. Bon faut que je chasse ces genres d'idées.

Je montai à l'étage et ouvris la porte de ma chambre. Larissa était couchée entrain de regarder des dessins animés. Ma femme n'a pas mûri,ni changé. Cette même Larissa timide,qui parlait peu,qui ne se faisait pas voir,qui préférait rester dans son coin à dévorer un livre et qui,lorsque l'envie de lire ou du moins son loa de lire ne la monte pas,elle regardait des dessins animés à ne plus finir,et qui plus est,on peut mettre la maison en feu,c'est pas pour elle.

- Tiens ta glace ma chérie.

- Shuuut!

- Mais tu l'as regardé des milliers de fois ce truc!!

- Mais chéri tais toi!

Barbie la princesse!! Je n'arrive pas à croire qu'elle prenne plaisir à regarder ce truc. Je m'approchai près d'elle et foullai ma langue dans son oreille. Elle ne me calcula pas. Humh! Si ma femme était une femme normale, je l'aurais caressée,lui caressé les seins,les fesses,les hanches. Je l'aurais allongé sur le dos et ensuite m'oublier avec elle et en elle,tout comme je veux oublier ma Floriane. Mais non,elle n'est pas normale,sa voiture ne se démarre jamais. Janmen aktive kenpòt kote mwen manyen' l (jamais elle est excitée,peut importe l'endroit où je la touche). Si yo te konn voye fi tounnen pou sa tou! Dieu seul sait.

- J'ai envie de toi ma belle. Lui mumurai-je à l'oreille.

- Je finis de regarder ça,attends!

- Larissa t'es sérieuse? Ces trucs stupides passent avant mes désirs?

Je lui criai au visage.

- Mais...

- Mais quoi merde?

Je me levai et sortit. Si je reste une minute de plus,je vais finir par exploser.

- Voltaire,pars pas je suis désolée!

Je décidai d'aller boire un verre dans un bar,c'était pas classe,mais je m'en foutais,il y avait des tables en plein air et je m'assis autour d'une! Je bus à ne plus en finir,sans pour autant me soûler. Je profitai des vents frais de la nuit,des jolies serveuses qui faisaient des vas et viens,du bon compas love en haut parleur. La nuit était tombée,et je regardai ce coin de Delmas 19 qui donnait une vue sur la route principale,avec toutes ces lumières qui brillaient. La nuit est belle. Vers minuit,je décidai de rentrer dormir,mais pas chez moi,je ne souhaitais pas dormir dans ce lit glacial. J'appelais une vieille connaissance et lui demandai si je pouvais passer la nuit chez elle.

- Tu es toujours le bienvenu. Je t'attends. Me répondit-elle.

J'ai passé la nuit hors de chez moi ce soir là. Le lendemain je suis rentré vers 4h pour aller au travail. Je me préparai pendant que Larissa dormait,vers 7h je suis parti sans l'avoir vue comme chaque matin. J'ai passé une journée peu normale avec des tonnes de boulot qui avaient le don de me taper sur le système. Lorsque je suis rentré vers 4h,elle n'y était pas non plus,j'ai compris que son école ne fonctionnait pas aujourd'hui. Et depuis dimanche on ne se parle plus,pas même des sms comme d'habitude durant ce mois où j'ai appris à la connaître,à la supporter mieux que quiconque. Mardi arriva c'était pareil qu'hier,sans ses yeux qui vous tuent,sans la voir toute boudée,fâcheuse pour rien. Je devrais finalement me contenter à mettre fin aussi à cet horaire,sinon elle croira que je veux toujours d'elle,bien que c'est vrai,mais c'est mieux que je la laisse penser de préférence que je ne la calcule plus,et essayer de ne plus la calculer.

Le mercredi du jour suivant,l'école était maintenant en marche,je ne savais pas si elle allait venir ou pas. Je décidai de la voir une dernière fois dans son uniforme,tout comme la première fois que je l'ai vue la porter ce lundi matin de Septembre. J'ai attendu,l'heure passait et elle ne venait pas,je devrais partir travailler en même temps je souhaitais la voir une dernière fois. Il était maintenant 7h 30 et je décidai de partir sans la voir. Je conduisis jusque sur la route de l'aéroport,j'étais directeur adjoint de la compagnie Culligan et j'entrai dans la boîte. Je saluai tout le monde sur mon passage et les souhaitais de passer une agréable journée. C'est ainsi que l'on se faisait des amis. Je m'assis derrière le bureau et la secrétaire m'apporta des tonnes de papiers que je devrais lire,regarder et signer s'il le faut,ensuite elle partit me laissant seul.

Et là une idée me traversa l'esprit. Je tapai dans mes mains. Si Flor pensait que j'allais laisser tomber aussi facilement,elle se trompe. Les meilleures choses sont toujours difficiles à atteindre,il suffit d'être patient et d'être intelligent. Je pris mon portable et fis défiler les contacts,je tombai sur ce numéro que j'avais enregistré ça fait bien quelques semaines. Cette personne devrait sûrement m'aider. Aussitôt que je passai l'appel une petite voix répondit.

- Oui Allô!

- Bonjour,c'est Voltaire! J'ai besoin de toi.

Bonjour... J'espère que vous ne m'en voulez pas trop? Vous avez une petite idée de qui est cette personne? Lol
Merci à vous qui lisez mon histoire,qui votez,qui commentez et qui partagez,ça fait tellement plaisir,que je ne sais plus trop quoi dire,à part un grand merci.

J'espère que ce chapitre vous a plu,il n'y a rien de spécial,je voulais juste faire une petite récapitulation des jours. Normalement je poste que trois jours par semaine,mais y a des lectrices impatientes,donc je crois que je vais poster le plus vite que possible.

Bonne journée à vous mes chéris(es) 😚😚😚😚😚😚😚