Chapitre 11
Le temps était beau,et ce matin quand je me suis réveillé,le soleil me disait qu'aujourd'hui allait être un jour bien,meilleur menm et pourquoi pas?
Depuis,mon départ de la soirée de Junior,Larissa avait changé et souriait beaucoup plus,elle passait son temps à envoyer des textos à je ne sais qui et bizarrement,ce qui est encore très bien,l'anniversaire de mariage n'a pas été évoqué,ni mon départ à celui-ci. Hier,elle est même sortie toute la journée,prétextant qu'elle a été au salon de beauté et que par la suite a été mangé avec quelques cousines,dont je ne connais pas bien sûr,mais qui vient de New-York selon ses dire. Est-ce que ça me dérange? Même pas,au contraire ça m'aurait même fait plaisir de la voir passer son temps à s'amuser à autre chose que de rester enfermée dans cette maison lorsqu'elle ne travaille pas. Mais,maintenant je suis sûr,elle se remet à la vie. Et c'est bien fait pour elle. Il était près de 3hr P.M,et je devrais me dépêcher pour ne pas arrivé un peu tard. J'enfile un maillot blanc et or,un jeans bleu délavé et des vans noirs. Je me brosse les cheveux,mis mon parfum et pris mes clés. Je traversai l'entrée et je sortis.
- Tu sors Voltaire?
Ah Larissa!! Des fois j'oublie même que je vis avec elle,tellement elle se fait petite. Mais parfois,c'est comme si je vivais avec une fillette de trois ans.
- Oui,tu voudrais que je t'apporte un truc ma chérie?
- Non,non je voulais juste savoir si tu en as pour longtemps,en fait si tu rentres tard.
- Non,je ne rentre pas tard.
C'est la première fois qu'elle me demande comme ça! Elle était suspecte comme si elle voulait faire un truc dans mon dos,je commençai à sortir et je me retournai pour lui demander.
- Pourquoi?
- Oh non,pour rien t'inquiète pas! Je voulais juste savoir comme ça,je voulais faire une soirée tv à nous deux,j'aimerais...juste me blottir dans tes bras.
Elle mentait!! Elle puait le mensonge à cinq mètres de moi. C'est tellement pas dans ses gènes de mentir,qu'elle le fait vraiment mal... Et je ne l'en veux pas.
- Je ne rentre pas tard mon amour.
Elle me fit un sourire forcé et je partis. Dans moins de trente minutes,j'étais là,à attendre Flor. Quelques minutes après,elle monta! Elle portait un jeans collant rose et un maillot noir avec un "I love me" écrit en argent,qui laissait voir le tour de son bas ventre. Elle portait même des vans noirs. Je ne savais pas qu'elle savait aussi s'habiller à l'américaine ou française,je ne sais pas. Je pensais qu'elle préférait toujours des petites tenues classiques. Mais là,c'était une autre Flor! Elle était ravissante avec son air décontracté et ses tresses qui se balançaient sur ses épaules.
-Salut! Me dit elle dans un petit sourire forcé.
Je sais,elle n'aime pas vraiment être de bonne humeur! Mais on dirait qu'elle fait des efforts.
- Salut l'américaine,tu es jolie!
- Merci! On y va maintenant?
- Ok c'est parti!
On ne parlait pas. Elle était concentrée à regarder défilé les rues et ses contenants avec son air de plus sérieux que quoique ce soit et moi,je me contentai de conduire. Après une trentaine de minutes,je fus dans la commune de Pétion-Ville et pour détendre l'atmosphère,je criai:
- Bienvenue à Pétion-Ville!!
Elle sourit d'un sourire franc maintenant et se rangea dans son siège. Je voulais garer ma voiture et je passai à Carribean Super-Market pour la laisser dans le parking.
- Je vais garer ma voiture à Carribean,pour qu'on puisse aller se balader.
- Bah non,je ne vais pas me balader à pieds. Et puis tant qu'on y est,on peut acheter des trucs à manger? J'aime pas rester la bouche vide.
Je fis un petit sourire. Une grande bouffeuse!! On se dirigea à l'intérieur. Y avait un fast food aussi dedans,je m'attendais à ce qu'elle se dirige là bas,mais non. Je la suivai,elle attrapa une corbeille au passage,et je pouvais enfin l'admirer de dos dans ses habits. Elle est parfaite Flor,vraiment parfaite!! Je surprends même le regard de quelques vieillards qui la detaillaient. Et je me sentis Fier,pourquoi? Elle n'est même pas mienne. Elle s'arrêta dans le rayon des amuse-geules. Elle prit des chips,des doritos,des pringles,des bonbons chocolats de différents types,des chocolats,enfin des tas de sucreries,elle se dirigea ensuite dans le congélateur et attrapa un mystic.
