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Prisonnière de mon grand-père

En me réveillant, je suis sur le sol froid et humide, des chaines entravent mes poignets et mes chevilles. Je regarde autour de moi. Je suis dans une cellule de prison. Je suis en prison. J'essaye de bouger. Tout mon corps me fait mal. Je laisse tomber d'essayer de bouger. Je regarde juste avant moi.

Je reste ainsi un temps qui me parait interminable. Le visage sur le sol froid, le regard porté vers la porte. Dans les cellules à côtés, j'entends des bruits de chaines, des cris rauques et gutturaux et surtout, par moment, je vois des yeux rouges me fixer. J'ai l'impression de voir une autre bête. Une ou plusieurs autre, mais moins évolué.

Finalement, la porte s'ouvre enfin sur mon grand-père. C'est bizarre de penser à lui comme ça. Il entre avec de la viande sanglante dans les mains. Il lance la viande dans les cellules. Les chaines claquent sur le sol et des bruits bestiaux emplissent l'air, ainsi que l'odeur du sang. Mon grand père s'approche de moi.

-T es réveillé. C'est bien. Que penses-tu de ta nouvelle chambre?

-Va te faire foutre.

-Comme c'est gentil.

-je te tuerais quoi qu'il m'en coûte.

-Je serais toi, je ferais attention. J'ai pu te maitriser seulement en un petit vol.

-Et alors? Je te jure que je te tuerais.

-Je suis content.

-Toi...

-Je suis ton maitre à présent. Alors obéis et tu vivras.

-Alors je mourrais.

-Tu ne devais pas me tuer?

-je t'emmènerais avec moi dans la tombe.

-Bon, je te laisse pour l'instant. Beaucoup de travail m'attends. Bonne nuit.

Il sort et refer me la porte.

J'ai faim, j'ai soif, j'ai sommeil, je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Je ne sais pas ce qu'il m'attend. J'attends.

Ça doit faire plusieurs jours que je n'ai pas manger ni bu. Dormir est impossible au milieu des grognements des monstres et je ne sais pas le temps qui s'est écoulé.

après un temps indéterminé, la porte s'ouvre encore une fois sur Juntid. IL lance de la viande aux bêtes et ressors sans me regarder. Je souffle. Mon estomac gargouille, ou plutôt il gronde. Je ferme les yeux et me plonge dans une méditation. Je sens les éléments à mes côtés. Je me glisse jusqu'à un des chiens et je lui murmure dans l'oreille.

"Apporte moi un bout".

Le chien m'ignore. je recommence encore et encore. Le chien s'arrête et hurle jusqu'à m'en vriller les tympans. Je réintègre brutalement mon corps. Ma faim est encore plus violente, et un mal de crâne se profil à l'horizon. Ce chien réagit vraiment mal aux éléments. Juntid doit y être pour quelque chose. Je tente la seule chose que je peux.

-Chut... cal... me... toi... Tout... va... bi... en.

Je n'arrive pas à parler correctement à cause de la faim et de la soif. Le chien se calme doucement, pour mon plus grand bonheur.

-C'est... bi... en. Ap... por... te... la... vi... an... de.

Le chien découpe un bon morceau de viande et la glisse à travers la grille. Je le remercie d'une caresse. Le chien retourne à son festin. Grâce au vent, je fais le morceau de viande se rapproché. J'hume. C'est dégueulasse. Avec le feu, je la fais cuire, puis avec l'eau, je la coupe. Je mange doucement en essayant tant bien que mal de ne rien laisser. Une fois la nourriture avalé, je me sens un peu mieux, mais j'ai encore faim. Alors je pense à tout ce qui m'entoure. Les chaines qui détiennent mes poignets et mes chevilles résistent aux éléments. Je m'évertue à me libéré, mais rien n'y fais. La porte s'ouvre sur mon grand-père. Il lance la viande aux chiens et me regarde.

-Voyons, tu ne veux toujours pas te ranger de mon côté?

-Plutôt mourir.

-Pfff... tu es vraiment têtue, tu tiens ça de ta mère et sa mère avant elle. Toutes les femmes de cette famille son têtue.

-Et? Tu verras, un jour je sortirais d'ici et tu mourras.

-J'attend ce moment alors.

Il me sourit et sort. Je passe les cinq jours suivant à essayer de me libéré. Mais rien. Tout ce que j'y gagne ce sont de profonde entailles sur les poignets et aux chevilles. Juntid revient au bout du cinquième jour, il nourrit les chiens et part sans m'adresser un seul regard.

J'ai été transféré dans une tour seule, mais je suis toujours attaché. Il y a moins de lumière, plus d'humidité, plus de terreur. Je tremble de peur. Et si je mourrais de faim? Non. Je vais me libéré avant.

Après plusieurs jours sans nouvelle, j'abandonne. A quoi ça sert de continuer si je vais mourir? Autant laisser la mort m'emporter. je serais enfin libéré. Je ferme les yeux. Le visage des enfants se présentent. Puis Taryë, Athaën, Cemë, mon père, ma tante, Sibton, Sarah, Laan, Nalfay, Aessa. Tout les sages. Tout les habitants qui meurent. Je veux réaliser notre rêve, visiter le monde. Je parcourais toutes les terres connues pour visiter, connaitre, apprendre. Mais je le ferais avec Aessa. Et je dois dire la vérité à Ae. Et puis surtout, Astario. En fin de compte, je crois que je l'aime. Peut être que si je reviens, je me marirais vraiment avec lui.sans aucun doute. Je sais à présent que je l'aime. C'est lui que j'attendais depuis toutes ces années. Il n'y a que pour lui que mon coeur s'affole. Si je peux, je serais sa reine. Je le veux pour roi, pour mari et pour père de mes enfants.

J'ouvre les yeux. Devant se trouve Juntid. Mes liens sont brisé. Je me lève devant lui. Il tremble. Les rôles sont inversés.



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