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Acharnement 2

- Petite salope, pour la dernière fois je t’invite à quitter mon fils ; cria-t-il au bout du fil avant de raccrocher

Il n’était pas nécessaire de remuer terres et cieux pour savoir de qui s’agissait. Monsieur Diouf ne se fatiguait pas de m’harceler ces derniers temps ; Et un jour ne pouvait passer sans recevoir un de ses appels même si moi non plus je ne ménageais aucun effort de l’envoyer se faire voir en lui rappelant qu’il était très petit pour étouffer notre relation et finir par le bloquer. Mais il insistait dans ses délires en m’acculant avec différents numéros. Je ne reconnaissais plus le monsieur très gentil aux grands airs d’ange, c’était un vrai chameau çà alors ! J’avais décidé finalement d’épancher avec mon homme de la raison pour laquelle son père m’avait licenciée de chez eux car premièrement il n’arrêtait pas de se demander pourquoi son papa s’était emporté dans un tel courroux et deuxièmement je ne supportai plus les menaces de ce dernier. Finalement, nous avions décidé de prendre un appartement spacieux et bien meublé sis à Mermoz et tous les frais étaient en sa charge ; Et puis comme que je ne travaillais plus, il commençait à gérer à souhait ma scolarité. Al Amine était un ange, il ne ménageait aucun effort pour me faire plaisir : cadeaux, invitation au resto surtout l’attention qu’il me portait. Ma vie, désormais, tournait autour de lui seul et personne d’autre ; je m’arrangeai à chaque petit matin de vaquer au marché pour lui concocter le déjeuner et j’y mettais tout le plaisir du monde pour exciter une sorte d’appétit de fou chez lui ; cela avait plutôt l’air de marcher super bien parce qu’il faisait tout pour rentrer très tôt du bureau. Toute la journée, nous la passions dans des discussions de projets de futur et palabrer sans fin ; nous habitions dorénavant ensemble sous le même toit. Cher journal, rassure-toi ! Ce n’était du tout du concubinage, l’on ne partageait en aucun cas la même chambre il avait la sienne et moi la mienne. Nous étions comme de frère et sœur qui cohabitaient seuls ensemble ; nous nous aimions beaucoup d’une manière pure et surtout ce que j’appréciais plus chez lui c’était les grands égards qu’il avait à mon encontre : il ne me forçait sur rien et prenait grand soin de ne guère m’heurter ; je le trouvais tout au début un peu guindé mais à la fin je sus la réelle noblesse qui était en cet homme. 
Cher journal, j’avais beaucoup changé en ces quelques mois grâce à ma copine Hawa qui passait au moins quatre fois par semaine pour me voir dans ma nouvelle demeure. Ses visites étaient d’une importance très capitale, à chaque fois qu’elle quittait chez moi je sentais ma foi prendre du poids et elle m’apprenait tant de choses que tout musulman devrait savoir mais l’on avait l’impression d’ignorer l’importance, l’on feignait de ne pas comprendre son essence pour reléguer le tout au second plan. J’avais appris dans son discours que le voile n’était pas quelque chose de facultatif ou une option de services proposée par Dieu. Loin de ce qu’on croit, c’est un élément essentiel que Dieu impose à toute femme musulmane, pas une minorité définie mais toute. Malheureusement dans ce pays chanté musulman, 89% des femmes laissent leurs têtes à la parfaite vue de tous ou les étouffent avec des rajouts de cheveux qui les arrivent parfois jusqu’aux hanches dont elles se pavoisent en public : Etait-ce normal ? Si le créateur nous oblige à nous couvrir et ne nous habiller très décemment ; ce n’est dans aucun cas qu’il est rébarbatif à vouloir se montrer que c’est lui le chef et qu’il a à décider de ce qu’il veut. Non ! Si nous analysons de façon objective en mettant nos envies de côté, nous allons percevoir de manière très claire qu’il veut simplement notre bien et ses interdictions ne sont que pour nous éloigner des calamités. Le voile et les accoutrements décents, par exemple, nous ont été recommandés simplement pour nous sauvegarder en tant que femmes de notre dignité et susciter une différence entre les mécréantes et nous mais aussi aider ces hommes qui ont cette faiblesse dont le seul regard sur une partie d’une femme peut provoquer l’élévation rapide de leur entrejambe : tout cela pour éviter la dépravation et la fornication. Le port du voile n’est pas entièrement l’obéissance à l’égard du seigneur, c’est encore plus faire preuve de respect en soi. Certaines disent que cela n’est pas la quintessence dans la pratique mais le plus important c’est ce qui réside dans le cœur et que l’habit ne fait pas le moine. Certes vrai dans un certain angle, mais l’on ne reconnait pas le moine de par son habit ? La bonté que l’on a dans le cœur est certes très importante, c’est le berceau du bien. Mais allons-nous traiter quelqu’un de débonnaire s’il fait preuve de méchanceté à chaque jour ? Sincèrement non même s’il prévaut avoir un cœur en or ; l’intention rime avec l’action, l’une ne pourrait être valable sans être précédée ou suivie par l’autre : elles sont toutes les deux importantes. Je ne portais pas encore le voile mais j’étais sur le chemin, je me couvrais la tête mais pas entièrement je laissais certaines parties mais j’étais sincèrement déterminée à épouser cette étape. Cher journal, j’avais à recevoir aujourd’hui ma tante Sarah et ses parents ; cela te semblera incongru d’après tout ce qu’elle m’avait fait mais je pensais que quelque chose de grave était arrivé et j’avais ignoré la raison. Ce que je savais est que depuis deux semaines les parents de cette mégère m’appelaient sans cesse pour me dire de réserver un vol en urgence pour la France car leur fille avait un besoin imminent de me discuter. Demande que j’eus éconduite sans chercher à jauger les raisons, je ne voyais vraiment pas ce qu’elle me voulait après toute la lâcheté dont elle avait fait preuve. Ils avaient beaucoup insisté à ce que moi Mariane je me déplaçasse pour voir leur fille, ma marâtre mais je campai dans ma position et à la fin ils étaient venus la veille au Sénégal simplement pour nous donner plus possibilité de nous voir. J’avais accepté de la voir et c’était aujourd’hui qu’ils m’avaient invitée chez eux à un immeuble qui se trouvait en ville ; après avoir préparé le repas un très bon Yassa*, je pris ma douche et m’habillai d’une robe jaune dorée avec des motifs noirs assortis d’un voile léger noir puis partit prendre une douche. J’arrivai à la porte de l’hôtel désigné puis y trouva une dame peu vieille qui m’accueillit religieusement en me conduisant à l’intérieur et on monta jusqu’au troisième étage. L’appartement était très beau avec un décor assez classique et africain ; je me perdis dans cette vision jusqu’à entrer dans une chambre et je faillis tomber des nus en faisant face à une dame que je peinais beaucoup à reconnaitre. Elle était très chétive, son visage osseux vêtu d’un regard assez livide avec ses cheveux ébouriffés.