- Prends en moi un au passage. Merci
Elle prit un autre et se dirigea ensuite vers celui des glaces prit deux boîtes de crèmes à la glace,l'une au chocolat et l'autre j'ai pas eu le temps de voir la saveur. Seigneur elle va manger tout ça? Je comprends mieux pourquoi cette balade doit se faire en voiture. Je la vis se diriger vers la caissière. Je la suis en pensant qu'elle allait s'arrêter. Mais elle passa à côté et se dirigea dans le petit fast food juste derrière.
- Flor attend.
- Quoi?
- Tu vas acheter quoi encore?
- Des croissants.
- T'es sur que tu sauras tout manger et que tu ne feras pas une indigestion par la suite?
- Tu t'inquiètes ou tu ne veux pas payer tout ça?
Elle me regarde avec un air de défi. Elle est sérieuse cette fille??
- Ok,vas y! Prends tout ce que tu veux! Mais fais vite sinon au final tu ne verras pas le soleil couché.
Elle me sourit et partit acheter ses croissants. Lorsqu'elle revint,ce n'était même pas avec ni un,ni deux croissants,même une dizaine. Je réglai l'achat et sortit. Vu que madame ne veut pas se balader dans les rues à pieds mais en voiture ce qui n'a plus l'air d'une balade,je décide de l'emmener dans un petit endroit où elle pourrait au moins profiter de son couché de soleil en toute tranquillité.
- On part en vacances d'une semaine Flor?
- Non pourquoi? En ouvrant une de ses boîtes à glace et en mettant dans sa bouche.
- Parce que j'ai l'impression que tu viens de faire des provisions pour une semaine de vacances.
Elle ne me répondit pas, sûrement trop occupé à manger. Je démarrai la voiture et traversa dans une rue qui se trouvait en face du supermarché. Je connais cet endroit depuis que j'étais plus jeune. C'est une zone résidentielle,remplie de bourgeois. C'est calme,remplie d'arbres,les rues sont asphaltées et on peut respirer un air pur,la santé menm. C'est beau et j'aimais bien venir ici autrefois bien que ce n'était pas autant construit. Je savais exactement où j'allais l'emmener pour qu'elle puisse profiter de son bel après - midi.
- C'est où c'est endroit?
Il n'y avait personnes dans cette rue,même pas une voiture. C'était on ne peut plus calme. Et sa question voulait dire soit elle aime cet endroit comme moi ou elle a peur de cette zone inconnue et du calme qui y régnait.
- Morne Brun... Comme mon nom de famille.
- Toi? Brun? Voltaire BRUN?
- Oui Voltaire Brun,et toi ma petite Flor? Je crois qu'on ne s'est jamais présenté.
- Après tout la façon dont tu m'harcelais,y avait pas de temps dans ta tête pour ça.
- Ok... Alors?
- Kate Floriane BOURSIQUOT.
- Joli nom.
- Merci.
Deux minutes après,j'étais arrivé. Là où j'avais imaginé,y avait une maison qui se trouvait dans l'emplacement,et un muret marquant la clôture qui distançait la maison de cette clôture de 10 mètres environ. Mais c'était pas grave,la maison était en construction,et on pouvait s'asseoir sur le petit muret qui donne une vue parfaite sur le centre de Pétion-Ville et sur le couché du soleil. J'éteignis le moteur et on descendit. Elle me suivit sans broncher et on s'assit ensemble. Elle,savourant ses sucreries et moi mon mystic orange. Le calme,voilà ce que je profitais de cet instant avec elle,et elle aussi je suppose,vu qu'elle ne fit aucun commentaire. Après une bonne dizaine de minutes. Elle coupa le silence.
- C'est joli ici,comment tu l'as découvert?
- Y a longtemps. Je venais de temps à autre faire du jogging avec des amis le matin et on l'a découvert.
Elle contenta de secouer la tête et se tut. Je lui montrai les différents endroits qui se trouvaient au coeur de Pétion-Ville là où on pouvait les admirer,le dos de la Cathédrale de St - Pierre,le Royal Oasis,le Lycée National,l'hexagone,etc... Je me surprends même à la voir rire de certaines blagues que je faisais. Après quelques bonnes minutes à tapager un peu,le soleil était enfin parti et Pétion-Ville brillait de l'électricité maintenant. Elle descendit du muret et se dirigea vers la maison.
- Où est ce que tu vas Flor?
- Dans la maison. Viens,c'est en construction,personnes n'y habitent.
- Mais non,c'est dangereux. Même si ça,et si le propriétaire passait par là vérifier? En plus il fait nuit.
- C'est pas comme si on allait y passer la nuit. Tu as peur?