- Tante Sarah … arrivai-je à dire d’une voix étouffée en m’asseyant tout près d’elle
Je saisis sa main droite en lui posant des milliers de questions qui me frappaient la tête, elle parla en sourdine et sa langue semblait la trahir ; elle sanglota en me serrant mes deux mains, je n’arrivais plus à réprimer mes émotions. 

- Mariana, notre fille Sarah a été frappée d’une maladie subite il y’a un mois ! Il s’agit d’après diagnostic d’un cancer très avancé. Nous avons tout fait pour la faire passer aux meilleurs soins mais elle rebiffe en nous disant qu’il fallait coute que coute qu’elle te voie. Raison pour laquelle nous avons tant insisté pour que tu viennes au pays mais tu disais niet et nous avons alors estimé nécessaire pour venir pour te présenter l’état des faits , m’expliquai son papa.

Je sentis comme frappé d’un marteau sur ma tête, j’avais des remords. Cher journal, comment avais-je pu me comporter ainsi ? J’étais venue aujourd’hui dans l’optique de l’insulter elle et ses parents puis lui promettre une impitoyable vengeance mais là il y’avait un grand retournement de situation, je me sentais moins comme victime. Je me retournai vers ma tante et une vague de larmes m’envahit à la nouvelle inspection de son état. Elle était devenue méconnaissable, où était passée sa beauté que j’avais tant enviée ? Il ne lui restait rien, ni charme ni formes sauf des os assez saillants qui la rendaient très pitoyable. Elle me tendit une enveloppe, je dégageais mes larmes d’un revers de main puis la dérobai et saisis la lettre.
« Ma très chère Mariana, je ne commencerais pas mes écrits par des salutations mais par des exhortations de pardon, car oui j’en ai beaucoup besoin pour mon repos. J’ai agi contre toi sans états d’âme, je t’ai grugée sans te laisser une once d’euro sans penser à ce que tu pouvais vivre de la suite. J’en ai mordu amèrement les doigts, je vois partout ton papa dans mon profond sommeil il se dessine dans mes rêves pour me tenir un discours pourvu de menaces et je me lève chaque nuit avec effroi et je faisais tous les efforts du monde pour ne pas dormir. Et ses paroles me reviennent à chaque seconde et me coupent de toute envie de vivre. Ton papa m’hante et je connais bien les raisons, je n’ai pas respecté les promesses que je lui avais faites ; les médecins et mes parents pensent que je souffre du cancer alors que je souffre de la trahison, ils croient que le meilleur remède est d’aller suivre les soins à l’hôpital alors que le meilleur remède est de recueillir ton pardon.
Pardonne-moi ma fille » 
Je terminai la lecture en accueillant une mer de larmes dans mes yeux, j’étais abasourdie par la situation. Je pensais beaucoup à mon papa, même mort il m’avait pas abandonnée ; Même dans sa tombe, il veillait sur moi : je ressentais une fierté inouïe. Que disait cet adage « Kou woor daw beu réne mou djikk dagne lako djignone, dou wone yaw » ? On ne peut pas semer du mil pour espérer récolter de l’arachide, semer du mal pour espérer percevoir du bien ; non : c’est du donnant, donnant. Il n’y pas de cadeau fait dans la vie, tout est du mérite au final. Je ne ressentais plus de l’aversion à son égard, mais j’avais beaucoup de peine pour elle, je lui serrai la main et y déposai un bisou. 