Je l'entendis se moquer et l'instant d'une seconde,je ne la vis plus. Je décide de rentrer à mon tour et elle se trouvait appuyer sur un mur qui serait probablement un balcon et regardait la ville en face qui brillait sous les lumières. Je m'appuyai près d'elle. Et c'était reparti pour un long silence pendant qu'elle finissait son énième paquet de je ne sais plus quoi. Je la regardais qui mangeait. Flor pa jwe ak manje menm (Flor ne joue pas avec la nourriture,elle).
- Où est mon paquet de doritos Flor?
- Ah tu en voulais? Tu devrais me demander d'en prendre pour toi.
Sa réponse me fit rigoler.
- Mais je t'ai acheté tout ça et t'as même pas le coeur de m'en donner un?
- Tu ne m'as rien acheté... Tu me les as juste payé. Par contre tu t'es acheté ton jus mystic seul et tu te l'as aussi payé.
Je lui attrapai un paquet avec un croissant qu'elle allait mettre dans sa bouche. Elle haussa pour me les reprendre mais n'arrivait pas,j'étais beaucoup plus grand qu'elle,surtout qu'ils étaient dans mes bras en l'air.
- Voltaire donne moi ça tout de suite.
- Comme tu me fais peur ma Kate! Je rigolais pendant qu'elle faisait sa tête énervée.
- Bien,je vais prendre ceux qui restent dans la voiture.
Elle se dirigea à l'extérieur. Mais n'a pas eu le temps parce que je l'attrapai par les hanches,la collai à mon torse et la fit pivoter face à moi. Au début,elle riait parce qu'elle croyait que j'allais lui rendre ses mangers,mais ça fut plus long sans le vouloir et je ne pouvais plus distinguer l'expression de son visage dans le noir,mais elle me regardait c'était sûr. Je n'avais pas envie de la lâcher,son parfum se trouvait à quelques centimètres de mon nez et son corps dans mes bras. On n'avait jamais été aussi proche. Mais Flor m'épatait encore plus. Elle ne parlait pas,ne se débattait pas,ne criait pas. Elle était comme figée. Seul
le son de notre respiration se faisait entendre. J'avais envie d'elle,envie de l'embrasser,d'aspirer sa peau. Flor était une adolescente,et elle me donnait des frissons,des envies,comme une femme. Elle m'aimantait.
- Voltaire...
Non Flor,je t'en prie. Ne casse pas l'ambiance,laisse moi t'embrasser, laisse moi être cet homme qui veut aller au delà du rationnel pour toi. Je sais,je sais tout,les obstacles,les enjeux. Tout ce qui saurait nous interdire. Mais tu n'es pas ma tigresse pour rien,tu peux y arriver. C'est tout ce que j'avais envie de lui crier en ce moment. Ensuite de la posséder,comme je la voulais.
Et puis non! Flor ne pourra pas comprendre. Pas parce que tout est incompréhensible,mais parce qu'elle ne voudra pas me comprendre. Trop de différences. Différence d'âge,d'esprit,société et tout le reste. Parce que si nous le faisions,je serai un pédophile et elle,subira ces éternelles moqueries de cette nouvelle génération,qui confond tout du tout,elle sera madan papa et je ne sais même plus quoi.
- Voltaire... Je dois rentrer maintenant.
Le ton n'était pas dur,pas désagréable non plus,mais calme et inquiet. Eh oui Flor était inquiète. Je la sentais qui tremblait presque dans mes mains. Je la lâchai en lui tenant la main qui était vraiment douce au passage,et on sortit. Je la ramenai chez elle dans un silence gênant et lourd. Devrais - je m'excuser pour tout à l'heure? Je ne sais pas vraiment,je ne voulais pas qu'elle arrête de me parler ou de me voir à cause de ça. Je la déposai comme d'habitude au même endroit.
- Merci Voltaire... Merci pour l'après-midi le plus merdique que je n'ai jamais passé.
- Flor,écoute moi,je suis désolé,je m'excuse vraiment. Je ne voulais pas en arriver jusque là.
Elle secoua la tête doucement,comme si elle me comprenait vraiment et rajouta sur un ton calme:
- Va te faire foutre Mr Voltaire Brun.
Et elle descendit. Merde! J'ai tout foiré! Et pourtant j'avais comme l'impression qu'elle aimait ça. Pourquoi n'avait elle rien fait? J'attendis qu'elle ne soit plus dans mon champ de vision et partit. Mon portable se mit à sonner et je décrochai.
- Quoi?
- Voltaire,tu vas bien? Tu es où?
C'était Larissa!!
- Tchuiip,Larissa ne vient pas monter ma tension maintenant s'il te plaît.
Bip Bip Bip...
Salut,je tiens à remercier ceux ou/et celles qui votent toujours,qui lisent dès le but en fait ça me fait très plaisir,merci beaucoup.
Bisous à vous😚😚😚😚
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