- Maman, je t’appelle ainsi parce que tu as représenté cette personne pour moi pendant des années. Tu m’as faite, certes, beaucoup de mal ; tu m’as montrée le dos au moment où j’avais plus besoin de toi dans ma vie et tu m’as ensuite exposée dans des dangers assez coriaces mais je ne pourrai que te pardonner, maman. Si c’est mon pardon qui peut te guérir, sache qu’en ce moment tu es en période de convalescence car je ne garde plus d’inimité pour toi, crois-moi.

Elle me serra fort dans ses bras et nous sanglotâmes sans nous lâcher. Le notaire de mon papa arriva en me saluant gentiment et après quelques échanges, il me présenta un document en me demandant d’apposer ma signature pour faire le transfert du patrimoine de ma tante au mien. Je frissonnai de réticence et tante Sarah me passa un stylo en me caressant la main pour me contraindre à passer à l’action. Je signai puis je reçus l’appel d’Al Amine qui m’avisait qu’il était rentré et qu’il m’attendait pour manger ; je discutais un peu avec ma tante qui semblait beaucoup se détendre , je l’embrassai puis lui promis de revenir la voir avant son retour en France. J’arrivai à notre appartement et je trouvai mon homme en train de lire son journal. Je lui fais la bise, me changeai puis chauffai le repas. On mangeait ensemble dans une belle atmosphère puis on fit la sieste, je décidai enfin de lui raconter toute ma vie ; Et crois-moi cher journal, si je savais le tourment que ça allait faire je n’allais pas m’épancher ma vie avec lui. Un homme ne pouvait pas être aussi sensible aussi fragile qu’Al Amine, il pleura de toutes les larmes de son corps c’était du genre toutes les larmes additionnées que j’avais eu à sortir ces derniers temps. Cela me toucha énormément et je le tirai dans mes bras pour le calmer puis je l’embrassai fougueusement ; ses larmes humidifièrent tout mon visage et je lui exhortai d’arrêter. Puis après j’eus droit à son discours rempli de promesses qu’il sera toujours là pour moi et me dit à la fin qu’il était trop fier de m’avoir dans sa vie.
 
- Ecoute, fais toi très belle ce soir vers 22h ; je t’invite au restaurant après mon rendez-vous d’affaires d’accord ? Je dois y aller comme ça, c’est à Mbour je ne vais pas trop durer ; je vais passer voir ma famille d’abord. 
J’approuvais, j’étais super contente, seulement Dieu pouvait savoir la joie que je ressentais en ce moment. Il se doucha et je l’aidais à choisir son costume.
- Sinon, tu ne regardes aucune femme, d’accord ? lui dis-je d’une voix menaçante

- Une autre peut-elle t’égaler ? me dit-il en me faisant des bisous sur mon front et partout sur mon visage

- Hum

- Tu sais que depuis je t’ai connue, je n’ai même plus besoin d’amis encore moins d’une autre compagnie. Ce serait un peu incongru si je te faisais savoir que ma famille est au second plan, mais sache que mon cœur t’appartient à toi. Mon champ de vision ne laisse poindre aucune autre femme, tu es ma priorité, mon essentiel. J’ai besoin de toi dans ma vie ; car de mon cœur tu fais sa survie.
Mon journal, je crois que si tu étais un être vivant tu m’envierais mon homme et tu aurais voulu un conjoint comme lui, je sais çà je sais. Quel homme ! Heureusement qu’il m’appartenait à moi seul, il était dans mon patrimoine. Il prit ses affaires et m’embrassa pour une dernière fois. Je partis prendre une douche deux heures de temps après pour me mettre aux soins afin de me faire très belle, j’avais déjà ciblé une très belle robe que je n’avais jamais encore portée. On sonna à la porte, je fus un peu surprise ; Al Amine ne pouvait pas rentrer aussi tôt. Je m’enveloppai dans ma serviette puis sortis ouvrir ; je tombai nette sur monsieur Diouf qui me jeta un regard foudroyant et pervers vêtu d’un sourire maléfique. J’entrepris de fermer la porte très vite, mais il me poussa violemment et ferma la porte à clé. Je le vis sortir un petit morceau de tissu où il mit du liquide puis par de pas rapides il me tint farouchement le cou. Je débattis comme un beau diable, il me serra le ventre en me débarrassant de ma serviette ; je lui mordis copieusement la main mais je reçus une gifle retentissante qui me mit par terre. Avant même de me lever, il me trouva au sol et me serra rigoureusement le morceau contre mon nez ; je finis par suffoquer par ce produit coriace. Cher journal, je m’évanouis dépourvue de toute énergie.

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